Jules Lefebvre

Jules Lefebvre
Portrait photographique par Paul Boyer en 1900.
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Sépulture
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Jules Joseph LefebvreVoir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales
Chloé, La Vérité, Nymphe et Bacchus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Jules Lefebvre
Signature dans son dossier de Légion d’honneur.
Sépulture au cimetière Montmartre.

Jules Lefebvre, né le à Tournan-en-Brie et mort le [1] à Paris, est un peintre français.

Professeur à l'École des beaux-arts de Paris et à l'Académie Julian, il est considéré comme un des représentants de l'art académique en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Venant de Seine-et-Marne, la famille de Jules Joseph Lefebvre s'établit à Amiens vers 1836. Son père y exerce la profession de boulanger. L'enfant fréquente l'école communale de dessin où son professeur, Joseph Fusillier, remarque son talent. Jules Lefebvre entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1852 dans l'atelier de Léon Cogniet. Son père n'ayant pas les moyens de l'entretenir à Paris, fait appel à la ville d'Amiens qui lui alloue une bourse afin qu'il puisse se consacrer tout entier à la peinture.

Il remporte le grand prix de Rome en 1861 avec une peinture intitulée La Mort de Priam[2].

Peintre et professeur[modifier | modifier le code]

Jules Lefebvre expose 72 portraits dans les Salons parisiens entre 1855 et 1898. En 1891, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts.

Enseignant à l'Académie Julian, professeur réputé et sympathique, il a de nombreux élèves, dont le peintre paysagiste d'origine écossaise William Hart, des peintres américains tels que Childe Hassam, Frank Weston Benson, Edmund Charles Tarbell et John Noble Barlow, ainsi que les peintres français Georges Rochegrosse, Henri-Lucien Doucet, Gaston Darbour, Adolphe Déchenaud, Camille Bourget, Blanche Paymal-Amouroux, Georges Levreau et Marie Antoinette Marcotte, le sculpteur français Paul Landowski, les portraitistes Gustave Brisgand, Marie Bermond et le peintre belge Fernand Khnopff.

Il a son atelier au 5, rue La Bruyère à Paris[3].

Jules Lefebvre dans son atelier entre 1885 et 1890, photographie anonyme, New York, Frick Collection.

Peintre du nu féminin[modifier | modifier le code]

Jules Lefebvre est connu principalement pour ses nus féminins, genre dans lequel il rivalise avec William Bouguereau. Il fait sensation en 1868 avec une Femme couchée. Son œuvre la plus célèbre est sans doute La Vérité, une femme nue sortant d'un puits portant un miroir à bout de bras (Paris, musée d'Orsay). On peut citer également, en 1890, Lady Godiva[Note 1]. (Amiens, musée de Picardie). Parmi ses meilleurs portraits figurent ceux de M. L. Reynaud et celui du Prince impérial (1874).

Il peint également les plafonds de l'hôtel Vanderbilt à New York, de la cour de cassation, et du salon des Lettres à l'hôtel de ville de Paris[4].

Artiste critiqué[modifier | modifier le code]

Jules Lefebvre meurt des suites d'une longue maladie le [5], dans son hôtel de la rue La Bruyère à Paris. Les articles de presse parus à cette occasion reflètent à la fois le respect dû à un artiste reconnu et une certaine condescendance, voire une franche critique, envers un artiste académique passé de mode. Le Gil Blas fut le plus sévère : « Jules Lefebvre était un grand mauvais peintre. Et ses élèves s'étonnaient qu'un patricien mou, lâche, inconsistant, fût en même temps un homme exigeant, autoritaire et roide dans les formes […]. La carrière de Jules Lefebvre fut d'ailleurs laborieuse. »

Inhumation au cimetière de Montmartre[modifier | modifier le code]

Jules Lefebvre est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre, 14e division, chemin Saint-Éloy[6].

Sa tombe, œuvre de l'architecte Samson, est ornée d'un buste et d'un bas-relief en marbre, La Vérité, de Maurice Lefebvre et du sculpteur Ernest Dubois. Le Gaulois du consacra un article à l'inauguration du monument : « L'histoire de ce monument est des plus émouvantes. Il fut commencé, voici trois ans, par M. Maurice Lefebvre, fils du célèbre peintre, un jeune sculpteur de grand talent que la mort impitoyable a ravi prématurément à l'art. À cette époque, la santé de Jules Lefebvre inspirait les plus vives inquiétudes, et Mme Jules Lefebvre, pressentant la fin prochaine de son mari, avait demandé au jeune statuaire de préparer le monument de son père. L'œuvre était presque terminée lorsque, soudainement, le jeune artiste tomba malade et mourut, précédant de quelques mois son père au tombeau. Deux amis du maître, M. Ernest Dubois, qui fut le professeur de M. Maurice Lefebvre, et l'architecte Samson, se chargèrent, dans une pieuse et touchante pensée, de mettre à point le monument inachevé. C'est ce monument qui a été inauguré en présence seulement de la famille Lefebvre et de quelques intimes. »

Récompenses, distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Tableau Titre Date Dimensions Notes Lieu de conservation
Abraham lavant les pieds aux trois anges 1854 32,5 x 40,5 cm Paris, École nationale supérieure des beaux-arts
Figure peinte 1854 81 x 65 cm Paris, École nationale supérieure des beaux-arts
Portrait de Monsieur Fitzgerald 1855 143 x 104 cm Cambrai, musée municipal
Portrait de Madame Auguste L. 1857 72,5 x 59 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
L'Origine du chapiteau corinthien 1858 38 × 46 cm Paris, École nationale supérieure des beaux-arts
Thétis consolant Achille 1858 32,5 x 40,5 cm Paris, École nationale supérieure des beaux-arts
La Contemplation 1858 55 x 46 cm Paris, École nationale supérieure des beaux-arts
Adam et Eve découvrant le corps d'Abel 1858 Localisation inconnue
Portrait de Monsieur Auguste L. 1859 72,5 x 59 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Coriolan se réfugie chez Tullus, roi des Volsques 1859 Amiens, musée de Picardie
Portrait du père de l'artiste 1859 61 x 50 cm Amiens, musée de Picardie
Portrait de la mère de l'artiste 1860 61,1 x 50,5 cm Amiens, musée de Picardie
Sophocle accusé par ses fils 1860 114 x 146 cm Amiens, musée de Picardie
La Mort de Priam 1861 114 × 146 cm Paris, École nationale supérieure des beaux-arts
La Rieuse 1861 66 × 51 cm Amiens, musée de Picardie
Théodore Dubois
(portrait du compositeur)
1863 dimensions inconnues Exposé à Paris en 1912 (Grand Palais ?) Reims, Musée des beaux-arts[8]
Cavalier samnite
(copie d'après une fresque romaine)
vers 1862-1866 92 × 92 cm Paris, musée d'Orsay
La Charité romaine 1863 155 × 133 cm Melun, hôtel de Ville
Nymphe et Bacchus 1864 188 × 133 cm Paris, musée d'Orsay
Jeune homme peignant un masque grec 1865 34,9 × 22 cm Valenciennes, musée des beaux-arts
Portrait d'Antonio, modèle italien 1865 56 x 46 cm Nemours, château-musée
La Cène
(d'après Andrea del Sarto)
1866 Paris, École nationale supérieure des beaux-arts
Jeune homme peignant un masque antique 1867 182,2 × 120,2 cm Auxerre, musée d'art et d'histoire
Femme couchée 1868
Le Prince impérial 1870 56 × 46,5 cm Compiègne, musée national du château
La Vérité 1870 264 x 112 cm Musée Paris, musée d'Orsay
La Cigale 1872 186,7 × 123,8 cm Melbourne, National Gallery of Victoria
Odalisque 1874 102,4 × 200,7 cm Art Institute of Chicago
Esclave avec un plat de fruits 1874 92,3 × 65,5 cm Gand, musée des beaux-arts
Étude pour Chloé 1875 28,2 × 14 cm Omaha, Joslyn Art Museum
Chloé 1875 260 × 140 cm Melbourne, hôtel Young & Jackson
Rêve 1875 Localisation inconnue
Marie Madeleine dans la grotte 1876 71 × 113 cm numéro d'inventaire : ГЭ-4841 Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage
Pandore 1877 132 × 63 cm Buenos Aires, Museo Nacional de Bellas Artes
Graziela 1878 200 × 112,4 cm New York, The Metropolitan Museum of Art
Nymphe entrant dans la Source 1878 Localisation inconnue, autrefois au musée de Boulogne-sur-Mer
Portrait de Louis-Napoléon Bonaparte, prince impérial vers 1879 Versailles, musée national du château
Le Matin 1879 118,7 × 75,6 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Baigneuse ou Nymphe 1879 25 × 18 cm Pau, musée des beaux-arts
Diane 1879 30,5 x 26,7 cm New York, Dahesh Museum of Art
Diane surprise 1879 279 x 371,5 cm Buenos Aires, Museo Nacional de Bellas Artes
Portrait du cardinal de Richelieu
(d'après Philippe de Champaigne)
vers 1880 226 x 155 cm Amiens, musée de Picardie
Portrait de Louis XIII
(d'après Philippe de Champaigne)
vers 1880 226 x 155 cm Amiens, musée de Picardie
Esquisse pour la chambre de Vanderbilt's House vers 1880 45,7 × 63,2 cm Baltimore, Museum of Art
L'Innocence 1880 120 × 77,5 cm Rome, Villa Médicis, Académie de France à Rome
La Vérité Ovale du plafond de la Grand-chambre de la Cour de cassation Paris, palais de Justice
Le Crime Ovale du plafond de la Grand-chambre de la Cour de cassation Paris, palais de Justice
La Servante 1880 128 x 82,5 cm Istanbul, Pera Museum
Portrait de Julia Foster Ward 1880 St. Petersburg (Floride), Museum of Fine Arts
Une Japonaise 1882 130,8 × 90,2 cm Norfolk, Chrysler Museum of Art
Ondine 1882 151 x 92,5 cm Budapest, musée des beaux-arts
La Palette de l'artiste 1882 Baltimore, Museum of Art
Psyché 1883 250 × 170 cm Localisation inconnue
L'Aurore 1884 206 x 108 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Portrait d'Edith Warren Miller 1885 70,7 x 50,5 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Portrait de Madame Guy 1885 113,5 x 82,5 cm Amiens, musée de Picardie
Portrait de Frédéric Petit après 1885 74 x 57,5 cm Amiens, musée de Picardie
Mignon 1886 65,4 × 40,6 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Un moment pensif 1886 88,9 x 58,4 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Jeune fille assise vers 1887 55,2 x 38,4 cm Cambridge, Fogg Art Museum
Rachel 1888 57,2 × 28,6 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Portrait de Maurice, fils de l'artiste 1888 131 x 90 cm Amiens, musée de Picardie
L'orpheline 1888 47,7 x 32,5 cm Hartford, Wadsworth Atheneum
Le Printemps vers 1890 141 x 86,4 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Lady Godiva 1890 620 × 390 cm Amiens, musée de Picardie
Portrait de Monsieur Guy 1891 127 × 96 cm Amiens, musée de Picardie
Les Muses parisiennes vers 1891 - 1896 38 x 41 cm Esquisse pour le Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville de Paris Paris, Petit Palais
L'Inspiration vers 1891 - 1896 18,6 x 8,5 cm Esquisse pour le Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville de Paris Paris, Petit Palais
La Méditation vers 1891 - 1896 18,6 x 8,5 cm Esquisse pour le Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville de Paris Paris, Petit Palais
Les Muses parisiennes Caisson carré du plafond du Salon des Lettres à l'hôtel de Ville de Paris Paris, hôtel de ville
L'Inspiration ou La Poésie Caisson rectangulaire du plafond du Salon des Lettres à l'hôtel de Ville de Paris Paris, hôtel de ville
La Méditation ou L'Histoire Caisson rectangulaire du plafond du Salon des Lettres à l'hôtel de Ville de Paris Paris, hôtel de ville
Judith 1892 92,5 x 61 cm Collection particulière
Portrait de la comtesse Oswald de Kerchove de Denterghem 1898 157,8 x 93,3 cm Gand, musée des beaux-arts
Portrait du comte Oswald de Kerchove de Denterghem 1898 135,2 x 114,8 cm Gand, musée des beaux-arts
Portrait d'Édouard Corroyer 1898 130,5 x 115,5 cm Amiens, musée de Picardie
Yvonne, portrait 1901 148 x 117 cm Paris, musée d'Orsay
Portrait d'Alexander Agassiz 1901 148,2 x 100,5 cm Cambridge, Harvard Art Museums
La Vestale 1902 190,5 x 135,9 cm Amiens, musée de Picardie
Giovannina 1907
Lady Godiva 1907 41,6 x 37,5 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
L'Abandonnée 1908
La Vestale condamnée 1909
Clémence Isaure 67,4 x 54,6 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Portrait d'un ottoman 61 x 51 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
La Cape rouge 56,8 x 46,7 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Beauté méditerranéenne 51,5 x 34 cm Collection particulière[réf. nécessaire]
Portrait du sculpteur Sanson 43 x 35 cm Nemours, château-musée
Baigneuse 28,5 x 15,5 cm Abbeville, musée Boucher de Perthes
Nymphe chasseresse 151 x 78,5 cm Amiens, musée de Picardie
Académie d'homme nu 83 x 47 cm Amiens, musée de Picardie
Tête de religieuse 37,8 x 27,3 cm Amiens, musée de Picardie
Grisélidis (la prière) 72 x 60 cm Rouen, musée des beaux-arts
Portrait de Nadeja Dumas fils, née Van Knorring, veuve Naryschkine 130,5 x 99 cm Villers-Cotterêts, musée Alexandre Dumas
Le Petit Pifferaro 40,6 x 32,4 cm Dijon, musée Magnin
Jeune Femme nue tenant des fruits 119 x 81 cm Poughkeepsie (New York), The Frances Lehman Loeb Art Center
L'Esprit du matin 27 x 49,2 cm Baltimore, Museum of Art
Mignon 50,3 x 29,7 cm Baltimore, Museum of Art
Allégorie de la Victoire 55 x 44 cm Collection particulière[9]
La douleur de Marie Madeleine 247,5 x 167,5 cm Santiago du Chili, Museo Nacional de Bellas Artes

Élèves[modifier | modifier le code]

(1869-1949).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La Ville de Coventry offrit d’acheter le tableau pour une somme importante, mais Jules Lefebvre préféra le vendre à la Ville d’Amiens pour un prix quatre fois inférieur, en reconnaissance de l'aide financière que la ville lui avait accordée pour poursuivre ses études.

Références[modifier | modifier le code]

  1. André Roussard dans son Dictionnaire des peintres à Montmartre (p. 365) donne comme année de décès 1911.
  2. « La Mort de Priam », notices d'œuvres, sur Cat'zArts, Beaux-arts de Paris, l'école nationale supérieure (consulté le ) et Notice no 50510011474, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  3. André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, 1999, p. 365 (ISBN 9782951360105).
  4. Le Petit parisien, .
  5. « acte de décès no 232 de Jules Lefebvre », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 3.
  6. Où il repose avec son épouse Louise Deslignières, sœur de Geneviève Deslignières (1852-1940), épouse de Paul Taffanel et de Marcel Deslignières (1847-1914) architecte, et sa fille Yvonne Lefebvre (1874-1920), épouse de Georges-Frédéric Rötig (1873-1961), élève de Jules Lefebvre, aquarelliste français, peintre animalier, né au Havre, prix Rosa Bonheur en 1913, et son fils Maurice, sculpteur, (1885-1911).
  7. « Cote LH/1546/82 », base Léonore, ministère français de la Culture
  8. « Répertoire des arts du spectacle - Fonds : "Oeuvres sur le thème du cirque et de l'opéra" », sur rasp.culture.fr (consulté le )
  9. Vente Sotheby's New York, 22 novembre 2016, n°44
  10. Catalogue de la 27e Exposition de 1885 à Amiens, p. 23.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire Bénézit.
  • Fernand Bertaux, Les Artistes picards, études sur MM. Hippolyte Berteaux, Louis Debras, Jules Lefebvre, Francis Tattegrain : peintres ; Emmanuel Fontaine, statuaire. Première série, Paris, E. Lechevalier, 1894, 33 p.
  • Dictionnaire biographique des hommes du Nord : Nord, Ardennes, Aisne, Somme, Pas-de-Calais et Oise. I, Les contemporains, Paris, Henry Carnoy, [1894], 57 p.
  • Arsène Alexandre, « Les morts d'hier : M. Jules Lefebvre », Le Figaro, .
  • « Mort du peintre Jules Lefebvre », Le Petit Parisien, .
  • « Mort de Jules Lefebvre », Gil Blas, .
  • « Mort de Jules Lefebvre », L'Aurore, no 5212, .
  • André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre ; peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs, illustrateurs, plasticiens aux XIXe et XXe siècles, Paris, Éd. A. Roussard, 1999, p. 365 (ISBN 9782951360105).
  • Anna Zsófia Kovács, « L’Ondine de Jules Lefebvre : un nu académique français dans les collections du musée des Beaux-Arts », Bulletin du musée hongrois des Beaux-Arts, no 120-121, 2015-2016, pp. 147-164.

Liens externes[modifier | modifier le code]