Kim Pate

Kim Pate, OC, est une personnalité politique canadienne ontarienne. Elle siège au Sénat du Canada depuis le . Elle milite pour une réforme de la justice pénale et s'est particulièrement intéressée à la question de l'incarcération des femmes et des Autochtones[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Kimberley « Kim » Pate est née le à Arvida, au Québec, d'une mère coiffeuse et d'un père caporal-chef dans les Forces armées canadiennes qui aura différentes affectations au Canada et en Allemagne de l'Ouest pendant l'enfance et l'adolescence de Kim.

À 14 ans, Kim commence à travailler, à temps partiel, comme correctrice dans l'enseignement et comme aide dans une résidence pour personnes âgées.

Juste avant son dix-septième anniversaire, elle est admise à l'Université de Victoria en Colombie-Britannique. En 1980, elle y obtient un baccalauréat ès arts avec une majeure (en) en histoire et décide de poursuivre ses études à la Faculté d'éducation. Elle commence à enseigner pour payer ses études de droit. En 1984, elle obtient un diplôme de la Faculté de droit de l’Université Dalhousie, dans le programme de droit clinique.

La même année, elle commence à travailler pour la John Howard Society of Calgary. Elle travaillera ensuite pour la Société John Howard du Canada (en)[2].

À partir de , elle défend la cause des femmes incarcérées au poste de directrice générale de l’Association canadienne des Sociétés Elizabeth-Fry. Elle exerce ces fonctions jusqu'à l'annonce par le premier ministre Justin Trudeau de sa nomination au Sénat du Canada le .

Avocate et experte-conseil en droits de la personne[3], Kim Pate a enseigné aux facultés de droit de l’Université d’Ottawa, de l’Université Dalhousie et de l’Université de la Saskatchewan. En 2014 et en 2015, elle est titulaire de la chaire Sallows en droits de la personne de la Faculté de droit de l’Université de la Saskatchewan.

Au Sénat, elle est membre du Groupe des sénateurs indépendants.

Distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

Kim Pate a reçu des doctorats honorifiques du Barreau du Haut‑Canada, de l'Université d’Ottawa, de l'Université Carleton, de l'Université St. Thomas, de l'Université Nipissing et de l'Université Wilfrid-Laurier.

En 2009, elle reçoit le Prix « Les assises » de l'Association du Barreau canadien en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la promotion de l'égalité dans la profession juridique[4].

Kim Pate est également récipiendaire du Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire « personne[5] ».

Elle est membre de l’Ordre du Canada depuis 2015[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) « Episode 020: Sen. Kim Pate », sur Podcast or Perish (consulté le )
  2. (en) Colleen Anne Dell, Kim Pate: A Canadian Activist Working With and on Behalf of Women and Girls in Conflict with the Law, (lire en ligne)
  3. « Profil », sur lop.parl.ca (consulté le )
  4. (en) « Pate, Kim », sur Office of the President (consulté le )
  5. Condition féminine Canada Gouvernement du Canada, « 2011 - Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire « personne » - Condition féminine Canada », sur cfc-swc.gc.ca (consulté le )
  6. « Biographies », sur Premier ministre du Canada, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]