Jean Paulhan

Jean Paulhan
Jean Paulhan en 1938.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonymes
Jean Guérin, Maast, Just, LomagneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Écrivain, critique et éditeur
Période d'activité
Rédacteur à
Littérature (à partir de ), La Nouvelle Revue française (-), Les Cahiers de la Pléiade (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Conjoints
Sala Prusak (d) (de aux années 1930)
Germaine Dauptain (d) (jusqu'en )
Dominique AuryVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Fernand Thérond (d) (cousin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Comité de lecture des éditions Gallimard (d) (-)
Académie française (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Lieu de détention
Distinctions
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Œuvres principales

Jean Paulhan est un écrivain, critique littéraire et éditeur français né à Nîmes[1] (Gard) le et mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le .

Il est successivement secrétaire puis rédacteur en chef et enfin gérant de La Nouvelle Revue française (NRF) de 1920 à 1968[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du philosophe Frédéric Paulhan, Jean Paulhan étudie la psychologie française dans le sillage de Pierre Janet et de Georges Dumas. Il écrit dans des revues de philosophie, comme La Revue philosophique de la France et de l'étranger, ou de sciences sociales, comme Le Spectateur. Il fréquente assidûment les milieux anarchistes et s'intéresse déjà aux lieux communs et aux proverbes, thèmes auxquels il pense consacrer sa thèse. À la fin de 1907, il part pour Madagascar alors colonie française, où il enseigne principalement le français et le latin — occasionnellement aussi la gymnastique — au lycée de Tananarive. C'est là qu'il recueille des textes populaires malgaches, les hain-teny, qui prolongent sa réflexion sur la logique de l'échange.

De retour en France à la fin de 1910, il donne des cours de langue malgache à l'École des langues orientales. Il fait paraître en 1913, chez l'éditeur Paul Geuthner, le recueil de poésies populaires malgaches qui le fait connaître auprès des écrivains, notamment de Guillaume Apollinaire.

À la déclaration de la guerre, il est affecté au 9e régiment de zouaves, où il obtient le grade de sergent. Il est blessé pendant la nuit de Noël 1914. Cette expérience, au cours de laquelle il découvre en lui un patriotisme qu'il ne se connaissait pas, l'incite à prendre les notes qui deviendront son premier récit publié, Le Guerrier appliqué, modèle de tenue stylistique et mentale devant la catastrophe, et sur lequel Alain et Paul Valéry se montrent très élogieux.

Après la guerre, il se lie avec Paul Éluard et André Breton, mais devient en 1919 le secrétaire de Jacques Rivière, à la NRF. Il contribue à organiser le Congrès de Paris sur les directions de l'esprit moderne, participe à la revue présurréaliste Littérature et fait à la NRF le plein apprentissage de la direction de revues[3]. Le pluriel s'impose, car Paulhan aura veillé à conserver plusieurs revues à sa main : Commerce, Mesures et les Cahiers de la Pléiade. Gestion des abonnés, alimentation des rubriques, contact avec les écrivains, ses activités à la NRF forment le creuset d'une activité littéraire et éditoriale exceptionnelle. La Haute Commission interalliée des territoires rhénans (HCITR) le consulte pour le lancement d'un magazine littéraire bilingue destiné aux élites allemandes, la Revue rhénane : il recommande un jeune collaborateur de la NRF, Alexandre Vialatte, comme correspondant à Mayence[4]. Après la mort de Jacques Rivière, emporté par une fièvre typhoïde en , Paulhan incarne naturellement, aux yeux de Gaston Gallimard, le point d'équilibre entre expérience et modernisme.

De 1925 à , Jean Paulhan dirige donc la principale revue littéraire d'Europe[5], signant un certain nombre d'articles sous le pseudonyme de Jean Guérin[6]. Les années qui suivent sont écrasantes, mais d'une grande richesse intellectuelle et humaine. Paulhan y pratique l'amitié[7], et observe l'attitude, faite de haine et d'amour, des écrivains devant le langage. Il appelle « Rhétoriqueurs » ceux qui ont confiance dans la capacité du langage à exprimer ce qu'ils ont à dire, et à l'inverse « Terroristes » ceux qui voient d'abord dans le langage un obstacle à l'expression. En 1932, il s'installe à Châtenay-Malabry au 29, rue Jean-Jaurès, et devient sur la liste SFIO de Jean Longuet, le petit-fils de Karl Marx, conseiller municipal de 1935 à 1941 avec son ami le docteur Henri Le Savoureux.

Jean Paulhan et Jean Blanzat dans la clandestinité en 1944.

En , il emménage au 5, rue des Arènes à Paris où il restera jusqu'à son décès. Une plaque commémorative est apposée sur la façade. En juillet de la même année, il tente de persuader ses amis de l'échec inévitable de toute collaboration. Au cours du mois d'août 1940, il accorde brièvement du crédit au positionnement du maréchal Pétain[8].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il entre dans une clandestinité partielle et travaille à la revue Résistance, puis fonde, avec Jacques Decour, les Lettres françaises. Il soutient les Éditions de Minuit fondées par Vercors et Pierre de Lescure, qui publient clandestinement Le Silence de la mer de Vercors. Ses activités sont connues des Allemands et lui valent une première arrestation. Après une semaine d'interrogatoire à la prison de la Santé, il est libéré grâce à l'intervention auprès d'Otto Abetz de l'écrivain collaborateur Pierre Drieu la Rochelle, son directeur au sein de la maison Gallimard.

En , Élise Jouhandeau dénonce à la Gestapo Jean Paulhan comme « Juif », et Bernard Groethuysen, comme « communiste ». Marcel Jouhandeau prévient ainsi Paulhan de l'acte de sa femme : « Ce que j'aime le plus au monde a dénoncé ce que j'aime le plus au monde[réf. nécessaire] ». Jean Paulhan sera précisément prévenu de l'heure du « retour des mêmes personnages » (ceux de la Milice, plus probablement que ceux de la Gestapo) par un coup de fil de Gerhard Heller. Le jour où Louis Martin-Chauffier se fait arrêter à Lyon, Paulhan s'enfuit par les toits de la rue des Arènes et part alors se cacher chez Georges Batault (de l'Action française), qui collabora, en 1910, au Spectateur de René Martin-Guelliot, et qui est le beau-frère du Dr Henri Le Savoureux, 17, rue Marbeau. Il écrit là plusieurs des Causes célèbres. Il vit sous la clandestinité de mai à . À Pourrat, le « Jeudi », (c.p. ), Paulhan écrit qu’à la suite d’un incident, il lui a fallu quitter la rue des Arènes pour la banlieue. À Pareau : « Vous connaissez la définition de la démocratie : “quand on vous réveille à 7 h., c’est pour vous apporter du lait”. Précisément ce qui s’est passé. Ce n’était pas du lait. »[9].

L'hôtel particulier au 5, rue des Arènes à Paris où vécut Jean Paulhan.

Après la Libération, il accepte de participer à la revue dirigée par Jean-Paul Sartre, Les Temps modernes, mais sous le pseudonyme de Maast. L'évolution du Comité national des écrivains, initialement organe de résistance des écrivains et des intellectuels français, qui s'assigne pour tâche, sous la férule de Louis Aragon, une épuration de la littérature française, oblige Jean Paulhan à remettre en cause le principe d'une épuration et à prendre la défense d'écrivains « collaborateurs », non pour les justifier, mais pour leur permettre d'être à nouveau publiés[10]. Il dénonce alors les « vertueux » résistants littéraires de l'après-guerre devenus censeurs, notamment dans sa Lettre aux directeurs de la Résistance, et ose publier à nouveau Louis-Ferdinand Céline. Dans le même esprit, il écrit des articles pour la Revue de la Table ronde, éditée par la maison d'édition du même nom, où se retrouve la droite littéraire de l'après-guerre.

En , Jean Paulhan fait l'expérience de la mescaline avec la poétesse Edith Boissonnas et l'écrivain Henri Michaux. Cette prise de drogue hallucinogène fera l'objet, chez chacun d'eux, de publications : Rapport sur une expérience, de Jean Paulhan (publié dans ses œuvres complètes), Mescaline, d'Edith Boissonnas (La NRF, ), Misérable miracle, de Henri Michaux (Éditions du Rocher, 1956)[11].

Il reprend la direction de la NRF après que celle-ci a été autorisée à reparaître, d'abord en janvier 1953, sous le titre Nouvelle Nouvelle Revue française, puis sous son titre initial, à partir de janvier 1959. Mais sa collaboration avec Marcel Arland devient de plus en plus tendue. Sans abandonner le terrain de la littérature contemporaine, il travaille à ses œuvres complètes, qui seront publiées, dans leur première édition, chez l'éditeur Claude Tchou, de 1966 à 1970. Il est élu membre de l'Académie française le par dix-sept voix contre dix pour le duc de Castries (son épée d'académicien est conçue par le peintre Robert Wogensky)[12].

Son influence dans la « République des lettres » de l'immédiat après-guerre lui attire une spirituelle mise en boîte de la part de Boris Vian : dans l'Automne à Pékin (où il n'est question ni d'automne, ni de Pékin), le très pontifiant et très ridicule président du Conseil d'administration de la société qui bâtit un chemin de fer en Exopotamie est le baron Ursus de Jeanpolent, une allusion transparente.

Jean Paulhan en 1967.

Son œuvre comporte des récits mais également des écrits sur l'art (le cubisme et ce que dans un ouvrage de 1962 il nommait lui-même L'Art informel). Avec Jean Dubuffet, il contribuera à la définition du concept d'art brut. Il entretiendra également une intense correspondance avec certains artistes, comme Gaston Chaissac ou encore Yolande Fièvre, dont il célèbrera notamment les "orinoscopes"[13].

En 1974, quelques années après sa mort, une exposition rendant hommage à la réflexion artistique menée par Paulhan sera d'ailleurs organisée au Grand Palais, à Paris. Intitulée, Jean Paulhan à travers ses peintres[14], elle montrera au public certains de ses manuscrits ainsi qu'un extrait de sa monumentale correspondance et mettra à l'honneur la peinture de Braque, Picasso, Chirico, Chaissac, Dubuffet, Fièvre, etc[15].

Toutefois, c'est surtout pour ses essais sur le langage et sur la littérature qu'il a acquis sa célébrité : Les Fleurs de Tarbes ou la Terreur dans les lettres, À demain la poésie, Petite préface à toute critique. Si une grande partie de son immense correspondance reste inédite, un intéressant choix de lettres, ainsi que son dialogue avec Paul Éluard, André Lhote, François Mauriac, Jean Grenier, Georges Perros, Francis Ponge, André Suarès, Marcel Arland, André Gide, Michel Leiris, Jacques Chardonne, Armand Petitjean, André Pieyre de Mandiargues, est déjà accessible, comme ses lettres écrites de Madagascar (1907-1910)[16]. Ce sera aussi prochainement le cas, par exemple, de ses correspondances avec Gaston Gallimard, Franz Hellens, Marcel Jouhandeau ou Jacques Rivière. Les archives de Jean Paulhan sont déposées à l'Institut mémoires de l'édition contemporaine. Les cinq premiers volumes de ses œuvres complètes ont paru en 2006, 2009, 2011 et 2018 chez Gallimard, dans une édition établie par Bernard Baillaud ; deux autres volumes suivront : les écrits sur l'art et les écrits politiques.

Jean Paulhan est inhumé au cimetière parisien de Bagneux (73e division). Sa seconde épouse, Germaine Paulhan, est décédée en 1976.

Distinctions et hommage[modifier | modifier le code]

Pseudonyme[modifier | modifier le code]

Jean Paulhan utilise le pseudonyme Maast pour, entre autres, ses publications dans la revue Les Temps modernes dirigée par Jean-Paul Sartre et la revue Les Cahiers du Sud dirigée par Jean Ballard.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Les Hain-Tenys Merinas (Geuthner, 1913 puis 2007)
  • Le Guerrier appliqué (Sansot, 1917 ; Gallimard 1930 puis 2006)
  • Jacob Cow le Pirate ou Si les mots sont des signes (Au Sans-pareil, 1921)
  • Le Pont traversé (1921 puis 2006)
  • Expérience du proverbe (1925 puis 2009)
  • La Guérison sévère (1925 puis 2006)
  • Sur un défaut de la pensée critique (1929)
  • Les Hain-Tenys, poésie obscure (1930)
  • Entretien sur des faits divers (1930, 1945 puis 2009)
  • L'Aveuglette (1952)
  • Les Fleurs de Tarbes ou la Terreur dans les lettres (1936, 1941)
  • Note pour : Frédéric Paulhan, Réflexions (1939)[17]
  • Jacques Decour (1943)
  • Aytré qui perd l'habitude (1920, 1943, puis 2006)
  • Clef de la poésie, qui permet de distinguer le vrai du faux en toute observation ou Doctrine touchant la rime, le rythme, le vers, le poète et la poésie (1945 puis 2009)
  • F.F. ou le Critique (Gallimard, 1945, puis éditions Claire Paulhan, 1998)
  • Sept causes célèbres (1946)
  • La Métromanie ou les Dessous de la capitale (1946 puis 2006)
  • Braque le patron (Fernand Mourlot, 1945)
  • Lettre aux membres du C.N.E. (1940)
  • Sept nouvelles causes célèbres (1947 puis 2006)
  • Guide d'un petit voyage en Suisse (1947 puis 2006)
  • Dernière lettre (1947)
  • Le Berger d’Écosse (1948 puis 2006)
  • Fautrier l'Enragé (1949)
  • Petit-livre-à-déchirer (1949)
  • Trois causes célèbres (1950)
  • Les Causes célèbres (1950 puis 2006)
  • Lettre au médecin (1950 puis 2006)
  • Les Gardiens (1951 puis 2006)
  • Le Marquis de Sade et sa complice ou les Revanches de la pudeur (1951)
  • Petite préface à toute critique (Éditions de Minuit, 1951, puis Gallimard, 2009)
  • Lettre aux directeurs de la Résistance (1952)
  • La Preuve par l'étymologie (Éditions de Minuit, 1953, puis Gallimard, 2009)
  • Les Paroles transparentes, avec des lithographies de Georges Braque (1955)
  • Le Clair et l'Obscur (1958)
  • G. Braque (1958)
  • De mauvais sujets, gravures de Marc Chagall (1958 puis 2006 ; texte seul également édité par les élèves de l'école Estienne en 1962, tirage à 200 ex. numérotés hors-commerce)
  • Karskaya (1959)
  • Lettres (1961)
  • L'Art informel (1962)
  • Fautrier l'enragé (1962)
  • Progrès en amour assez lents (1966 puis 2006)
  • La vie est pleine de choses redoutables (Seghers puis Claire Paulhan, 1990)
  • Chroniques de Jean Guérin, 1927-1940, Éditions des Cendres (1991)
  • Lettre à un jeune partisan : Suivi de Paulhan le libérateur, Paris/impr. en Union européenne, éditions Allia, , 48 p. (ISBN 9791030409086)
  • Le Grand Scandale de la philosophie, illustré d'un portrait par Jean Dubuffet, éd. Fata Morgana, 2006.
  • Edith Boissonnas, Henri Michaux, Jean Paulhan, Mescaline 55, éditions Claire Paulhan, 2014.

Correspondance[modifier | modifier le code]

  • 226 lettres de Jean Paulhan, Contribution à l'étude du mouvement littéraire en France 1963-1967[18], Klincksieck, 1975.
  • Choix de lettres I, 1917-1936, La littérature est une fête (1986)
  • Choix de lettres II, 1937-1945, Traité des jours sombres (1992)
  • Choix de lettres III, 1946-1968, Le Don des langues (1996)
  • Catherine Pozzi & Jean Paulhan, Correspondance 1926-1934, Éditions Claire Paulhan, 1999.
  • Michel Leiris & Jean Paulhan, Correspondance 1926-1962, Éditions Claire Paulhan, 2000.
  • François Mauriac & Jean Paulhan, Correspondance 1925-1967, Éditions Claire Paulhan, 2001.
  • Lettres de Madagascar, 1907-1910, éditions Claire Paulhan (2007)
  • Correspondance Jean Paulhan-Roger Caillois, annotée par Odile Felgine et Claude Pérez, Gallimard, Paris, 1991
  • Correspondance avec André Pieyre de Mandiargues, Gallimard (2009)
  • Correspondance avec Paul Éluard, 1919-1944, édition établie par Odile Felgine et Claude Pérez, édit. Claire Paulhan, Paris, 2003
  • Correspondance avec Valery Larbaud. 1920-1957, édition établie et annotée par Jean-Philippe Segonds, Paris, Gallimard, (2010).
  • Correspondance avec Armand M Petitjean. 1934-1968, Gallimard (2011)
  • Correspondance avec Georges Perros, 1951-1957, Calligrammes (1987)
  • Jean Paulhan & Georges Perros, Correspondance 1953-1967, Éditions Claire Paulhan, 2009.
  • Jean Paulhan - Louis Guilloux, Correspondance 1929-1962, édition établie par Pierre-Yves Kerloc'h, Éditions CNRS, 2010.
  • Jean Paulhan, Armand Petitjean, Correspondance 1934-1968, Gallimard, 2011.
  • Marc Bernard & Jean Paulhan, Correspondance 1928-1968, Éditions Claire Paulhan, 2013.
  • Jean-Richard Bloch & Jean Paulhan, Correspondance 1926-1940, Éditions Claire Paulhan, 2014.
  • Pierre Drieu La Rochelle & Jean Paulhan, Correspondance 1925-1944, Éditions Claire Paulhan, 2017.

Œuvres complètes[modifier | modifier le code]

  • Œuvres complètes, édition établie par Bernard Baillaud, en cours de publication chez Gallimard (7 volumes prévus) :
    • I. Récits (2006) ;
    • II. L'art de la contradiction (2009) ;
    • III. Les Fleurs de Tarbes (2011) ;
    • IV. Critique littéraire, I (2018) ;
    • V. Critique littéraire, II (2018).

Expositions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Au no 20, rue Jean-Reboul.
  2. « Notice biographique de Jean Paulhan », sur Académie française (consulté le ).
  3. Érudit.org, Jean Paulhan, rédacteur en chef de La nouvelle revue française de 1925 à 1930.
  4. François Étienne, « Vialatte Alexandre : Bananes de Königsberg », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no 12,‎ , p. 119
  5. Encyclopédie Universalis, Jean Paulhan
  6. La Pléiade sous l'œil de la NRF dans La Lettre de la Pléiade n⁰ 36, avril-mai 2009, p. 4
  7. Il participe avec Arthur Adamov et Marthe Robert à l'extraction d'Antonin Artaud de l'hôpital psychiatrique de Rodez, le 25 mai 1946.
  8. Philippe Burrin, La France à l'heure allemande, 1940-1944, Paris, Éditions du Seuil, , p. 32-33 et 483.
  9. Lettre datée « 16 V », c.p. 19 V 44. Interruption parmi les lettres reçues par Paulhan à partir du début de mai 1944, mais il reste cependant en liaison avec Gaston Gallimard. Il ne va plus à la NRF, mais le courrier des Arènes suit.
  10. « Paulhan (…) avait mené la réflexion la plus subtile autour de ces notions de compromission, de nécessité[…] essayait de faire admettre qu'un écrivain est toujours responsable de ses écrits, mais d'eux seulement et non pas de ce qui paraît dans la colonne voisine ni sous la même couverture… » (François Nourrissier, Un siècle NRF : album de la Pléiade, Paris, Gallimard, , 374 p. (ISBN 2-07-011658-1), p. 169)
  11. Edith Boissonnas, Henri Michaux, Jean Paulhan, Mescaline 55, éd. Muriel Pic avec la participation de Simon Miaz, Paris, Éditions Claire Paulhan, 2014. Cette édition rassemble les témoignages des trois protagonistes de l'expérience mescalinienne de janvier 1955, ainsi qu'une correspondance choisie.
  12. Académie française
  13. Jean Paulhan, « L'orinoscope », Bizarre,‎ , p. 16.
  14. « JEAN PAULHAN À TRAVERS SES PEINTRES », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Jean Paulhan à travers ses peintres », sur jean-paulhan.fr (consulté le )
  16. Le Monde, La quête ardente de Jean Paulhan, 19.04.2007
  17. Publié en 1939 par M. E. du Perron à Java, en trente exemplaires puis de manière clandestine à Amsterdam aux Éditions de la bête noire, en cent exemplaires sur papier des Manufactures Royales de Pannekoek. (Dirk DE Jong, Bibliographie des éditions françaises clandestines, A. A. M. Stols, La Haye, 1947, p. 9
  18. Il s'agit de lettres envoyées par Paulhan à René Etiemble ; elles ont été assemblées et commentées par Jeannine Kohn-Etiemble.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Frédéric Badré, Paulhan le juste, Paris, éditions Grasset, coll. « Littérature », , 336 p. (ISBN 978-2-24651-581-4)
  • Adriano Marchetti, « Joey Bousquet: un poète aide à comprendre l’autre », dans Paulhan. Le clair et l’obscur, par C-Pérez, Gallimard 1999, pages 185-210.
  • Adriano Marchetti, « Jean Paulhan et les hainteny merina: à la source de la poésie et de la pensée », dans L’Océan Indien dans les littératures francophones. Pays réels, pays rêvés, pays révélés, par k. R. Issue et V. Hookoomsing, Éditions Karthala-Réduit, Presses de l’Université de Maurice, Paris 2001, pages 237-248.
  • Adriano Marchetti, « Jean Paulhan et Joë Bousquet: seuls tous deux en France », dans Jean Paulhan et les poètes, par C.-Pierre Pérez, Publications de l’Université de Provence, Aix-en-Provence, 2004, pages 103-116.
  • Éric Trudel, « Spectres de la peinture : Paulhan (et Ponge) face à Braque et Fautrier », Études françaises, vol. 42, no 2,‎ , p. 61-83 (lire en ligne)
  • Bernard Bastide (dir.), Christian Liger et al. (préf. Christian Giudicelli), Balade dans le Gard : sur les pas des écrivains, Paris, éditions Alexandrines, coll. « Les écrivains vagabondent » (réimpr. 2014) (1re éd. 2008), 255 p. (ISBN 978-2-37089-001-6, présentation en ligne), « Jean Paulhan, un nîmois tranquille », p. 152-159
  • Denise Bourdet, « Jean Paulhan », dans Brèves rencontres, Paris, éditions Grasset, .
  • Catherine Bernié-Boissard, Michel Boissard et Serge Velay, Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, , 255 p. (ISBN 978-2-91774-307-2, présentation en ligne), p. 182-185
  • Patrick Kéchichian, Paulhan et son contraire, coll. « L'un et l'autre », éditions Gallimard, 2011, 293 p.
  • Camille Koskas, Jean Paulhan après la guerre. Reconstruire la communauté littéraire, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études de littérature des XXe et XXIe siècles », 2021, 644 p.
  • Clarisse Barthélemy-Arkwright, Jean Paulhan. La poésie, clef de la critique, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études de littérature des XXe et XXIe siècles », 2022, 618 p.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]