Jacques Gabriel Victor Allain

Jacques Gabriel Victor Allain
Jacques Gabriel Victor Allain

Naissance
Saumur (Anjou)
Décès (à 79 ans)
Passy (Seine)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp
Années de service 17891810
Distinctions Commandeur de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Jacques Gabriel Victor Allain, né le à Saumur, mort le à Passy (Seine), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme garde du roi dans le régiment des carabiniers de Monsieur, et il obtient son congé par grâce le . Le suivant, il entre dans la garde constitutionnelle du Roi, et il passe le , dans le 2e bataillon de volontaires de Maine-et-Loire avec le grade de capitaine.

Il fait les campagnes de 1792 et 1793, à l’armée du Nord, et il est destitué en 1793, comme ex-garde du roi. Il sert en l’an II et en l’an III à l’armée de l’Ouest pour se soustraire à la persécution dont il est l’objet. Adjudant de la place d’Angers le , il passe comme capitaine le , dans la 87e demi-brigade d’infanterie. Envoyé à l’armée de Sambre-et-Meuse, il y reçoit une armes d'honneur le , pour avoir conduit un convoi de munitions de guerre à la tête de 60 chasseurs à cheval à travers 4 bataillons insurgés qui s’opposent à son passage.

Le , il passe adjoint aux adjudants-généraux, et le suivant, il est attaché dans son grade au 16e régiment de dragons. Le , il est appelé à remplir les fonctions d’aide de camp du général Lemoine, et il est nommé chef d’escadron le , au 5e régiment de hussards.

Pendant les campagnes des ans VI et VII, il est employé à l’état-major général de l’armée d’Italie, puis de l’armée de Rome et de armée de Naples. Il se distingue à l’affaire de Terni (it) le , où il fait prisonnier un colonel, ainsi qu’à la prise de Popoli, où à la tête d’une compagnie de grenadiers, il s’empare d’un poste retranché et enfin devant une des portes de L'Aquila, qu’il force nuitamment à la tête d’un détachement de dragons, et dont il se rend maitre.

Proposé en , pour le grade d’adjudant-commandant, les consuls ajournent la proposition à la première bataille. Appelé à l’armée de réserve, pour la campagne qui s’ouvre, il gagne son grade sur le champ de bataille de Marengo le , en passant entre le feu des deux armées pour rendre plus rapidement compte d’un mouvement que l’ennemi a fait sur la gauche. Le premier consul le nomme le suivant.

Mis en non activité à la réorganisation des états-majors, il est remis en fonction sur un rapport spécial du ministre, ordonné par Bonaparte le , attribuant la première place vacante d’adjudant-commandant au colonel Allain. Il passe en cette qualité le , à la 9e division militaire, et il est mis en non activité le . Replacé dans l'armée active le , dans cette même division militaire, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

En l’an XIII, il quitte le département du Gard, où il commande en chef la force armée, pour se rendre à l’armée des côtes de l’Océan. Il fait la campagne de 1805 à la Grande Armée, et celle de 1806 à la 1re division de grosse cavalerie, puis au 5e corps d’armée. Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le . Attaché à l’état-major du 5e corps le , il fait la campagne de 1807 en Pologne avant de passer le de ma même année au 2e corps d’observation de la Gironde.

En 1808, il est placé à l’état-major général de l’armée d’Espagne, et en 1809, à celui de l’armée d’Allemagne. En 1810, il est employé à l’armée de l'Intérieur, et il obtient sa retraite le . Il est fait chevalier de Saint-Louis le , et il est promu au grade honoraire de maréchal de camp le .

Il meurt le à Passy.

Dotation[modifier | modifier le code]

  • Dotation de 500 francs de rente annuelle sur le Monte Napoleone le .

Sources[modifier | modifier le code]

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, t. 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 386.
  • « Cote LH/20/34 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne), p. 38-39
  • Célestin Port, Dictionnaire historique : géographique, et biographique de Maine-et-Loire, vol. 1, J. B. Dumoulin, , p. 9.
  • Charles Théodore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquêtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 25, C.L.F Panckoucke, , 400 p. (lire en ligne), p. 190.