Kawanishi Baika

Baika
Vue de l'avion.
Vue de l'avion.

Constructeur Kawanishi Kokuki
Rôle Kamikaze
Statut Annulé
Nombre construits 0
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Maru Ka10
Nombre 1
Type Pulsoréacteur
Puissance unitaire 3,53 kN
Dimensions
Envergure 6,58 m
Longueur 6,97 m
Hauteur 3,99 m
Surface alaire 7,58 m2
Masses
À vide 750 kg
Carburant 600 kg
Avec armement 1 430 kg
Performances
Vitesse de croisière 485 km/h
Vitesse maximale 648 km/h
Plafond 2 000 m
Vitesse ascensionnelle 510 m/min
Rayon d'action 278 km
Charge alaire 188 kg/m2
Rapport poussée/poids 0,2 : 1
Armement
Interne 1 ogive de 250 kg

Le Kawanishi Baika (梅花?, « Fleur d'abricot ») est un avion kamikaze à pulsoréacteur, que l'empire du Japon n'a pas eu le temps de développer avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le conflit se termine avant même qu'un prototype ne soit construit.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Allemagne Nazie communique au Japon ses données techniques, notamment pour les détails du pulsoréacteur Argus As 014. Il est cependant incertain qu'elle ait transmis les données du V1, sans parler de celles du Fieseler Fi 103R (Reichenberg). Il est à noter que les rapports de renseignement militaire américains notent en que les Japonais connaissent le V-1, et un rapport indique que le Japon en a reçu un exemplaire en . Les rapports suggèrent également que les Japonais sont très intéressés par les techniques de propulsion du V-1.

Un document de l'armée américaine de 1946 décrit le Baika comme étant une copie du Reichenberg. Le rapport de cargaison du sous-marin japonais I-29 comptabilise un fuselage de V-1 comme inclus dans un envoi de matériel. Certains historiens japonais contemporains débattent sur les données du V-1 et du Fi 103R que les Japonais ont effectivement reçu, et si le Baika ne serait tout simplement pas une conception indépendante.

Le seul résultat tangible de la coopération Allemagne-Japon est cependant la construction de prototypes du pulsoréacteur Maru Ka10 qui motorise le Baika[1].

Variantes[modifier | modifier le code]

Type I
Un pulsoréacteur situé au-dessus de l'appareil, derrière le poste de pilotage, et avec un train d'atterrissage largable. Destiné à décoller de façon classique avec son propre moteur (éventuellement avec l'aide de propulseurs largables). L'appareil devait monter à une altitude de 2 000 m en min 55 s.
Type II
Similaire au Type I, mais avec le pulsoréacteur légèrement reculé, aucun train d'atterrissage. Destiné aux lancements sur porte-avions sous-marin.
Type III
Pulsoréacteur installé sur le ventre de l'appareil, aucun train d'atterrissage. Vraisemblablement, cette version devait être larguée dans les airs par des bombardiers moyens tels que le Mitsubishi G4M, le Nakajima G8N ou le Yokosuka P1Y.

Les illustrations acceptées du Baika proviennent du livre Kiku Gijutsu No Zenbo , de 1953, dans lequel le commandant Iwaya (l'homme qui a amené les données du Me 163 et du BMW 003 au Japon) fournit des dessins des trois versions du Baika, avec pour chacune un train d'atterrissage en place.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Appareils similaires :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]