Jean-Pierre Grin

Jean-Pierre Grin
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
Législature 48e à 51e
Groupe politique UDC (V)
Commission CdF
CSEC (2012-15)
Député au Grand Conseil du canton de Vaud
Législature 1998-2002, 2002-2007
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Valeyres-sous-Rances
Nationalité suisse
Parti politique UDC
Profession Agriculteur

Jean-Pierre Grin, né le à Valeyres-sous-Rances (originaire de Belmont-sur-Yverdon) est une personnalité politique suisse, membre de l'UDC. Il est député du canton de Vaud au Conseil national de à décembre 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Grin, connu également sous son nom d'alliance Jean-Pierre Grin-Hofmann[1],[2],[3], naît le à Valeyres-sous-Rances, entre Orbe et Yverdon[4]. Il est originaire d'une autre commune du même district, Belmont-sur-Yverdon[5].

Après avoir suivi l'École d'agriculture de Marcelin de 1964 à 1966, il reprend le domaine familial à Pomy à l'âge de 21 ans. Il obtient sa maîtrise fédérale en 1974[4].

Il est marié depuis le à Évelyne Grin, née Hofmann, avec qui il a quatre enfants, deux garçons, nés en 1971 et 1974, et deux filles, nées en 1983 et 1984. Le cadet meurt tragiquement à l'âge de six ans lors d'un accident avec une machine agricole[4].

Le , il est condamné à 30 jours-amende à 200 francs avec un sursis de deux ans pour homicide par négligence à la suite d'une collision avec une voiture qu'il cause avec son tracteur[6],[4],[7].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il entre au Conseil général (législatif) de Pomy en , puis à sa Municipalité (exécutif) en 1974. Il est syndic de la commune de 1994 à 2011[4],[5].

Il entre au Grand Conseil du canton de Vaud en 1998, où il devient chef du groupe UDC. Il y siège jusqu'en 2007[4],[5].

Il est élu au Conseil national en 2007 et réélu à trois reprises, en 2011, 2015[8] et 2019. Il y est membre de la Commission des finances (CdF) et, de 2012 à 2015, de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC). Il est également membre de la Délégation auprès de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, d'abord comme suppléant de 2012 à 2015. Il en est le président de 2018 à 2019[5].

Doyen du Conseil national, il annonce en 2021 qu'il prendra sa retraite politique en 2023[4].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Il est qualifié de très humain, avec une fibre sociale, tout en défendant une ligne dure en matière de finances. En 2021, l'Aargauer Zeitung le classe parmi les « bâtisseurs de ponts »[4].

Il s'est notamment distingué en défendant l'autosuffisance alimentaire[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les nouveaux élus débarquent à Berne », sur rts.ch, (consulté le )
  2. « Séance du Conseil d'État du 21 Avril 2004 | VD.CH », sur www.vd.ch (consulté le )
  3. (de) « Nationalräte streiten um «groteske» Vorstösse », sur 20 Minuten, (consulté le )
  4. a b c d e f g et h Lise Bourgeois, « À Berne, il bâtit des ponts entre gauche et droite », 24 heures,‎ , p. 28 (lire en ligne Accès payant)
  5. a b c et d « Biographie de Jean-Pierre Grin », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  6. Élu condamné pour homicide par négligence, 20 minutes, consulté le 2 juin 2014
  7. ATS, « Le conseiller national Jean-Pierre Grin condamné pour homicide par négligence », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. « Les candidats élus, canton par canton », sur ch.ch via Wikiwix (consulté le ).
  9. Patrick Chuard, « Un café avec Jean-Pierre Grin », 24 heures,‎ (lire en ligne [PDF])

Lien externe[modifier | modifier le code]

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