Johann Lauremberg

Johann Lauremberg
Carte du duché de Mecklembourg par Johann Lauremberg, publiée à Amsterdam vers 1709
Biographie
Naissance
Décès
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Sorø (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Hans Willmsen, Jeckel von Achtern, Hans Willmsen L. RostVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Wilhelm Lauremberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Peter Lauremberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Sebastian Lauremberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Johann Lauremberg ou en latin Johannes Laurembergius, connu aussi sous les pseudonymes de Hans Willmsen L. Rost. (Hans, fils de Wilhelm Lauremberg de Rostock) et de Jeckel von Achtern, (né le à Rostock et décédé le à Sorø, Danemark) est un mathématicien, médecin, cartographe, écrivain néolatin et bas-allemand de l'époque baroque.

Biographie[modifier | modifier le code]

Comme son père Wilhelm Lauremberg, professeur de médecine et de mathématique[1] à l'université de Rostock, et son frère aîné l'écrivain néolatin et botaniste Peter Lauremberg avant lui, Johann étudie à partir de 1605 les mathématiques, la médecine et la poésie à l'université de Rostock, et devint "magister artium" le . Il entame ensuite de 1612 à 1617 son « grand Tour » aux Pays-Bas, en Angleterre, en Italie et en France, suivi de deux plus longs séjours à Paris et Reims où il devient docteur en médecine[2]. À partir de 1618 jusqu'en 1623, il occupe la chaire de poésie à Rostock[3].

Alors qu'il résidait à Rostock il dessina en 1622 une carte du Mecklembourg qui fut insérée en 1644 dans le Grand Atlas de Rostock.

Il publie à partir de 1610 un drame, Pompejus Magnus, et différents poèmes de circonstance en latin et en grec, ainsi que des ouvrages scientifiques. En 1623, il est invité à enseigner les mathématiques à la "Regia et equestris Academia Sorana" (Académie de Soro), à Sorø (Danemark) où il reste jusqu'à sa mort ; la sollicitude de son ancien élève, le futur roi Frédéric III de Danemark, lui permet de passer une vieillesse à l'abri du besoin. En plus de ses travaux mathématiques, topographiques et philologiques, Lauremberg publie quelques textes pour la scène ainsi que divers poèmes de circonstances, parmi lesquels les plus connus, des satires en bas allemand, sont rassemblés sous le titre Quatre poèmes humoristiques, traduits ultérieurement en danois et en haut allemand[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres latines[modifier | modifier le code]

Œuvres théâtrales[modifier | modifier le code]

  • Pompejus Magnus, drame, 1610

Œuvres poétiques[modifier | modifier le code]

  • Κυπρις πλευουσα seu Venus navigans, épithalame en grec et latin, 1614-1618
  • Ocium Soranum sive Epigrammata, poésies latines, 1648

Œuvres géographiques[modifier | modifier le code]

Œuvres scientifiques[modifier | modifier le code]

  • Clavis instrumentalis Laurembergica, ouvrage mathématique, 1621-1625
  • Logarithmus seu canon numerorum, ouvrage mathématique, 1628

Œuvres philologiques[modifier | modifier le code]

  • Antiquarius, ouvrage de philologie classique, 1622

Œuvres allemandes[modifier | modifier le code]

Œuvres de circonstances[modifier | modifier le code]

  • Triumphus nuptialis Danicus, das ist, Eygentliche und warhafftige Beschreibung des Hoch-Fürstlichen Beylagers, des ... Fürsten ... Christiani des Fünfften, zu Dennemarcken ... erwehlten Printzen &c. mit der ... Fürstin ... Magdalena Sybilla, gebohrner Hertzogin zu Sachsen, Gülich, Cleve und Berge, 1635 (en haut allemand malgré le titre latin, félicitations).

Œuvres théâtrales[modifier | modifier le code]

  • Zwo Comoedien … Bey dem HochFürstlichen Beylager (comédies sur le mariage), 1635

Œuvres poétiques[modifier | modifier le code]

  • Veer Schertzgedichte, satires en bas allemand, 1652, réédité dix-dept fois au XVIIe siècle. Ces satires piquantes moquent les modes vestimentaires venues de France et le maniérisme de la poésie.
    • Veer Scherzgedichte … In Nedderdüdisch gerymet (plattdeutsche Satiren), 1652; neu hrsg. unter dem Titel De nye poleerte Utiopische Bockes-Büdel, o. J. (um 1700)
  • Musicalisch Schawspiel … Die Geschichte Arions, 1655

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Otto zu Stolberg-Wernigerode, Neue deutsche Biographie, vol. 13, Berlin, Krell - Laven, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]