Jules Moch

Jules Moch
Illustration.
Jules Moch en 1950.
Fonctions
Ministre français de l'Intérieur

(15 jours)
Président René Coty
Président du Conseil Pierre Pflimlin
Gouvernement Pflimlin
Prédécesseur Maurice Faure
Successeur Émile Pelletier
Ministre de la Défense nationale

(1 an et 30 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil René Pleven
Henri Queuille
Gouvernement Pleven I
Queuille III
Prédécesseur René Pleven
Successeur Georges Bidault
Vice-président du Conseil des ministres

(3 mois et 10 jours)
Avec Henri Queuille
Président Vincent Auriol
Président du Conseil Georges Bidault
Gouvernement Bidault II
Ministre de l'Intérieur

(2 ans, 2 mois et 14 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil Robert Schuman
André Marie
Robert Schuman
Henri Queuille
Georges Bidault
Gouvernement Schuman I
Marie
Schuman II
Queuille I
Bidault II
Prédécesseur Édouard Depreux
Successeur Henri Queuille
Ministre des Travaux publics,
des Transports et de la Reconstruction

(2 ans et 3 jours)
Président du Conseil Charles de Gaulle
Félix Gouin
Georges Bidault
Léon Blum
Paul Ramadier
Gouvernement De Gaulle II
Gouin
Bidault I
Blum III
Ramadier
Prédécesseur René Mayer
Successeur Christian Pineau
Député français

(4 ans, 3 mois et 27 jours)
Élection 25 novembre 1962
Circonscription 3e de l'Hérault
Législature IIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Cerf Lurie
Successeur Pierre Arraut

(13 ans et 29 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Hérault
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique SOC

(4 ans, 6 mois et 17 jours)
Élection 3 mai 1936
Circonscription Hérault
Législature XVIe (Troisième République)
Groupe politique SOC

(7 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 29 avril 1928
Réélection 8 mai 1932
Circonscription Drôme
Législature XIVe et XVe (Troisième République)
Groupe politique SOC
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (France)
Date de décès (à 92 ans)
Lieu de décès Cabris (France)
Nationalité Française

Signature de

Jules Salvador Moch (prononcer /ʒyl mɔk/) est un homme politique français, né le à Paris 16e et mort le à Cabris (Alpes-Maritimes). Il est ministre à plusieurs reprises sous la Troisième République et surtout la Quatrième République.

Biographie[modifier | modifier le code]

Milieu familial et formation[modifier | modifier le code]

Jules Moch en 1932.

D'origine juive, son père, le capitaine Gaston Moch[1], avait été le condisciple à Polytechnique du capitaine Alfred Dreyfus[2].

Lui-même est polytechnicien (promotion X 1912) et ingénieur en chef du Génie maritime militaire. À la déclaration de la guerre de 1914, il est incorporé dans le Génie. Il se bat en première ligne et reçoit la croix de Guerre. Il participe à la guerre des mines, est cité quatre fois mais, gazé, il finit la guerre dans un centre d'instruction. La paix revenue, il choisit le génie maritime.

Il adhère à la SFIO en octobre 1924 et est élu député de la Drôme de 1928 à 1936. Il s'impose comme l'un des meilleurs techniciens de la SFIO. Foncièrement anticommuniste, depuis un voyage en URSS en 1921, il n'hésite pas à écrire qu'une bonne partie de la doctrine marxiste est dépassée. En 1931, il se fait remarquer en suggérant, dans le cadre de l'affaire de l'Aéropostale, la liquidation de la compagnie aérienne éponyme, prise dans un scandale de corruption[3]. Les autres députés se rallient à sa position.

Ministre de Léon Blum et opposant aux accords de Munich[modifier | modifier le code]

Ayant perdu, aux législatives de , son mandat de député de la Drôme[4], Jules Moch ne participa pas officiellement au premier gouvernement du Front populaire, mais Léon Blum le nomme Secrétaire général du gouvernement. À ce titre il participe à tous les Conseils des ministres et conseil de Cabinet[5]. Il coordonne les actions transversales comme l'aide à l'Espagne républicaine (ventes fictives d'armes vers d'autres pays, qui se retrouvaient en Espagne et transit des brigades internationales). Il préside un petit comité qui groupe Gaston Cusin représentant Vincent Auriol, ministre des Finances, et Jean Moulin représentant Pierre Cot, ministre de l'Aviation[6].

En 1937, à la faveur d'une élection partielle, il retrouve un siège de député, dans l'Hérault, et Léon Blum l'appelle au gouvernement, le , comme sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil, puis, en mars-avril 1938, dans le second cabinet, comme ministre des Travaux publics et des Transports.

En octobre 1938, il s'oppose aux accords de Munich, et ne vote leur ratification à la Chambre des députés que par discipline de parti, cédant notamment à l'insistance de Léon Blum. Il fut ensuite, avec Léon Blum, un des animateurs de la tendance de la SFIO prônant la fermeté face à Hitler ; il s'oppose ainsi à Marceau Pivert.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1938, officier de marine et convaincu que toutes les reculades devant Hitler ne feront que convaincre ce dernier de faire la guerre, et, voulant être combattant, il demande à l'amiral Darlan, chef d'état-major de la Marine, d'être mobilisable malgré ses 45 ans. Il accepte d'effectuer une période militaire d'un mois, mi , pour sa formation sur les matériels modernes. Il y devient alors capitaine de corvette.

La guerre déclarée, il est incorporé dans la Marine, sa première mission est de superviser la démagnétisation de la flotte (pour éviter les mines magnétiques), puis il est affecté au navire amiral de la flotte de Méditerranée, le croiseur Émile Bertin.

Cette flotte est transférée en Écosse pour soutenir le débarquement en Norvège. Il est muté sur l'escorteur Maillé-Brézé (ces deux navires sont très endommagés alors qu'il n'est pas à bord). Pour son action pour la démagnétisation de la Flotte il est nommé capitaine de frégate[7].

Muté au Centre de recherche de la Marine de Toulon, il passe à Bordeaux où le gouvernement s'est replié et rencontre Darlan qui, devenu défaitiste, le déçoit. Il va à Alger pour mettre à l'abri les documents secrets du Centre de recherche. De retour à Toulon, il apprend l'Armistice.

Le , il fait partie des quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est pour cette raison surveillé par Vichy, qui le fait même arrêter le . Il est incarcéré à Pellevoisin (Indre), en compagnie de Vincent Auriol, Marx Dormoy, Georges Mandel et Paul Reynaud, puis transféré à Aubenas et à Vals-les-Bains.

Au début de 1941, il est libéré par l'amiral Darlan. Il entre alors dans la Résistance, participe à X-Libre[8], un groupe de résistants de Polytechnique, et crée le mouvement 1793, qui se livre à des sabotages dans l'Aude et l'Ardèche.

Ayant demandé son transfert à Londres pour être intégré dans les Forces navales françaises libres, de nombreux contretemps l'obligent à passer par l'Espagne et il perd 4 mois. Il est déçu par de Gaulle car il estime que celui-ci n'a pas bien compris ce qu'était la Résistance intérieure. Il expose au Général que le Comité d'action socialiste est derrière lui « non parce qu'il est général mais bien qu'il le soit[9]. »

L'amiral Auboyneau lui demande de créer une école de formation accélérée à l'artillerie de marine. Il effectue au nom du général de Gaulle des missions au Liban et en Afrique noire, ce qui lui vaut d'être nommé capitaine de vaisseau.

Informé du futur débarquement en Provence, il obtient, sans en parler au général de Gaulle, son incorporation sur le croiseur Émile Bertin remis en état, comme directeur de l'artillerie. Instruit sur les procédures d'appui-feu américaines, cette incorporation permet l'inclusion du croiseur dans la division navale américaine désignée pour soutenir la vague d'assaut de la plage de Saint-Raphaël (zone CAMEl, 36e division d'infanterie américaine)[10],[11].

Son fils André, lieutenant au 6e bataillon de chasseurs alpins et dirigeant un groupe de résistants, meurt en combattant en à Corenc en Isère[12],[13].

Député et ministre de la Quatrième République[modifier | modifier le code]

Il est membre de l'Assemblée consultative à Alger et Paris (1944), puis des deux Assemblées nationales constituantes (1945-1946) puis de l'Assemblée nationale (1946-1958 et 1962-1967). À huit reprises, il est ministre pendant la Quatrième République : Travaux publics et Transports (1945-1947), Intérieur (1947-1950), Défense (1950-1951). Jules Moch est vice-président du conseil de 1949 à 1950.

De 1951 à 1960, Jules Moch est le délégué de la France à la Commission du désarmement de l'ONU, et refuse, pour cette raison, d'entrer dans un gouvernement.

Il fait exception à ce principe pour entrer dans l'éphémère gouvernement Pierre Pflimlin de , comme ministre de l'Intérieur. Mais le gouvernement se heurte au putsch d'Alger, et Jules Moch ne peut que constater l'impuissance de son action sur une administration policière soumise aux pressions et émotions putschistes. Ainsi échoue-t-il à faire reprendre la Corse par les CRS qu'il y a envoyés.

Fonctions ministérielles[modifier | modifier le code]

Au ministère des Transports[modifier | modifier le code]

Comme ministre des Transports, il contribue à la reconstruction des chemins de fer, des ports, des routes et de l'aviation.

Ministre de l'Intérieur[modifier | modifier le code]

Jules Moch (à droite) avec Levi Eshkol en Israël (1957).

En 1947, il est nommé ministre de l'intérieur en vue de se confronter aux grèves de novembre-, qui font suite à l'arrestation de militants communistes à Marseille puis l'assassinat d'un jeune manifestant par des mafieux du quartier « chaud ». Dans un contexte de pénurie générale, de stagnation des salaires et de répression syndicale dans le bassin minier du Nord, la majorité « unitaire » de la CGT reprend ce mouvement sous son égide, et la confrontation s'amplifie. Jules Moch montre une grande fermeté pour assurer la reprise du travail[14],[15]. Le point d'orgue des troubles se situe dans la nuit du 2 au , lorsque des saboteurs provoquent le déraillement du train Paris-Tourcoing, occasionnant ainsi 16 morts et environ trente blessés[14],[16],[17]. Pour l'historien Philippe Robrieux, « l'initiative de ce déraillement revient à d'anciens activistes de la clandestinité qui croyaient ainsi arrêter un train de CRS »[18]. Quelle que soit l'origine de cette attaque, elle est dénoncée par tous les partis.

Le coup de Prague de suscite de vives inquiétudes et fait craindre des événements comparables en France[19]. Pour rationaliser son dispositif, Jules Moch crée grâce à la loi du les inspecteurs généraux de l'administration en mission extraordinaire (IGAME), qui préfigurent les premiers préfets régionaux et la mise en place ultérieure d'une administration territoriale au niveau régional[20].

Le , Henri Queuille, président du Conseil (de tendance radicale) depuis le — il forme le cinquième cabinet de la Troisième Force depuis l'éviction des ministres communistes en mars 1947 et la fin du tripartisme —, dénonce le « caractère insurrectionnel » des grèves en cours dans les mines. Ces nouvelles grèves, qui prennent des allures révolutionnaires notamment dans les charbonnages du Nord, sont déclenchées en octobre 1948 par la CGT en raison d'un retard des salaires sur les prix de plus de 30 % — l'inflation étant alors un mal chronique malgré l'aide américaine — et de la suppression des avantages acquis à la Libération, décidée par le ministre de l'Industrie, Robert Lacoste[21].

Pour contrer la grève, Jules Moch mobilise 60 000 CRS et soldats, qui se heurtent aux 15 000 grévistes retranchés dans les puits, et leur imposent, fin novembre une cuisante reprise du travail. À la faveur de la lassitude des travailleurs et des divisions des syndicats, la répression est sévère, avec plus de 3 000 licenciements, six morts et de nombreux blessés[22]. Les communistes gardent contre Jules Moch un profond ressentiment[23].

Règlement judiciaire des grèves de 1948[modifier | modifier le code]

Très tardivement, en 2011, plus de vingt ans après le décès de Jules Moch, la cour d'appel de Versailles[24] a reconnu l’illégalité de ces licenciements pour faits de grève. Dix-sept mineurs, survivants de la grande grève de 1947, ont obtenu, chacun, une indemnisation de  30 000 euros[25],[26]. Le pourvoi en cassation demandé par Christine Lagarde, alors ministre de l'Économie, a abouti à l'annulation de la condamnation des Charbonnages de France pour licenciements abusifs[27].

En , Christiane Taubira, ministre de la Justice, demande au ministre des Finances, Michel Sapin, l'indemnisation des mineurs grévistes et de leurs ayants droit[28].

À la Défense et aux Affaires étrangères[modifier | modifier le code]

Au ministère de la Défense, il contribue à la modernisation de l'armée, met sur pied la participation française à la guerre de Corée et contribue à la mise en œuvre de l'OTAN. Alors qu'il est rapporteur de la Commission des affaires étrangères, il s'oppose cependant à la Communauté européenne de défense, ce qui lui vaut d'être exclu temporairement de la SFIO le .

Acteur de l'alliance diplomatique et militaire franco-israélienne[modifier | modifier le code]

En 1947, comme ministre de l'Intérieur, il fait autoriser les escales en Corse des avions américains alimentant clandestinement en armes la Haganah et l'Irgoun[29], organisations paramilitaires sionistes en Palestine. Il facilite, par ailleurs, le transit par la France des Juifs en partance pour Israël. Combattant la tendance qu'il décèle de la part du Quai d'Orsay à ménager la Ligue arabe, Jules Moch prône le soutien à l'État d'Israël, et contribue à façonner l'un des traits dominants de la diplomatie de la Quatrième République.

C'est Jules Moch, qui, en , dans le cadre de son mandat à l'ONU, rend publique la secrète et intense coopération militaire franco-israélienne dans le domaine du nucléaire[30].

Au même moment, et aligné en cela sur la position de Pierre Mendès France, Jules Moch prend ses distances avec la campagne franco-anglaise de Suez, menée par Guy Mollet en coordination avec le gouvernement israélien, estimant notamment que Nasser n'est pas « le nouvel Hitler »[31].

Dirigeant de la Troisième Force[modifier | modifier le code]

Il combat à la fois les gaullistes (RPF) et les communistes (PCF) et est un des leaders de la Troisième Force, sous la Quatrième République et dans les premières années de la Cinquième.

Battu par un candidat UNR aux élections législatives de 1958, il redevient député en 1962 grâce à un accord départemental[32] passé entre le PCF et la SFIO qui retire son candidat Raoul Calas (député de l'Hérault de 1946 à 1951 et de 1956 à 1958) arrivé en tête[33] au premier tour du scrutin. Jules Moch se justifie en déniant à ce soutien toute portée politique stratégique, au-delà de la coalition des « non » au gaullisme[34].

En 1967, il ne se représente pas et se retire de la vie politique. La circonscription est reprise par le PC. Jules Moch se consacre notamment à ses livres, à des conférences internationales scientifiques et au projet de pont sur la Manche, plus coûteux mais plus rentable qu'un tunnel.

Opposant à l'Union de la gauche[modifier | modifier le code]

Issu de la génération socialiste qui est marquée par le stalinisme, la guerre froide et les combats anticommunistes, Jules Moch prend une position hostile à l'Union de la gauche dans les années 1970 ; il démissionne pour ces raisons du Parti socialiste le . En 1977, alors que François Mitterrand engrange les succès de sa stratégie d'union, Jules Moch affiche sa position d'opposant irréductible en publiant son dernier ouvrage politique : Le Communisme, jamais ![35].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Au gouvernement[modifier | modifier le code]

À l’Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

  • Député (SFIO) de la Drôme (1928-1936)
  • Député (SFIO) de l'Hérault (1937-1941, 1945-1958, 1962-1967)

Publications[modifier | modifier le code]

  • La Russie des Soviets, Paris : éd. Île-de-France, 1925.
  • Socialisme et rationalisation, L'Eglantine, Bruxelles, 1927.
  • Le Rail et la Nation, Paris : Librairie Valois, 1931.
  • Capitalisme et Transports, Paris : Librairie Valois, 1932.
  • L'Espagne républicaine : l'œuvre d'une révolution, Paris : éd. Rieder, 1933 (avec Germaine Picard-Moch).
  • Arguments socialistes, éd. de la Liberté, 1945.
  • Le Communisme et la France, Société parisienne d'imprimerie, 1948.
  • Confrontations (Doctrines - Déviations - Expériences - Espérances), éd. Gallimard, 1952 ; nouv. éd., Socialisme à l'ère atomique. Nouvelles confrontations, éd. Plon, 1974.
  • Yougoslavie, terre d'expérience, éd. du Rocher, Monaco, 1953.
  • Alerte, le problème crucial de la Communauté Européenne de défense, éd. Robert Laffont, 1954.
  • La Folie des hommes (au sujet de la bombe atomique), éd. Robert Laffont, 1955.
  • URSS : les yeux ouverts, éd. Robert Laffont, 1956.
  • Washington D. Smith, banquier de Wall Street, éd. Robert Laffont, 1957.
  • En retard d'une paix, éd. Robert Laffont, 1958.
  • Socialisme vivant : dix lettres à un jeune, éd. Robert Laffont, 1960.
  • En 1961, paix en Algérie, éd. Robert Laffont, 1961.
  • Le Pont sur la Manche, Paris, éd. Robert Laffont, 1962, 248 pages.
  • Non à la force de frappe, éd. Robert Laffont, 1963.
  • Histoire du réarmement allemand depuis 1950, éd. Robert Laffont, 1965.
  • Rencontres avec Darlan et Eisenhower, éd. Plon, 1968.
  • Destin de la paix, Le Mercure de France, 1969.
  • Rencontres avec Léon Blum, éd. Plon, 1970.
  • Le Front populaire : grande espérance, éd. Perrin, 1971.
  • Rencontres avec Charles de Gaulle, éd. Plon, 1971.
  • Une si longue vie, éd. Robert Laffont, 1976.
  • Le Communisme, jamais !, éd. Plon, 1977.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 16/326/1893, avec mention marginale du décès (consulté le 5 juillet 2012).
  2. Jean-Claude Maitrot, « Moch Jules (1893-1985) », sur universalis.fr, Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  3. Nicolas Neiertz, « Argent, politique et aviation. L'affaire de l'aéropostale (1931-1932) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 24, no 1,‎ , p. 29–40 (DOI 10.3406/xxs.1989.2183, lire en ligne, consulté le ).
  4. Battu par le candidat radical, M. Pecherot notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale.
  5. Jules Moch, Une si longue vie, Paris, Robert Laffont, , page 113.
  6. Une si longue vie, p. 132.
  7. Une si longue vie, pages 156-160.
  8. Bernard Lévi, « Une racine d'X-Résistance : le groupe X-Libre (1941-1944) », La Jaune et la Rouge, no 601,‎ , p. 52-53 (lire en ligne).
  9. Une si longue vie, page 168.
  10. « Dragoon », Magazine 39-45, N°97/98,‎ .
  11. « Emile-Bertin ».
  12. « Corenc en 1939-1945 » sur le site de l'AJPN.
  13. Une place porte le nom d'André Moch à Corenc, en Isère où un monument commémoratif rappelle le combat.
  14. a et b Mencherini 2017.
  15. Méchoulan 1999, p. 239.
  16. Méchoulan 1999, p. 240.
  17. « “Un sabotage” : en 1947, à Agny, l’attentat du train postal coûtait la vie à vingt personnes », sur La Voix du Nord (consulté le ).
  18. Philippe Robrieux, Histoire intérieure du Parti communiste (tome 2), Fayard, , 253 p.
  19. Méchoulan 1999, p. 251.
  20. Méchoulan 1999, p. 248-249.
  21. « La face obscure du socialisme », entretien, marianne.net, 4 mai 2014.
  22. Pierre Outteryck, « La grève des mineurs de 1948 », site CGT [PDF].
  23. Les députés communistes l'accueillent à l'Assemblée au cri de « Heil Hitler » : Joël Kotek, Dan Kotek, L'Affaire Lyssenko, Paris, Éditions Complexe, 1986 (ISBN 978-2870271872), p. 126-127.
  24. CA de Versailles, jugement du 10 mars 2011.
  25. Laurence Mauriaucourt, « Grève de 1948 : charbons gagnants », humanite.fr, 21 mars 2011.
  26. Delphine Saubaber, « Justice pour les mineurs grévistes de 1948 », lexpress.fr, 2 avril 2011.
  27. Camille Raad, « Nouveau coup dur pour les mineurs grévistes de 1948, qui résistent encore », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, (consulté le ).
  28. AFP, « Mme Taubira veut indemniser des mineurs grévistes de 1948 », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  29. Charles Reich « Jules Moch », sur le site du judaïsme alsacien.
  30. Jérémy Sebbane, Pierre Mendès France et la question du Proche-Orient : (1940-1982) lire en ligne.
  31. Site du judaïsme alsacien.
  32. L'accord, motivé par « la gravité de la situation politique et des menaces précises qui pèsent sur les libertés fondamentales des citoyens en raison des visées dictatoriales du régime gaulliste » (affiche reproduite dans Les Cahiers du communisme de décembre 1962), concerne le désistement du socialiste Alfred Crouzet en faveur de Paul Balmigère dans la circonscription de Béziers-Bédarieux et de Raoul Calas en faveur de Jules Moch dans la circonscription de Sète-Pézenas.
  33. « Notes sur le second tour des élections législatives de novembre 1962 », Revue française de science politique, année 1963, no 2, p. 320 [1].
  34. Dans l'interview qu'il accorde au quotidien communiste La Marseillaise entre les deux tours de scrutin (édition du 22 novembre 1962), Jules Moch déclare notamment : « Si je veux remercier Calas et ses amis pour leur geste politique, ce ne sont pas ses conséquences locales immédiates qui doivent retenir notre attention. Peu importe ce qui se passe dans une circonscription : ce qui compte, c'est l'évolution sur le plan national. Or en de multiples coins du pays des ententes de formes d'ailleurs diverses se nouent qui ont toutes un trait commun : il s'agit de faire échec au plus grand nombre possible de candidats de l'U.N.R. » (Cahiers du communisme, décembre 1962, p. 48).
  35. « Avant-propos », Jules Moch, Le communisme, jamais !, Plon, 1977

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]