Jaki Liebezeit

Jaki Liebezeit
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Jaki Liebezeit en 2011.
Informations générales
Naissance
Dresde (Allemagne)
Décès (à 78 ans)
Cologne (Allemagne)
Genre musical Krautrock, free jazz, musique électronique
Instruments Batterie
Années actives 1961-2017

Jaki Liebezeit est un batteur allemand, né le à Dresde et mort le à Cologne[1].

Il est surtout connu pour avoir été l'un des fondateurs du groupe de krautrock Can. Il fut considéré comme être « l'un des rares batteurs à mêler de façon convaincante le funky et le cérébral »[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jaki Liebezeit grandit dans sa ville de naissance, Dresde, et s'intéresse très tôt à la musique, en particulier au jazz. Dès 1961, il joue dans un grand nombre de groupes de free jazz, avant de devenir batteur de Manfred Schoof[3]. Il s'ouvre progressivement au rock psychédélique, et rejoint le groupe Can en 1968. Il joue un rôle prépondérant dans l'élaboration du son du groupe, en particulier sur la chanson Halleluhwah de l'album Tago Mago. Il reste également reconnu pour son style de jeu métronomique ; les autres musiciens l'ont d'ailleurs qualifié à maintes reprises de « mi-homme, mi-machine ».

Après la séparation de Can en 1979, il rejoint le groupe Phantomband[3] l'année suivante. Il crée les projets Drums off Chaos et Club off Chaos en 1996[3], en compagnie de Dirk Herweg et Boris Polonski. Il travailla par la suite avec de nombreux artistes tels que Jah Wobble[3] et Philip Jeck, en plus de ses nombreuses contributions pour Depeche Mode, Brian Eno et Burnt Friedman.

Le , le groupe annonce sa mort, due à une pneumonie soudaine[4]. Il est enterré au Melaten-Friedhof de Cologne[5].

Discographie[modifier | modifier le code]

Avec Can : voir discographie de Can.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Can Drummer Jaki Liebezeit Dead at 78 | Pitchfork », sur pitchfork.com (consulté le ).
  2. Jeff Norman.
  3. a b c et d Biographie.
  4. (en) Elle Hunt, « Jaki Liebezeit, drummer of seminal krautrock band Can, dies at 78 », sur The Guardian, (consulté le ).
  5. Find a grave

Annexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]