Kédougou (patrouilleur)

Kédougou
illustration de Kédougou (patrouilleur)

Type Patrouilleur hauturier
Classe OPV 45
Fonction Souveraineté maritime
Histoire
A servi dans Drapeau du Sénégal Marine sénégalaise
Chantier naval STX France, Lanester
Fabrication Aluminium
Commandé 2013
Lancement
Commission
Statut En service
Équipage
Commandant Capitaine de corvette
Gouye Sougoufara
Équipage 27
Caractéristiques techniques
Longueur 45,9 m
Maître-bau 8,4 m
Propulsion 2 Diesel Cummins KTA 50 M2
Puissance 2 × 1 397 kW
Vitesse 30 nœuds (55,5 km/h)
Caractéristiques commerciales
Passagers 8
Équipements 2 semi-rigides Ufast RIB 6.20 de 6,2 mètres
Caractéristiques militaires
Armement
Rayon d'action 2 000 nautiques (3 704 km) à 12 nœuds (22 km/h)
Carrière
Pavillon Sénégal
Port d'attache Dakar

Le Kédougou est un patrouilleur hauturier OPV 45 vendu par Raidco Marine et construit par STX France de Lanester pour la Marine nationale sénégalaise. Elle a réceptionné le navire au mois d'avril 2015 pour assurer des missions de souveraineté dans sa zone économique exclusive. Son nom provient d'une région administrative du sud-est du Sénégal.

Conception[modifier | modifier le code]

D'une longueur de 45,9 m sur 8,4 m de large, la coque du Kédougou est en acier et sa superstructures en aluminium afin de réduire sa masse et donc la puissance et la consommation requise par la propulsion. Il est constitué de deux moteurs diesel Cummins de 1 397 kW qui garantissent une vitesse de 30 nœuds (55,5 km/h) en pointe. Le navire est armé de trois canons de 20 mm ainsi que de deux mitrailleuses de 12,7 mm. Il peut déployer 2 embarcations rapides semi-rigides de 6,2 m d'une capacité de 5 à 7 personnes chacune grâce à une double rampe située à l'arrière du bâtiment. Il est doté d'une passerelle panoramique[1],[2],[3].

Fonctions[modifier | modifier le code]

La principale mission du Kédougou est d'assurer la souveraineté sénégalaise dans sa zone économique exclusive, laquelle s'étend sur 212 000 km2 le long de 700 km de côtes. Cette tâche nécessite toute la polyvalence du navire qui inclut la police des pêches, le contrôle de la pollution, la recherche, l'assistance et le sauvetage en mer, la lutte contre la piraterie, le terrorisme, la contrebande et les trafics illicites (de drogue et d'armes principalement). Il est capable de rester une dizaine de jours en opération sans ravitailler et atteindre jusqu'à 2 000 milles marins (3 704 km)[3],[1],[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Le navire est réceptionné par la Marine sénégalaise le . Avec l'arrivée de Macky Sall à la tête de l'État du Sénégal en 2012, cette unité s’inscrit dans la nouvelle stratégie du pays en faveur du renforcement de ses moyens navals pour assurer la souveraineté et la protection de ses eaux. L'achat de ce patrouilleur (en plus du Fouladou et du Ferlo) rentre également dans le cadre du renouvellement de la flotte sénégalaise qui compte de nombreux bâtiments issus des décennies 1970 et 1980[4].

En , le Kédougou est directement concerné lors d'une importante saisie de résine de cannabis sur un navire situé à 240 km des côtes sénégalaises[5].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Raidco achève le patrouilleur sénégalais Kedougou », sur meretmarine.com,
  2. a et b « Mise à l'eau du patrouilleur sénégalais Kédougou », sur meretmarine.com,
  3. a et b « Le patrouilleur Kedougou rejoint la flotte du Sénégal », sur Jeune Afrique,
  4. « La marine sénégalaise », sur meretmarine.com,
  5. « La Marine sénégalaise intercepte une grande quantité de haschich », sur french.china.org.cn,