James J. Corbett

James J. Corbett
Image illustrative de l’article James J. Corbett
Fiche d’identité
Nom de naissance James John Corbett
Surnom Gentleman Jim
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance
San Francisco
Décès (à 66 ans)
Bayside, New York
Taille 1,85 m (6 1)
Catégorie Poids lourds
Palmarès
  Professionnel
Combats 21
Victoires 11
Victoires par KO 4
Défaites 4
Matchs nuls 3
Sans décision 3
Titres professionnels Champion du monde poids lourds (1892-1897)
International Boxing Hall of Fame 1990

James John Corbett, né le à San Francisco et mort le à Bayside, New York, est un boxeur américain devenu champion du monde des poids lourds en 1892 en battant John L. Sullivan. Il fut aussi acteur et entraîneur de boxe à l'Olympic Club de San Francisco.

Contrairement à beaucoup de boxeurs de l’époque, Corbett a fait des études et joué au théâtre dans des comédies en parallèle de sa carrière. Son style, mettant en avant la technique plutôt que le combat au corps à corps, lui vaut le surnom de « père de la boxe moderne » et a largement contribué à donner ses titres de noblesse à ce sport jugé jusque-là trop violent, voire bestial.

Ses principaux combats[modifier | modifier le code]

Le combat de James J. Corbett et de John L. Sullivan à la une de la presse du , lors de leur rencontre à l'Olympic Club, à La Nouvelle-Orléans.

Le 21 mai 1891, Corbett affronte le redoutable Peter "Black Prince" Jackson, qui en raison de sa couleur de peau n’a jamais eu l’occasion de se battre pour le titre mondial malgré son immense talent. Les deux hommes se livrent un combat très disputé qui se solde au bout de 4 heures et de 61 rounds par un match nul.

Cette prestation lui vaut d’affronter le 7 septembre 1892 à l’Olympic Club de La Nouvelle-Orléans son compatriote John L. Sullivan pour le titre de champion du monde poids lourds. Corbett ne manque pas l’occasion qui lui est offerte et met KO son adversaire au 21e round. Il remet son titre en jeu le face au britannique Charley Mitchell qu’il met également KO au 3e round et empoche pour cette victoire 20 000 $. Mais pour sa seconde défense à Carson City dans le Nevada le 17 mars 1897, il doit s’incliner devant le boxeur britannique Bob Fitzsimmons.

J.Jeffries vs J. Corbett en 1903.

Il essaye par deux fois de reconquérir son titre – en 1900 et 1903 – mais il est à chaque fois battu par James J. Jeffries, qui, entre-temps, est devenu champion de la catégorie reine au détriment de Fitzsimmons.

L'après carrière[modifier | modifier le code]

James Corbett remonte peu après sa retraite sportive sur les planches et apparaît également à l’affiche de quelques films. Il écrit et publie en 1924 dans « The Saturday Evening Post » son autobiographie The Roar of the Crowd (La clameur de la foule). Reprise l’année suivante pour une sortie en librairie, cette autobiographie fera l’objet d’un film hollywoodien en 1942 intitulé Gentleman Jim et interprété par Errol Flynn.

John J. Corbett décède en 1933 et est enterré à Brooklyn, New York. Il a été marié entre 1886 et 1895 à Olive Lake Morris (livres Monroe). Son frère, Joe Corbett, était lanceur dans la Major League de Baseball.

Palmarès et distinction[modifier | modifier le code]

Publicité pour The Midnight Man (1920), un film avec Corbett.

Référence[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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