James DePreist

James DePreist
James DePreist salué par le président Bush
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
ScottsdaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Domiciles
Pays-Bas (à partir de ), New York (à partir de ), PortlandVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Wharton School (licence (en)) (jusqu'en )
Université des arts
Annenberg School for Communication at the University of Pennsylvania (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Parentèle
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Archives conservées par
Kislak Center for Special Collections, Rare Books and Manuscripts (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

James Anderson DePreist, né le à Philadelphie et mort le à Scottsdale, est un chef d'orchestre américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

James DePreist[2] est issu d'une famille de musiciens, sa mère Ethel[3] était une chanteuse, et sa tante la contralto Marian Anderson qui secourt sa mère lorsque son père décède alors qu'il a 6 ans.

Il travaille la composition avec Vincent Persichetti[4] au Conservatoire de Philadelphie (1959-61) et est diplômé d'un Master of Arts de l'Université de Pennsylvanie.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Alors qu'il est en déplacement pour le service musical du département d'État des États-Unis, à Bangkok en 1962, il contracte la poliomyélite, qui le paralyse aux deux jambes et l'oblige à utiliser une chaise roulante, mais il poursuit tout de même sa carrière musicale (Bangkok, 1963-64) et en 1964, il remporte la médaille d'or au Mitropoulos International Conducting Competition, un concours international pour chef d'orchestre[5]. Pendant la saison 1964-65, Leonard Bernstein, alors qu'il était directeur musical de l'Orchestre philharmonique de New York, choisit DePreist comme assistant.

En 1969, il commence sa carrière internationale avec l'Orchestre philharmonique de Rotterdam. En 1971, il est l'assistant de Antal Doráti à la tête de l'Orchestre national de Washington. De 1976 à 1983, il est à la tête de l'orchestre symphonique de Québec[6], succédant à Pierre Dervaux[7], puis de 1991 à 1994 l'orchestre symphonique de Malmö[8]. Entre 1980 et 2003, il est directeur musical de l'Orchestre symphonique de l'Oregon (en)[9] de Portland. Entre 1994 et 1998, il est aussi directeur musical de l'orchestre philharmonique de Monte-Carlo[10], [11], [12], qu'il emmène en tournée à travers les États-Unis. De 2005 à 2008 il est le directeur musical de l'Orchestre symphonique métropolitain de Tokyo[6].

En 2004, et jusqu'en 2011, il dirige le département direction d'orchestre de la Juilliard School de New York.

Il a enregistré une cinquantaine de disques, dont un cycle consacré à Chostakovitch avec l'orchestre philharmonique d’Helsinki[13]. James DePreist est l'auteur de deux livres de poèmes.

James DePreist décède chez lui à Scottsdale, des suites d'une crise cardiaque[14]. Ses archives sont déposées à la bibliothèque de l'université de Pennsylvanie[15].

Honneurs et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://hdl.library.upenn.edu/1017/d/pacscl/UPENN_RBML_MsColl640 »
  2. (en-US) « DePreist, James | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  3. (en-GB) « James DePreist », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  4. (en-US) « James DePreist (1936-2013) », sur oregonencyclopedia.org (consulté le )
  5. (en) Allan Kozzin, « James DePreist, a black conductor of international renown, has died at age 76 », Toronto Star,‎ (ISSN 0319-0781, lire en ligne)
  6. a et b (en) « James DePreist 1936-2013 », sur The Juilliard School, (consulté le )
  7. Christophe Huss, « James DePreist 1936-2013 - Artisan de la fin d’un tabou? », Le Devoir,‎ (ISSN 0319-0722, lire en ligne)
  8. (en-US) William J. Zick, « James DePriest (1936-2013) », sur BlackPast, (consulté le )
  9. (en) « Remembering American Conductor James DePreist », sur NPR.org (consulté le )
  10. (en-US) « Historic – Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo » (consulté le )
  11. « Radio Swiss Classic - Base de données musicale - Orchestre/Ensemble », sur www.radioswissclassic.ch (consulté le )
  12. (en) « Monte Carlo Philharmonic Orchestra on medici.tv », sur medici.tv (consulté le )
  13. (en-US) « James DePreist dies at 76; artistic advisor to Pasadena Symphony », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  14. (en-US) Allan Kozinn, « James DePreist, a Pioneering Conductor, Dies at 76 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  15. (en-US) « James DePreist papers, 1869-2014 », sur dla.library.upenn.edu (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Pâris, Dictionnaire des interprètes et de l'interprétation musicale depuis 1900, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1289 p. (ISBN 2-221-10214-2, OCLC 300283821, BNF 39258649)
  • (en) Willie Strong, « DePreist, James Anderson », dans Encyclopedia of African-American Culture and History, vol. 2, Simon & Schuster,
  • (en) John Gran, Blacks in Classical Music : A Bibliographical Guide to Composers, Performers, and Ensembles, Greenwood Press,
  • (en) Harry R. Ploski et James Williams, The Negro Almanac : A Reference Work on the Afro-American, John Wiley & Sons,
  • (en) Eileen Southern, Biographical Dictionary of Afro-American and African Musicians, Greenwood Press,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]