Jacques Moeschal (architecte)

Jacques Moeschal
« Liberté »
Louvain-la-Neuve (place Cardinal Mercier)
Naissance
Décès
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UccleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Jacques Moeschal (Uccle, Auderghem, ) est un architecte et sculpteur belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Anobli par le Roi Baudouin en 1992 au titre de chevalier, il est probablement le sculpteur « monumentaliste » belge le plus connu internationalement.

Architecte de formation, élève à l'Académie de Bruxelles (1929-1941), où il deviendra professeur aux côtés d’un de ses maîtres, le professeur Henry Lacoste, il s’oriente rapidement vers la sculpture. Il réalise toutefois, dans l’immédiat après-guerre et l’essentiel des années 1950, divers projets d’habitations, comme, la maison du célèbre violoniste belge Arthur Grumiaux à Rhode-Saint-Genèse (1952), et agrémente de sculptures ou bas-reliefs plusieurs réalisations de ses collègues et amis architectes, comme Robert Schuiten (notamment l’Église Saint-Joseph à Wezembeek-Oppem (1953)).

Lors de l’expo 1958 à Bruxelles, il collabore (avec les architectes André Paduart et Jean Van Doosselaere) à la réalisation de la célèbre « flèche du génie civil », principale attraction architecturo-sculpturale belge de cet événement après l’Atomium, mais hélas détruite en 1970. Cette réalisation marque le véritable début d’une brillante carrière internationale

L’intégration de sculptures monumentales dans les sites urbains ou autres lieux majeurs dans la vie de l’homme représentera toujours une préoccupation essentielle dans la création de Jacques Moeschal : prendre la route, jalonner les étapes par des signes qui guident, qui rassurent, qui témoignent du progrès et du génie de son temps…

Même si tout le monde ne connaît pas le nom de leur créateur, les œuvres de Jacques Moeschal sont connues de tous, principalement de ceux qui sillonnent les autoroutes et sont attirés par ses signes devenus familiers.

Il est inhumé à Auderghem.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • La flèche du génie civil, à l'expo de 1958 ;
  • « capteur de lumière » (1962) érigé dans le désert du Néguev ;
  • « signal de Grand-Bigard » sur l’échangeur routier de l’E40 avec le ring de Bruxelles (1963) ;
  • le monumental « disque solaire » sur la Route de l'amitié des Jeux olympiques de Mexico ;
  • le gigantesque « signal d’Hensies » le long de l'autoroute BruxellesParis (1972) dont l’étreinte de mains stylisées, une alliance reliant deux pylônes jumeaux symbolise l’amitié entre la France et la Belgique ;
  • « signal d'Aalbeke » (« De Sjouwer ») le long de l'autoroute E17 Gand - Lille, près de Courtrai (1974) ;
  • la maison « De Keignaert » près d’Ostende (1974) ;
  • « sculpture sur la colline » (1974) ;
  • fontaine de la Gare du Midi à Bruxelles (1988) ;
  • « Liberté », place Cardinal Mercier, Louvain-la-Neuve ;
  • « signe de lumière » de la Porte de Namur à Bruxelles (1999) ;
  • « Voie des airs » à l’aéroport de Bruxelles National (2002) ;
  • « Toute une vie » à Auderghem ;

Annexes[modifier | modifier le code]

Repères bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Philippe Roberts-Jones, Jacques Moeschal ou la sculpture architectonique, Les Carnets d'architecture contemporaine, no 6, CFC-Éditions, Bruxelles, 2002.
  • Richard Flament et Véronique Moeschal, Jacques Moeschal - sculpteur architecte, collection '9' dirigée par Robert Nahum, no 1, 180° éditions, Bruxelles, 2013.

Liens externes[modifier | modifier le code]