Khampa Dzong

Fort de Khampa Dzong
Image illustrative de l’article Khampa Dzong
Le fort de Khampa Dzong en 1904, John Claude White (1853–1918)
Type Fort
Dzong du Tibet
Propriétaire initial Gouvernement tibétain
Destination initiale Place forte
Coordonnées 28° 16′ 49″ nord, 88° 31′ 19″ est
Pays Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Géolocalisation sur la carte : région autonome du Tibet
(Voir situation sur carte : région autonome du Tibet)
Fort de Khampa Dzong
La forteresse de Kampa Dzong vue depuis la plaine en contrebas, 1938

Khampa Dzong (variantes : Kampa, Gamba[1], Khamper Dzong ou Jong) est le nom d'un bourg tibétain situé au nord de la frontière avec l'état indien du Sikkim[2]. Une forteresse tibétaine (« dzong ») s'y dresse au sommet d'une falaise rocheuse.

Art et culture[modifier | modifier le code]

La fabrication traditionnelle de tapis tibétain aurait pris naissance à Khampa Dzong[3],[4].

Visites d'occidentaux[modifier | modifier le code]

En , le lieutenant-colonel de l'armée anglaise Francis Younghusband, traversa le col de Nathu La avec un corps expéditionnaire de cinq officiers et 500 soldats, pour les conduire jusqu'au village de Khampa Dzong[5]. L'objectif de l'expédition était de rencontrer des responsables chinois et tibétains pour discuter de la conclusion d'accords de non agression et de commerce. Au bout de cinq mois l'expédition fut rappelée, les responsables n'étant pas arrivés[6]. Cependant, le 9e Panchen Lama avait dépêché l'abbé de Shigatse à Khampa Dzong pour y rencontrer les représentants britanniques[7].

Il existe une photographie de la forteresse datant de 1904 par John Claude White, agent politique britannique au Sikkim qui participa à une expédition militaire britannique au Tibet[8].

Le village est décrit comme étant la capitale du district à l'occasion du passage de l'expédition britannique à l'Everest de 1922[9].

Une expédition allemande rapporta en 1939 plusieurs clichés pris par Ernst Schäfer de la forteresse[10].

En 1948, Arthur J. Hopkinson en prit une photographie lors de son séjour en tant que représentant politique indien[11].

Visite[modifier | modifier le code]

La visite des vestiges n'est pas autorisée en raison de la présence d'une garnison militaire à proximité[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) View over Khampa Dzong of the crest of the Himalaya
  2. (en) Arundhati Ray, Sujoy Das, Sikkim: a traveller's guide, Volume 2001.
  3. (en) Gyurme Dorje, Tibet handbook: with Bhutan.
  4. (en) Trinley Chodrak and Kesang Tashi, Of Wool and Loom, The Tradition of Tibetan Rugs.
  5. (en) John Powers, History as propaganda: Tibetan exiles versus the People's Republic of China, p. 80.
  6. Peter Hopkirk (trad. Gerald de Hemptinne), Le grand jeu : Officiers et espions en Asie Centrale, Bruxelles, Nevicata, , 569 p. (ISBN 978-2-87523-023-2)
  7. (en) An abbot on a mountain, The Telegraph (Calcutta), Opinion, Friday, January 20, 2006.
  8. (en) John Claude White, Kampa Dzong, Tibet, 1904, Royal Geographical Society, London, Great Britain.
  9. (en) 1924 Everest Expedition. Dans les années 1920 et 1930, les expéditions en route pour l'Everest passaient devant la forteresse.
  10. Die Deutsche Tibet-Expedition Ernst Schäfer (1938/39).
  11. (en) Arthur J. Hopkinson, Khampa Dzong, 1948, The British Museum, London, Great Britain.
  12. Au pied de l'Himalaya, Kampa Dzong, China, sur le site Travelpod, October 14, 2006.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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