Jean Marie Chérestal

Jean-Marie Chérestal
Illustration.
Jean Marie Chérestal.
Fonctions
Premier ministre d'Haïti

(10 mois et 19 jours)
Président Jean-Bertrand Aristide
Prédécesseur Jacques-Édouard Alexis
Successeur Yvon Neptune
Ministre de l'Économie et des Finances

(3 mois et 28 jours)
Président René Préval
Gouvernement Claudette Werleigh
Prédécesseur Marie Michèle Rey
Successeur Fred Joseph
Ministre de la Planification et de la Coopération externe

(11 mois et 30 jours)
Président Jean-Bertrand Aristide
Gouvernement Smarck Michel
Prédécesseur Wilfrid Saint-Julien
Successeur Fred Joseph
Ministre de la Planification, de la Fonction publique et de la Coopération externe

(8 mois et 15 jours)
Président Jean-Bertrand Aristide
Gouvernement Robert Malval
Prédécesseur Jean-André Victor
Successeur Emmanuel Ford
Secrétaire d'État de la Coopération externe

(3 mois et 9 jours)
Président Jean-Bertrand Aristide
Gouvernement René Préval
Biographie
Nom de naissance Jean-Marie Antoine Polénus Chérestal
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Port-Salut (Haïti)
Parti politique Fanmi Lavalas
Profession Haut fonctionnaire

Jean Marie Chérestal
Premiers ministres d'Haïti

Jean-Marie Chérestal, né le à Port-Salut, est un homme politique haïtien, membre du parti Fanmi Lavalas.

Plusieurs fois ministre dans les années 1990, il fut nommé Premier ministre le par le président Jean-Bertrand Aristide. Il démissionna le .

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Après les élections législatives de 2000, le Fanmi Lavalas obtient la majorité. Réélu à la présidence, Jean-Bertrand Aristide charge son ancien ministre, Jean-Marie Chérestal, de former le nouveau gouvernement. Ce dernier doit faire face à une opposition constituée de ses anciens alliés. Son mandat est marqué par plusieurs assassinats politiques. Le pays plonge à nouveau dans une situation des plus confuses. Le trafic de drogue dépasse les records atteints sous la junte militaire. Quant à la classe moyenne, elle n'apprécie pas l'ancien «petit curé», lui reprochant son caractère imprévisible et son emprise sur les masses. À partir de 2001, des groupes sans constitution officielle s'attaquent aux partisans du gouvernement. Ces derniers réagissent de la même façon. La police s'attaque aux deux parties avec violence[1].

En 2003, l’opposition s’organise sous le nom de Groupe des 184. Avec l’appui des étudiants, et malgré la répression de ses partisans, Jean Bertrand Aristide finit par démissionner le sous la pression de militaires français et de marines américains, avant-garde d'une force internationale envoyée par l'ONU pour ramener l'ordre dans la capitale, la MINUSTAH. Peu après le départ d'Aristide, le président de la Cour de cassation d'Haïti, Boniface Alexandre, assure l'intérim en vertu de la Constitution. « Titid » — comme l'appellent les gens du pays — est accusé d'enrichissement personnel et de crimes politiques. Exilé en Afrique, Aristide finit par être accueilli par l'Afrique du Sud, où il se plaint que les militaires étrangers l'aient forcé à démissionner et à partir sur leur hélicoptère.

Notes et références[modifier | modifier le code]