Jean-Marie Galmiche

Jean-Marie Galmiche
Jean-Marie Galmiche en 2011.
Biographie
Naissance
Nationalité
Française
Domicile
Activité
Père
Autres informations
A travaillé pour
Facultés en radiologie
CHR d’Orléans
Domaine
Radiologie générale et osseuse (particulièrement du pied)
Botanique
Histoire de la médecine
Membre de

Jean-Marie Galmiche, né le à Paris 16e, est un médecin radiologue. Parallèlement à son activité médicale, il a publié sur l’histoire de la médecine et la botanique.

Biographie[modifier | modifier le code]

La famille paternelle de Jean-Marie Galmiche est originaire de Beulotte-Saint-Laurent dans la Haute-Saône.

Fils aîné du rhumatologue Paul Galmiche, il est le petit-fils maternel de René Jeannel qui lui a transmis sa passion pour les sciences naturelles.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Galmiche est radiologue assistant des Facultés de médecine de 1971 à 2003, successivement dans les CHU Pitié-Salpêtrière, Cochin-Port-Royal, Tours et Rouen. 2e au concours national de radiologie en 1974, il est nommé sur concours, Médecin Radiologue assistant au CHR d’Orléans en 1975 puis adjoint en 1978 au même CHR.

De 1979 à 1998, Jean-Marie Galmiche assure la charge de médecin radiologue chef de service à l’hôpital d’Évreux[1]. Son intérêt pour l’histoire de la médecine l’amène tout naturellement à intégrer en 1996 la Société française d’histoire de la médecine[2].

Travaux scientifiques[modifier | modifier le code]

Recherches et conférences sur le pied dans l’histoire de l’Homme[modifier | modifier le code]

Les publications et conférences conjointes de Jean-Marie Galmiche et Paul Galmiche[3] ont vulgarisé les découvertes de l'Évolution en rendant au pied sa contribution fondamentale dans l'évolution du pré hominidé vers l'Homme[4],[5]. Cette évolution a commencé par la station debout[6] favorisant ainsi intelligence[7] et civilisation[8] et non l'inverse[9],[10].

Dons au musée international de la chaussure de Romans-sur-Isère[11] de moulages de pieds bandés dits pieds en lotus, de radiographies et chaussures chinoises du XIXe siècle.

Publications dans des revues et traités français[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Galmiche a publié une cinquantaine de travaux dans les principales revues et traités français :

  • La plupart dans des revues spécialisées (Journal de radiologie[12]) et plusieurs chapitres dans les tomes 10 et 12 du grand Traité de radiologie dirigé par Hermann Fishgold[13]. Plusieurs articles dans l’EMC (Encyclopédie Médico Chirurgicale) et un chapitre intitulé : Radiologic examination of hand and wrist in « The hand » by Raoul Tubiana (Saunders).
  • De nombreuses publications réalisées avec son père Paul Galmiche dans la Revue de médecine et chirurgie du pied[14] concernant notamment le pied dans l’histoire et dans l’art.
  • « Pied et civilisation » (avec P et J Galmiche) Encyclopédie Médico-Chirurgicale 27-140-A-80.
    • « Pédagogie artistique du pied » (avec P et J Galmiche) : Médecine et chirurgie du pied, 1992, 8, 1.
    • « Le pied normal et pathologique dans l’art » : Médecine et chirurgie du pied, 1993, 9, 2.

Ouvrages de référence en radiologie du pied[modifier | modifier le code]

Atlas de Radiologie du Pied (avec Jacques Montagne et Alain Chevrot), Masson Paris (2 éditions) (1980) traduit et édité dans tous les pays de langue anglaise et espagnole ainsi qu'en Italie[15],[16].

Histoire de la médecine[modifier | modifier le code]

Le principal ouvrage sur l'histoire de la médecine traitant des maladies nosocomiales est référencé au niveau universitaire[17],[18],[19]. L'histoire de la médecine remonte depuis l'Antiquité à l'ère moderne avec ses découvertes scientifiques et innovations technologiques[20]. La dernière partie de l'ouvrage, reprise en édition autonome Mémoires de Valentin Fougère, décrit et documente la réalité d'un patient hospitalisé au milieu du XIXe siècle à Paris[21].

Botanique[modifier | modifier le code]

Histoire de la Maurelle, cette plante uniquement récoltée sur le terroir de Gallargues le Montueux en a fait la notoriété depuis le Moyen-Âge, notamment connue pour son colorant bleu utilisé dans les enluminures du Moyen Âge[22] puis au XIXe siècle pour la coloration de la croûte de fromages Hollandais[23],[24].

Publications sur la radiologie du pied[modifier | modifier le code]

  • 1980 Montagne J, Chabrot A et Galmiche JM, Atlas de radiologie du pied, ¨Paris, Masson, , 277 p. (ISBN 978-2-225-80200-3)
  • 1981(en) Montagne J, Chabrot A et Galmiche JM, Atlas of Foot Radiology, New-York, Masson, , 277 p. (ISBN 978-0-893-52097-7)
  • 1984 (es) (es) Montagne J, Chabrot A et Galmiche JM, Atlas de Radiologia del pie, Barcelone, Masson, , 277 p. (ISBN 84-311-0347-7)
  • 1986 (it) Montagne J, Chabrot A et Galmiche JM, Atlante di radiologia del piede, Milan, P.Dini, , 277 p. (ISBN 978-8-821-41589-0)
  • 1987 Montagne J, Chabrot A et Galmiche JM, Examen radio-clinique du pied, ¨Paris, Doin, , 149 p. (ISBN 978-2-704-00538-3)

Publications sur l'histoire de la médecine[modifier | modifier le code]

  • 1998 Jean-Marie Galmiche, Julien François Jeannel (1814-1896) " homme protée" ou l'histoire d'un pharmacien militaire hors du c o m m u n *, Paris, coll. « Bibliothèques d'Université Paris Cité histoire de la santé », , 254 p. (lire en ligne)
  • 1999 Jean-Marie Galmiche, Hygiène et Médecine. Histoire et actualité des maladies nosocomiales, Paris, Louis Pariente, , 510 p. (ISBN 2-84059-040-9)
  • 2005 Les mémoires de Valentin Fougère ou la vie quotidienne d'un malade hospitalisé en 1850 à l'Hôtel-Dieu de Paris, Paris, Médiqualis, (1re éd. 2005 Louis Pariente), 205 p. (ISBN 978-2-84059-090-3)
  • 2020 Jean-Marie Galmiche, L'île de la détresse (roman historique sur l'Hôtel-Dieu de Paris), S.l., Jean-Marie Galmiche, , 409 p. (ISBN 979-1-069-94764-1)

Publications botaniques[modifier | modifier le code]

Publications onomastiques[modifier | modifier le code]

  • 2012 (fr + ro) Jacqueline Jeannel-Galmiche et Jean-Marie Galmiche, Ma Roumanie (Romania mea), Cluj Napoca, Académie roumaine, Centre d’études transylvaines, , 295 p. (ISBN 978-973-7784-82-7), P249-69 Qui était René Jeannel ?
  • 2013 Jean-Marie Galmiche et Michel Galmiche, De l'origine des Galmiche, Saint-Affrique, Fleurines, , 240 p. (ISBN 978-2-912690-44-9)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Hôpital d’Évreux.
  2. Société française d’histoire de la médecine.
  3. Conférence faite au XVIIe congrès international de podologie de Bologne (Italie) en septembre 1990. Entretiens de Bichat, Lions club, Médiathèques, Expositions, etc. non publiées.
  4. Jean LELIEVRE. Pathologie du pied. Paris. Masson et Cie éditeurs. 3e édition, 1967, chapitres 1 Architecture du pied, 2 Statique du pied et 3 Dynamique du pied.
  5. Georges Desse (Collège de France), Histoire d’os (évolution du squelette des pré hominidés vers les hominidés). L’Harmattan, 1984, 183 p. 2-85802-387-2
  6. « Art et Podologie ». Conférence faite au XVIIe congrès international de podologie de Bologne (Italie) en septembre 1990. La station debout a permis la marche verticale et perpendiculaire au sol, elle a dégagé les membres supérieurs de leur fonction ambulatoire leur permettant d'acquérir l'adresse. Elle a libéré la mâchoire de ses rôles préhensile et défensif. Par là même elle a favorisé le développement de la boîte crânienne et l'augmentation du volume du cerveau.
  7. L'homme doit beaucoup au pied. Par lui, il a acquis la station debout, libérant d'un coup, la bouche, ce qui a permis le développement de son crâne, donc de son intelligence, et la main, grâce à laquelle l'art est né.
  8. Pied et civilisation Encyclopédie Médico-Chirurgicale 27-140-A-80 : « Bête comme ses pieds. » Cette formule n'a jamais attesté que l'insuffisance culturelle de celui qui l'énonce. En effet, quoi de plus remarquable que le pied de l'homme ? Léonard de Vinci s'en émerveillait. Un ensemble architectural de 28 os qui s'associent par des articulations plus nombreuses encore pour édifier une voûte à trois cintres réalise un organe capable de s'adapter à tous les sols, sauf la glace. Il a permis la station debout, favorisé le développement du cerveau et partant, celui des civilisations.
  9. Conclusion des conférences : Le pied ne compte pas moins de 28 os, 16 articulations, 107 ligaments et 20 muscles intrinsèques qui lui ont permis d’acquérir la station debout, ce qui réorienta son crane ses yeux et sa bouche par déplacement du support de la tête c’est-à-dire du trou occipital en bas et en avant. Le maintien de la station debout n’aurait pu se faire sans cette lente adaptation ce qui permit la libération de sa main qui put alors travailler, inventer l’art et l’outil et par là, assurer le développement du crâne, donc de l’intelligence.
  10. Robert Thomas Boyd et Joan Silk (préf. Yves Coppens), L'aventure humaine : Des molécules à la culture [« How Humans evolued »], Bruxelles Belgique, DE Boeck Université, , 583 p. (ISBN 978-2-8041-4333-6, lire en ligne), P310 Les hominidés de Laetoci étaient donc entièrement bipèdes bien avant l’apparition des outils - un événement considéré comme définissant le début de la culture - et les traces qu’ils ont laissées donnent la preuve que le pied a «  montré le chemin » dans l’évolution du cerveau de l’homme moderne..
  11. Musée international de la chaussure Romans-sur-Isère..
  12. « Journal de Radiologie », sur Journaux.fr (consulté le ).
  13. Traité de radiologie dirigé par Hermann Fishgold en 21 volumes (années soixante dix), avant l’apparition de l’échographie, du scanner et de l’IRM et aujourd’hui épuisé et obsolète remplacé depuis 2009 par le Traité d’imagerie médicale dirigé par Henri Nahum (Médecine-Sciences Flammarion).
  14. Revue de médecine et chirurgie du pied.
  15. JM Le Minor, « Le Pied : Caractéristiques morphologiques évolutives du pied humain au sein des primates » [PDF], sur www.sims-asso.org, Sauramps, (ISBN 978-2-84023-734-1) : « Édito A Chabrot : (le pied) il a donné lieu, légitimement, à des études scientifiques les plus poussées et en particulier par des équipes françaises (Albert djian, Jacques Meary, Bernard Tomeno) et de nombreux ouvrages scientifiques lui ont été dédiés. de l’Atlas de radiologie du pied (J. Montagne, A. Chevrot, JM Galmiche, éditions Masson, 1980)... »
  16. Jacques Montagne, Alain Chevrot et Jean-Marie Galmiche, Atlas de radiologie du pied, Masson, , 277 p. (ISBN 978-2-225-48708-8, lire en ligne)

    « Autres éditions : Atlas de radiologie du pied 1985 MassonAtlas of Foot Radiology 1981 Masson Pub. USAAtlante di radiologia del piede 1986 Masson Italia »

  17. (en) Ann Elizabeth Fowler La Berge, « Hygiene et medecine: Histoire et actualite des maladies nosocomiales (review) », Bulletin of the History of Medicine, vol. 78, no 2,‎ , p. 496–497 (ISSN 1086-3176, DOI 10.1353/bhm.2004.0083, lire en ligne, consulté le ) :

    « This sumptuous folio-sized book comes beautifully boxed. At first I was dismissive, thinking it might be a medical "coffee-table book," more for display than for serious reading—but I was wrong. On closer inspection I found that this work has much to commend it, not just for bibliophiles and amateur historians of medicine, but for professional historians of medicine as well. »

  18. (en) « https://ulysse.univ-lorraine.fr/discovery/fulldisplay?vid=33UDL_INST:UDL&search_scope=MyInst_and_CI&tab=Everything&docid=alma991003443899705596&lang=fr&context=L&adaptor=Local%20Search%20Engine&query=sub,contains,Infection%20crois%C3%A9e,AND&mode=advanced », sur ulysse.univ-lorraine.fr (consulté le )
  19. Nantes Université, « Histoire de la médecine – spécialités » [PDF]
  20. (en) La Berge, Ann Elizabeth Fowler et 1944-, « Hygiene et medecine: Histoire et actualite des maladies nosocomiales (review) », Bulletin of the History of Medicine, vol. 78, no 2,‎ , p. 496–497 (ISSN 1086-3176, DOI 10.1353/bhm.2004.0083, lire en ligne, consulté le ) :

    « After a general coverage of medicine and hygiene from antiquity through the early modern era, Jean-Marie Galmiche focuses on Parisian hospitals, with an emphasis on the nineteenth and [End Page 496] twentieth centuries. This is familiar territory to the historian of French or European medicine. Galmiche discusses the medical revolution, the Paris clinical school, and the era of bacteriology. He then moves on to describe principal twentieth-century developments, including changes in hygiene and public health, the transformation of the hospital (with special emphasis on hospital architecture), and the scientific discoveries and technological innovations that revolutionized medicine and the hospital. »

  21. (en) « https://ulysse.univ-lorraine.fr/discovery/fulldisplay?vid=33UDL_INST:UDL&search_scope=MyInst_and_CI&tab=Everything&docid=alma991003443899705596&lang=fr&context=L&adaptor=Local%20Search%20Engine&query=sub,contains,Infection%20crois%C3%A9e,AND&mode=advanced », sur ulysse.univ-lorraine.fr (consulté le ), P145 à 240
  22. « Un nouveau colorant végétal identifié dans un pigment utilisé dans les enluminures du Moyen-Age », sur Tela Botanica, (consulté le )
  23. « Parution d'un ouvrage sur l'histoire de la maurelle à Gallargues-le-Montueux », sur midilibre.fr (consulté le )
  24. « Histoire. La maurelle, plante tinctoriale et Gallargois. », sur www.magazine-histoire.com (consulté le ) : « ...transformée au moyen de chaux et d'urine humaine en drapeaux, chiffons gorgés de son suc exportés en Hollande où ils confèrent à la croûte du fromage une couleur caractéristique. »

Liens externes[modifier | modifier le code]

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