Jason P. Miller

Jason P. Miller
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Biographie
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Formation
Université du Michigan (licence (en)) ( - )
Université Stanford (doctorat) ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Liste détaillée

Jason P. Miller est un mathématicien américain, qui s'intéresse à la stochastique.

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Jason Miller étudie de 2002 à 2006 à l'Université du Michigan à Ann Arbor, les mathématiques, l'informatique et l'économie, où il est diplômé du Bachelor dans chacune de ces disciplines, et ensuite à l'Université Stanford, où il obtient en 2011 son doctorat en mathématiques sous la direction d'Amir Dembo avec une thèse intitulée Limit theorems for Ginzburg-Landau - random surfaces[1]. En tant que chercheur postdoctoral , il travaille chez Microsoft Research et de 2012 à 2015, au Massachusetts Institute of Technology, où il est Schramm Fellow, auprès de Scott Sheffield. En 2015, il est Fellow du Trinity College à Cambridge et Reader au Laboratoire de Statistiques de l'Université de Cambridge.

Travaux[modifier | modifier le code]

Il s'intéresse à l'évolution Schramm-Loewner (en) (SLE), aux marches aléatoires, aux temps de mélange de Chaînes de Markov, aux systèmes de particules interactifs et aux mathématiques financières.

Avec Scott Sheffield, il s'est intéressé aux champs libres en géométrie gaussienne (Gaussian Free Field, GFF)[2], qui peuvent être considérés comme analogues au mouvement brownien si le temps à travers deux dimensions spatiales est remplacé[3]. Leur géométrie qualifiée d'imaginaire a permis d'intégrer la SLE dans de nombreux champs GFF. Miller et Sheffield ont également montré que les deux descriptions de surfaces aléatoires, les formes browniennes (Brownian Maps) et la gravité quantique de Liouville, introduite par Alexandre Poliakov, sont équivalentes.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

En 2015, il reçoit le Prix Rollo-Davidson, en 2016 le Prix Whitehead et en 2017, le Clay Research Award conjointement avec Scott Sheffield. En 2018, il est orateur invité au Congrès international des mathématiciens à Rio de Janeiro avec une conférence intitulée « Liouville quantum gravity as a metric space and a scaling limit »[4]. En 2023 il est lauréat du prix Eisenbud, conjointement avec Scott Sheffield, pour des travaux sur les géométries bidimensionnelles aléatoires, et en particulier sur la gravité quantique de Liouville[5].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Miller, Sheffield, Liouville quantum gravity and the Brownian map, Partie 1: The QLE(8/3,0) metric, 2015, Arxiv, Partie 2: geodesics and continuity of the embedding, en 2016, Arxiv
  • Miller, Sheffield, « Quantum Loewner Evolution », Duke Math. J., Tome 165, 2016, S. 3241-3378, Arxiv
  • Miller, Sheffield, Imaginary geometry, Partie 1, 2012, Arxiv, Partie 2, Arxiv, Partie 3, Arxiv, Partie 4, Arxiv

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Jason P. Miller », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  2. Imaginary Geometry I: Interacting SLEs, Jason Miller and Scott Sheffield, 2012, https://arxiv.org/abs/1201.1496
  3. Scott Sheffield, Gaussian free fields for mathematicians, 2003
  4. Liouville quantum gravity as a metric space and a scaling limit Arxiv
  5. (en) « Miller, Sheffield to Receive 2023 Eisenbud Prize », News from the AMS, sur AMS, (consulté le )
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Jason P. Miller » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Kevin Hartnett, « A Unified Theory of Randomness », Quanta,‎ (lire en ligne, consulté le )