Johann Nikolaus Bach

Johann Nikolaus BachJohann Nicolaus Bach
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Naissance
Eisenach, Blason du Duché de Saxe-Eisenach Duché de Saxe-Eisenach
Décès (à 84 ans)
Iéna, Drapeau du duché de Saxe-Weimar Duché de Saxe-Weimar
Activité principale Compositeur, organiste
Activités annexes facteur de clavecins et d'orgues
Lieux d'activité Iéna
Formation Université d'Iéna
Maîtres J.M. Knüpfer
Ascendants Johann Christoph Bach I
Famille Famille Bach

Johann Nikolaus Bach (ou Johann Nicolaus Bach) (, Eisenach, Iéna) est un compositeur et organiste allemand de la période baroque.

Biographie[modifier | modifier le code]

Johann Nikolaus est le fils aîné de Johann Christoph Bach I et le cousin au deuxième degré de Jean-Sébastien Bach : ils sont de la même génération, leurs grands-pères étaient frères.

Johann Nikolaus est probablement né à Eisenach, où son père est employé comme musicien. Il fréquente l'école de latin d'Eisenach jusqu'en 1689. Il fait ses études à l'université d'Iéna, où il est l'élève de l'organiste J.M. Knüpfer, fils du Thomaskantor Sebastian Knüpfer.

Après un séjour en Italie en 1694, il devient, l'année suivante, organiste à la Stadtkirche Saint-Michel d'Iéna. Il est aussi maître de musique à l'université, où il devient, en 1719, organiste de la Kollegiatkirche. Il y participe à la révision de l'orgue constitué de trois claviers, d'un pédalier et d'une quarantaine de jeux[1].

Facteur d'instrument, il met également au point pour son cousin Jean-Sébastien un nouveau registre de clavecin : le Lautenwerk, imitant la sonorité du luth[1].

Plus tard, il rejoint l'armée danoise, avant de retourner à Iéna, où il finit sa vie.

Marié, il a plusieurs enfants dont les garçons sont tous morts en bas âge. C'est donc son assistant, époux d'une de ses filles, qui héritera à sa mort de son orgue[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Parmi les quelques pièces qui ont survécu, on trouve :

  • Une messe, influencée par le compositeur italien Antonio Lotti, et dans laquelle le choral Allein Gott in der Höhe sey Ehr se superpose en polyphonie au texte liturgique en latin[1].
  • Deux préludes de choral sur Nun freut euch lieben Christen g'mein.
  • Un Singspiel, Der jenaische Wein und Bierrufer (le marchand ambulant de bière et de vin d'Iéna) de style italianisant[1] et ayant la forme d'un quodlibet dans la tradition des étudiants d'Iéna.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Les génies du classique volume I, Paris, Éditions Atlas, , 432 p. (ISBN 2-7312-0755-8), p. 185

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]