KOMPSAT-3

Description de cette image, également commentée ci-après
Une vue d'artiste du satellite KOMPSAT-3.
Données générales
Organisation Drapeau de la Corée du Sud KARI
Constructeur Drapeau de la Corée du Sud KARI
Programme KOMPSAT
Domaine Observation de la Terre (imagerie)
Statut Opérationnel
Autres noms Arirang-3
Base de lancement Drapeau du Japon Tanegashima
Lancement 17 mai 2012 à 16 h 39 TU
Lanceur H-IIA
Durée 4 ans (mission primaire)
Identifiant COSPAR 2012-025B
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 980 kg
Plateforme KOMPSAT-3
Propulsion Propulsion chimique
Ergols Hydrazine
Contrôle d'attitude Stabilisé sur 3 axes
Source d'énergie Panneaux solaires
Puissance électrique 1 300 watts
Orbite
Orbite Héliosynchrone
Altitude 685 km
Période de révolution 98,5 minutes
Inclinaison 98,2°
Principaux instruments
AEISS Caméra haute résolution
(70 cm)

KOMPSAT-3 (acronyme de KOrean Multi-Purpose SATellite-3), appelé aussi Arirang-3 (en coréen : 아리랑 3호), est le troisième satellite d'observation de la Terre sud-coréen. Il dispose d'une caméra multispectrale fournissant des images en panchromatique avec un pouvoir de résolution de 70 cm. Il est placé en orbite en 2012.

Historique[modifier | modifier le code]

La Corée du Sud lance en 1995 son programme national de satellites d'observation de la Terre, qui est baptisé KOMPSAT. L'objectif est fournir des services pour différentes applications de télédétection telles que la réalisation d'un système d'information géographique national, le contrôle de ses ressources agricoles et le suivi des désastres naturels. KOMPSAT-3 est le troisième satellite du programme. Il est développé par l'Institut coréen de recherche aérospatiale (KARI), pour prendre la suite du satellite KOMPSAT-2 lancé en 2006. KOMPSAT-3 est placé en orbite avec le satellite japonais Global Change Observation Mission-W1 (GCOM-W1) le par un lanceur japonais H-IIA qui décolle de la base de lancement de Tanegashima[1].

Caractéristiques techniques du satellite[modifier | modifier le code]

Le satellite KOMPSAT-3 utilise une nouvelle plate-forme développée par l'Institut coréen de recherche aérospatiale (KARI). La masse au lancement est de 980 kilogrammes. De forme cylindrique, il est haut de 3,5 mètres pour un diamètre de 2 mètres. Le satellite est stabilisé sur 3 axes. Son orientation est déterminée à l'aide de viseurs d'étoiles, de capteurs solaires, de gyroscopes et d'une centrale à inertie. Les changements d'orientation sont réalisés à l'aide de roues de réaction et de magnéto-coupleurs. Une propulsion monergol utilisant de l'hydrazine est utilisée pour désaturer les roues de réaction et modifier l'orbite. L'énergie est fournie par trois ensembles de panneaux solaires déployés en orbite. Ceux-ci utilisent des cellules photovoltaïques qui produisent 1 300 watts. Les données sont transmises en bande S et en bande X. La durée de vie est de 4 ans minimum[2].

Orbite[modifier | modifier le code]

KOMPSAT-3 décrit une orbite héliosynchrone quasi circulaire avec les paramètres[2] :

  • Altitude moyenne : 685 km
  • Inclinaison : 98,2°
  • Période de révolution : 98,5 minutes
  • Passage au nœud ascendant : 13 h 30
  • Cycle orbital : 28 jours

Charge utile[modifier | modifier le code]

La charge utile est l'imageur « pushbroom (en) » (AEISS - Advanced Earth Imaging Sensor System) développé par l'Institut coréen de recherche aérospatiale (KARI) avec le support technique de Astrium Allemagne. Il permet l'acquisition d'image en haute et très haute résolution sur une emprise de 15 km. La partie optique est constituée par un télescope de type Korsch de 80 centimètres de diamètre avec une longueur focale de 8,6 mètres. Le satellite est programmable avec des angles de visée latérale de ± 45° et dans l'axe de ± 30°[2] :

Radiomètres de KOMPSAT-3
mode canal bande spectrale résolution spatiale bande large
multispectral 1 0,45-0,52 mm (bleu) 2,8 m 15 km
2 0,52-0,60 mm (vert) 2,8 m 15 km
3 0,63-0,69 mm (rouge) 2,8 m 15 km
4 0,76-0,90 mm (proche infrarouge) 2,8 m 15 km
panchromatique P 0,45-0,90 mm 0,7 m 15 km

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Brian Harvey, Henk H. F. Smid et Theo Pirard, Emerging space powers : The new space programs of Asia, the Middle East ans South America, Springer Praxis, (ISBN 978-1-4419-0873-5)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]