James Edward Young
Pour les articles homonymes, voir James Young et Young.
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Formation | Université Howard Massachusetts Institute of Technology Lincoln High School (en) |
| Activité |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Membre de | |
| Directeur de thèse |
James Edward Young est un physicien américain né le à Wheeling, Virginie-Occidentale. Il a été le premier membre permanent noir du corps professoral du Département de physique du MIT. Il est l'un des membres fondateurs de la National Society of Black Physicists[1] et a été un mentor pour Shirley Ann Jackson.
Formation[modifier | modifier le code]
Il obtient son diplôme à la Lincoln High School en 1941. Après avoir étudié la physique à l'Université Howard, il est nommé professeur de physique au Hampton Institute (Virginie, 1946-1949), tout en travaillant un master en ingénierie acoustique à l'Université Howard[2].
Il change de poste en 1949 pour travailler au MIT en tant qu'assistant de recherche en 1949 où il obtient un doctorat en sciences en 1953. Il y fait des recherches sur la propagation du son dans les tuyaux, recherches qui aboutissent à une thèse[3].
Recherche et carrière[modifier | modifier le code]
Après avoir obtenu son doctorat, Young a rejoint le Laboratoire national de Los Alamos, où il a commencé à travailler sur la physique des particules. Il a enquêté sur les pions[4] et la théorie de l'extraction du deutéron[5].
James Young a étudié et enseigné la physique des particules, les phénomènes critiques et la physique nucléaire. Il obtient son poste au Département de physique du MIT en 1969 et devient à cette occasion le premier professeur noir de la faculté. Il s'intéressait aux structures intermédiaires dans les réactions nucléaires. Il a contribué à plusieurs manuels scolaires, notamment Intermediate Structure in Nuclear Reactions (1968)[6] et Nuclear, Particle and Many Body Physics (1972)[7].
James Young a été le directeur de thèse de Shirley Ann Jackson[8],[9], la première femme afro-américaine à obtenir un doctorat au Massachusetts Institute of Technology, ainsi que celle de Sylvester James Gates[10].
Il a été membre des sociétés Sigma Pi Sigma, Sigma Xi et Beta Kappa Chi[11].
Vie privée[modifier | modifier le code]
James Young est marié avec Elaine Hunter avec qui il a eu un enfant, James E. Young III.
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « James Edward Young » (voir la liste des auteurs).
- (en) « NSBP History », sur nsbp.org (consulté le )
- (en-US) « James Edward Young » MIT Physics », sur MIT Physics (consulté le )
- (en) James Edward Young, « Propagation of sound in attenuating ducts containing absorptive strips », sur MIT Libraries, (consulté le )
- T. Das, G. S. Guralnik, V. S. Mathur et F. E. Low, « Electromagnetic Mass Difference of Pions », Physical Review Letters, vol. 18, no 18, , p. 759–761 (DOI 10.1103/PhysRevLett.18.759, lire en ligne, consulté le )
- James E. Young, « The optical model and deuteron stripping », Nuclear Physics, vol. 23, , p. 40–52 (DOI 10.1016/0029-5582(61)90237-1, lire en ligne, consulté le )
- Richard H. Lemmer, Leonard S. Rodberg, James E. Young et J. J. Griffin, Intermediate Structure in Nuclear Reactions, University Press of Kentucky, (ISBN 978-0-8131-5292-9, lire en ligne)
- (en) « Nuclear, Particle and Many Body Physics », sur ScienceDirect (consulté le )
- (en) « Shirley Ann Jackson's Biography », sur The HistoryMakers (consulté le )
- (en) Shirley Ann Jackson, « The study of a multiperipheral model with continued cross channel unitarity. », sur MIT Library, (consulté le )
- (en) Sylvester James Gates, « Symmetry principles in selected problems of field theory », sur MIT Library, (consulté le )
- Mit Black History, « Capture the MO*MIT: MIT Physicist - James Edward Young », sur Capture the MO*MIT, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la recherche :
