Jérôme Ferrari

Jérôme Ferrari
Jérôme Ferrari en 2010.
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Prix Goncourt ()
Europese Literatuurprijs (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Jérôme Ferrari, né en 1968 à Paris, est un écrivain et traducteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jérôme Ferrari a passé son enfance entre la France et la Corse[1], île à laquelle il est attaché. Il avait la liberté d'explorer à volonté la bibliothèque de sa famille pendant son enfance. Sa passion pour l'écriture commença à 11 ans en écrivant ses premiers textes, qui étaient des poèmes engagés et liés à l'emprisonnement d'un de ses cousins impliqué dans l'affaire Bastelica-Fesch en 1980[2].

Il effectue une partie de ses études à la Sorbonne, où il obtient la licence de philosophie de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est aussi titulaire de l'agrégation de philosophie et d'un DEA en ethnologie[3]. Ses parents sont originaires de Fozzano et de Sartène, et il a lui-même vécu en Corse et enseigné la philosophie au lycée de Porto-Vecchio. Durant cette période, il a organisé notamment des « cafés philosophies » à Bastia, puis enseigné au lycée international Alexandre-Dumas d'Alger, au lycée Fesch Ajaccio jusqu'en 2012, et au lycée français Louis Massignon d'Abou Dabi[4] jusqu'en 2015.

Depuis la rentrée 2015, il enseigne la philosophie en hypokhâgne, au lycée Giocante de Casabianca de Bastia.

Il obtient le prix Goncourt 2012 pour son livre Le Sermon sur la chute de Rome[5].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Prix Goncourt 2012[10],[11]
Prix Liste Goncourt : le choix serbe 2013

Traductions de la langue corse[modifier | modifier le code]

De quelques livres[modifier | modifier le code]

Où j'ai laissé mon âme[modifier | modifier le code]

Le narrateur, Horace Andréani, corse, dans un discours cadre, s'adresse à André Degorce, un ancien ami, qu'il a rencontré à Dien Bien Phu, puis fréquenté à Alger, puis retrouvé à son procès. En 1945, André Degorce, étudiant, chrétien, tout jeune résistant, a été arrêté, torturé, incarcéré. En 1954, jeune officier, il a connu les camps vietnamiens. En 1957, capitaine, il dirige un petit centre d'interrogation, donc de torture. L'action se concentre sur trois journées de , autour de deux prisonniers, le kabyle Tahar, le communiste Clément, en compagnie de l'adjudant-chef Moreau, du sergent Febvay et de quelques harkis. Horace Andréani, plus jeune de dix ans, déjà lieutenant, fonctionne de manière différente, mais reste attaché à cette figure, « comme un frère ». Longtemps après (2000-2010), il peut annoncer : « Nous sommes arrivés en enfer, mon capitaine, vous êtes exaucé. »[13],[14],[15]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Jérôme Ferrari - Sa bio et toute son actualité - Elle », sur elle.fr (consulté le ).
  2. « Rencontre avec l'écrivain Jérôme Ferrari », sur France 3 Corse ViaStella, (consulté le ).
  3. « Jérôme Ferrari : podcasts et actualités », sur Radio France (consulté le ).
  4. « Jérôme Ferrari »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur actes-sud.fr (consulté le ).
  5. AFP, « Jérôme Ferrari sacré par le prix Goncourt », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  6. « Le prix Landerneau revient à Jérôme Ferrari »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur livreshebdo.fr, (consulté le ).
  7. « Grand Prix Poncetton de la SGDL »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur prix-litteraires.net (consulté le ).
  8. « Jérôme Ferrari remporte le Prix du Roman France Télévisions », sur bibliobs.nouvelobs.com, nouvel obs05/11/2010 (consulté le ).
  9. « En enfer, où sont le bien et le mal ? », sur archives.lesoir.be, le soir, vendredi 12 novembre 2010 (consulté le ).
  10. « Le Goncourt pour Jérôme Ferrari »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Livres hebdo, (consulté le ).
  11. Grégoire Leménager, « Le Goncourt pour Ferrari, le Renaudot pour Scholastique Mukasonga », sur Nouvel Obs, (consulté le ).
  12. « « Le Monde » remet son prix littéraire à Jérôme Ferrari pour « A son image » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. https://www.cairn.info/revue-essaim-2012-2-page-177.htm
  14. « « Où j’ai laissé mon âme », de Jérôme Ferrari : par-delà le bien et le mal », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Emmanuelle Caminade, « "Où j'ai laissé mon âme" , de Jérôme Ferrari », sur over-blog.com, L'Or des livres, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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