Kamaishi

Kamaishi-shi
釜石市
Kamaishi
Hôtel de ville de Kamaishi
Blason de Kamaishi-shi Drapeau de Kamaishi-shi
Drapeau
Administration
Pays Drapeau du Japon Japon
Région Tōhoku
Préfecture Iwate
Démographie
Population 41 022 hab. (2008)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 39° 16′ 00″ nord, 141° 53′ 00″ est
Superficie 44 142 ha = 441,42 km2
Localisation
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Kamaishi-shi
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Kamaishi-shi
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Kamaishi-shi

Kamaishi (釜石市, Kamaishi-shi?) est une ville localisée dans la préfecture d'Iwate, au Japon

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue aérienne du centre de Kamaishi en 1977

C'est une localité typique du littoral à rias, constituée de petites agglomérations disséminées dans les nombreuses baies qui se succèdent le long de la côte.

Situation[modifier | modifier le code]

Kamaishi est située dans le sud-est de la préfecture d'Iwate, entre les monts Kitakami à l'ouest et l'océan Pacifique à l'est. La ville est à un peu moins de 300 kilomètres au nord de Fukushima et à 600 kilomètres au nord de Tokyo.

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2008, la population de Kamaishi était de 41 022 habitants, répartis sur une superficie de 441,42 km2 (densité de population de 92 hab./km2). La population était d'environ 40 000 personnes en 2011, avant le séisme du Tohoku. Le , on dénombre 32 609 habitants.

Cette population est en baisse continue par rapport aux 90 000 habitants des années 1960, quand les usines sidérurgiques tournaient à plein[1].

Climat[modifier | modifier le code]

Kamaishi a un climat subtropical humide caractérisé par des étés doux et des hivers froids. La température moyenne annuelle à Kamaishi est de 10,1 °C. La pluviométrie annuelle moyenne est de 1 453 mm, septembre étant le mois le plus humide[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Catastrophe de 2011[modifier | modifier le code]

Kamaishi a été très gravement endommagée par le séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku et le tsunami consécutif : 1 250 habitants ont été tués ou sont portés disparus et la ville a été en partie détruite. Au moins 4 des 69 sites d’évacuation indiqués et trois des 14 écoles de la ville étaient inondés. Sur les 2 900 élèves qui fréquentaient les écoles de la ville, cinq élèves du primaire ou du premier cycle du secondaire ont été tués ou sont portés disparus.

Le mur brise-lames s’est en grande partie effondré sous la première vague de 9 mètres de haut[3]. Ce brise-lames de protection long d'environ 2 km et de 63 m de profondeur avait été achevé en , après trois décennies de construction et un coût de 1,5 milliard de dollars. Il était reconnu par le Guinness World Records comme le brise-lames le plus profond du monde[4]. « Les vagues déviées du brise-lames et chargées en déchets, dont les débris du mur, sont également fortement suspectées d’avoir aggravé la situation au contact de la ville[5]. » Le brise-lames sera reconstruit malgré l'opposition d'une partie des habitants.

Depuis, la ville s'est relevée grâce à l'énergie de ses habitants. Une concertation avec des architectes et urbanistes a favorisé la participation des habitants aux décisions les concernant. Mais leur rôle était uniquement consultatif, du point de vue de l'administration[6].

Kamaishi a accueilli la Coupe du monde de rugby en septembre  2019, dans un stade flambant neuf pouvant accueillir 16 000 spectateurs pour l'occasion, avec des gradins démontables[7]. Après le passage du typhon Hagibis, les joueurs canadiens ont aidé les habitants à nettoyer la ville.

Transports[modifier | modifier le code]

La ville est desservie par la ligne Kamaishi de la JR East et la ligne Rias de la Santetsu. La gare de Kamaishi est la principale gare de la ville.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Personnalités[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kamaishi, Iwate » (voir la liste des auteurs).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Toyô Itô (trad. Myriam Dartois-Ako et Corinne Quentin), L'architecture du jour d'après, Les impressions nouvelles, (1re éd. 2012), 182 p., 21 cm (ISBN 978-2-87449-198-6), p. 45
  2. (ja) « 平年値(年・月ごとの値) » [« Valeur annuelle moyenne (valeur pour chaque année/mois) »], Agence météorologique du Japon (consulté le ).
  3. « Mais quand un tsunami géant a frappé le nord-est du Japon le 11 mars, le brise-lames s'est en grande partie effondré sous la première vague de 9 mètres de haut, laissant Kamaishi sans défense. Les vagues déviées du brise-lames sont également fortement soupçonnées d'avoir contribué aux vagues de 60 pieds (18 m) qui ont englouti les communautés au nord de celui-ci. » : Kantaro Suzuki, « Japan Revives a Sea Barrier That Failed to Hold », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. NY Times, 03-11-2011
  5. Diane Alalouf-Hall (doctorante en sociologie à l'Université du Québec à Montréal), « « Le miracle de Kamaishi » : les enseignements du tsunami de 2011 au Japon », Alternatives Humanitaires, no 10 « Innovations »,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Itô, 2014, p. 46
  7. Philippe Mesmer, « Coupe du monde de rugby 2019 : à Kamaishi, la renaissance passe par le ballon ovale », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Liste de jumelages entre la France et le Japon », sur www.clairparis.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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