Jean Delannoy

Jean Delannoy
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Jean Delannoy dans les années 2000.
Nom de naissance Jean François Henri Delannoy
Naissance
Noisy-le-Sec, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 100 ans)
Guainville, France
Profession Réalisateur, scénariste
Films notables L'Éternel Retour
La Symphonie pastorale
Notre-Dame de Paris
Maigret tend un piège
La Princesse de Clèves
Les Amitiés particulières

Jean Delannoy est un réalisateur et scénariste français, né le à Noisy-le-Sec (Seine-et-Oise) et mort le à Guainville (Eure-et-Loir).

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Jean François Henri Delannoy naît en 1908 à Noisy-le-Sec[1], en Seine-et-Oise, aujourd’hui en Seine-Saint-Denis.

Bien qu’il soit né en banlieue parisienne, sa famille est originaire de Haute-Normandie. Il est protestant, descendant de huguenots, dont certains ont fui le pays pendant les guerres de Religion et se sont installés en Wallonie. Par la suite, leur nom a été transformé en « De la Noye » puis « Delano », notamment pour ceux qui ont émigré à Plymouth, dans le Massachusets.

Carrière[modifier | modifier le code]

Jean Delannoy est étudiant à Paris quand il commence à jouer dans des films muets. Il finit par décrocher un emploi dans les installations parisiennes des studios Paramount, où il gravit les échelons jusqu’à devenir monteur. En 1934, il réalise son premier film et entreprend une longue carrière d’écriture et de réalisation. En 1946, son film sur un pasteur protestant intitulé La Symphonie pastorale reçoit la Palme d’or au Festival de Cannes. En 1960, son film, Maigret tend un piège, est nommé aux BAFTA pour le prix de « Meilleur film de toute origine ». En reconnaissance de ses longs états de service dans l’industrie cinématographique française, Delannoy reçoit en 1986 un César d'honneur.

Nature de son œuvre[modifier | modifier le code]

Jean Delannoy a réalisé ses films les plus significatifs sous un patronage littéraire. Réalisateur de plusieurs mélodrames, il a déjà connu le succès, notamment avec Pontcarral, colonel d'Empire (1943), lorsqu'il put réaliser L'Éternel Retour (1943), avec la collaboration de Jean Cocteau. Plus tard, ce dernier adapte pour lui La Princesse de Clèves (1961).

Au classicisme un peu froid de La Symphonie pastorale (1946), de Les jeux sont faits (d'après un scénario de Jean-Paul Sartre, 1947) ou de Maigret tend un piège (1958) ont succédé nombre de films académiques qui ont conduit leur réalisateur vers la télévision à partir de 1976, puis à tourner une trilogie : Bernadette (1988), La Passion de Bernadette (1990) et Marie de Nazareth (1995). Le réalisateur fut souvent qualifié de représentant de la qualité française.

Jean Delannoy est aussi connu pour ses films en costumes, dits « de cape et d'épée ».

Vie privée[modifier | modifier le code]

Le , Jean Delannoy épouse Juliette Geneste, avec qui il a une fille, Claire, née le .

Le , il fête ses 100 ans, et devient le doyen des cinéastes français, ayant connu l'âge d'or du cinéma français des années 1930 à 1940, et ayant commencé sa carrière aux débuts du cinéma parlant, à partir de la fin des années 1920.

Mort[modifier | modifier le code]

Jean Delannoy est mort chez lui à Guainville, en Eure-et-Loir[2] le [3],[1], à l'âge de 100 ans. Il est inhumé au cimetière communal[4].

Hommage[modifier | modifier le code]

Un musée lui est consacré dans la ville de Bueil (département de l'Eure), tenu par sa fille Claire Delannoy. Il résume sa carrière et toutes ses collaborations autour d'expositions et de scénarios réhabilités.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Assistant réalisateur[modifier | modifier le code]

Monteur[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Témoignage

Publications[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jean Delannoy est également monteur sur ce film.
  2. Jean Delannoy est également régisseur sur ce film.
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w et x Jean Delannoy est également scénariste de ce film.
  4. Jean Delannoy est également adaptateur sur ce film.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b INSEE, « Fiche de Jean Delannoy dans le fichier des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. « Actes de naissances, 1908. (NLS 1E30) - Archives de la Seine-Saint-Denis, commune de Noisy-le-Sec, acte de naissance no 6, année 1908 (vue 3/68) (avec mentions marginales de mariage et de décès) », sur Mnesys (consulté le )
  3. AFP, « Décès du réalisateur Jean Delannoy », La Dépêche,
  4. Cimetières de France et d'ailleurs
  5. « Légion d'honneur », sur Le Monde,
  6. ORDRE NATIONAL DU MERITE Décret du 13 mai 1996 portant élévation à la dignité de grand'croix et de grand officier. NOR : PREX9610044D. JORF no 113 du 15 mai 1996

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]