Kenta Izumi

Kenta Izumi
泉 健太
Illustration.
Izumi en 2022.
Fonctions
Président du Parti démocrate constitutionnel
En fonction depuis le
(2 ans, 4 mois et 30 jours)
Élection
Prédécesseur Yukio Edano
Représentant du Japon
En fonction depuis le
(8 ans et 3 jours)
Élection 24 avril 2016
Réélection 22 octobre 2017
31 octobre 2021
Circonscription 3e de Kyoto
Législature 47e, 48e et 49e
Prédécesseur Kensuke Miyazaki (ja)

(12 ans, 5 mois et 2 jours)
Élection 9 novembre 2003
Réélection 11 septembre 2005
30 août 2009
16 décembre 2012
14 décembre 2014
Circonscription 3e de Kyoto (2003-2012)
Kinki (2012-2016)
Législature 43e, 44e, 45e, 46e et 47e
Prédécesseur Shigehiko Okuyama (ja)
Successeur Kensuke Miyazaki (ja)
Biographie
Date de naissance (49 ans)
Lieu de naissance Sapporo (Hokkaidō, Japon)
Nationalité Japonaise
Parti politique PDJ (2000-2016)
PDP (2016-2017)
PE (2017-2018)
PDP (2018-2020)
PDC (depuis 2020)
Diplômé de Université de Ritsumeikan
Site web ikenta.net

Signature de Kenta Izumi泉 健太

Kenta Izumi (泉 健太, Izumi Kenta?), né le à Sapporo, est un homme politique japonais, membre du Parti démocrate constitutionnel (PDC). Représentant du Japon depuis 2003 pour la troisième circonscription de Kyoto, il dirige le PDC depuis le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Natif de Sapporo et diplômé de l'université de Ritsumeikan à Kyoto[1], Izumi est élu représentant du Japon pour la première fois en 2003 après une candidature infructueuse en 2000[2].

Au départ, Izumi est membre du Parti démocrate du Japon (PDJ). Il remplit plus tard le rôle de responsable des affaires parlementaires du Parti de l'espoir[3],[4]. Il est également adhérent du Parti démocrate du peuple (PDP) jusqu'en 2020, lorsqu'il rejoint le Parti démocrate constitutionnel (PDC)[5].

Izumi est élu président du PDC lors d'un scrutin interne le [5],[6],[7],[8],[9].

Prises de position[modifier | modifier le code]

Selon The Mainichi, Izumi est centriste et conservateur[10].

Amendements constitutionnels[modifier | modifier le code]

Bien qu'il s'oppose à toute modification de l'article 9 de la constitution japonaise, Izumi n'est pas hostile au principe de révision constitutionnelle en lui-même[11]. En ce qui concerne la sécurité nationale, il est défavorable à l'acquisition d'armes nucléaires et au développement d'une force de frappe[12].

Sujets de société[modifier | modifier le code]

Izumi est favorable au mariage homosexuel et à une loi protégeant les droits LGBT[13]. Il se prononce également pour la réduction de la dépendance du Japon à l'énergie nucléaire ainsi que l'augmentation des quotas de travailleurs étrangers, et estime par ailleurs qu'une femme devrait pouvoir monter sur le trône impérial[12].

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Izumi a apporté son appui à la politique du Premier ministre Fumio Kishida visant à soutenir l'Ukraine après que celle-ci a été envahie par la Russie en 2022, et également salué sa visite dans le pays (en) en , tout en l'invitant à revenir vite au Japon[14]. Il a cependant critiqué le choix de Kishida d'offrir une spatule à riz japonaise traditionnelle au président ukrainien Volodymyr Zelensky, jugeant le cadeau inapproprié face à l'urgence de la guerre[15]. Il a en outre dénoncé le président russe Vladimir Poutine pour avoir menacé d'employer des armes nucléaires[16], et rencontré l'ambassadeur ukrainien au Japon, Serhiï Korsounskyï, à l'occasion d'une collecte de fonds pour l'Ukraine[17].

Favorable au traité sur l'interdiction des armes nucléaires, Izumi encourage le Japon à « ouvrir la voie » vers son application à l'échelle mondiale[16]. Il s'est dit préoccupé par la présence de missiles américains sur le sol japonais et a demandé à ce que le dialogue entre le Japon et la Chine se poursuive pour réduire les tensions en Asie de l'Est, en soulignant les liens entre les deux pays : « Nous avons des liens historiques, culturels très anciens. Nous sommes voisins[16]. » Bien qu'il soutienne l'alliance américano-japonaise[16], Izumi se montre critique de l'accord de statut des forces passé avec les États-Unis et souhaite sa révision[18].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ja) « 泉健太・立憲民主党代表「北海道から平和と繁栄のために声を上げる!」 », Zaikai Sapporo,‎ (consulté le ).
  2. (ja) Ryūichi Yamashita, « 泉健太氏単独インタビュー「小学生から政治家にあこがれ」 », Asahi shinbun,‎ (consulté le ).
  3. (en) « Finance Ministry unit says it will probe Moritomo document-tampering allegation », The Japan Times, (consulté le ).
  4. (en) Tomohiro Osaki, « Tokyo Gov. Yuriko Koike quits as head of opposition Kibo no To », The Japan Times, (consulté le ).
  5. a et b (en) « Kenta Izumi elected leader of Japan's main opposition in runoff », Nikkei Asia, (consulté le ).
  6. (en) « Izumi Elected Japan Opposition CDP's New Leader », sur nippon.com, (consulté le ).
  7. (en) Eric Johnston, « Japan's main opposition party seeks to rebuild under new leader Kenta Izumi », The Japan Times, (consulté le ).
  8. (en) « Izumi elected leader of Japan's main opposition in runoff vote », The Mainichi, (consulté le ).
  9. (en) « Japan's largest opposition elects new leader », sur NHK World, (consulté le ).
  10. (en) « Editorial: New leader of Japan's opposition CDP faces rocky road to rejuvenate party », The Mainichi, (consulté le ).
  11. (ja) Taku Sugawara et Masahiro Zenkyō (dir.), « 泉 健太の詳細|候補者アンケート|zero選挙2021(衆議院選挙) », sur NTV,‎ (consulté le ).
  12. a et b (ja) « 立憲 近畿 泉健太|第49回衆院選 », Mainichi shinbun (consulté le ).
  13. (ja) « [NHK衆議院選挙]京都市伏見区・向日市など京都3区の候補者アンケート - 衆院選2021 », sur NHK,‎ (consulté le ).
  14. (en) Graham Russell et Justin McCurry, « A tale of two visits: Kishida and Xi tread starkly different paths on Ukraine », The Guardian, (consulté le ).
  15. (en) Shu Furukawa et Shihoko Abe, « Opposition parties attack PM Kishida for 'victory' gift to Ukraine leader », The Mainichi, (consulté le ).
  16. a b c et d (en) Jessica J. Lee, « Japan's Izumi makes first international appearance, draws firm contrast with hawks », Responsible Statecraft, (consulté le ).
  17. (en) Kyodo News, « Japan residents donate $17 million to relief fund for Ukraine », The Japan Times, (consulté le ).
  18. (en) Eric Johnston, « Decades on, text governing U.S. forces in Japan is yet to be revised », The Japan Times, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]