J'irai cracher sur vos tombes (film)

J'irai cracher sur vos tombes

Titre original J'irai cracher sur vos tombes
Réalisation Michel Gast
Scénario Jacques Dopagne et Boris Vian d’après son roman éponyme
Acteurs principaux
Sociétés de production CTI
SIPRO
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 107 minutes
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

J'irai cracher sur vos tombes est un film français réalisé par Michel Gast et sorti en 1959. C'est une adaptation du roman homonyme de Boris Vian.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Aux États-Unis, un jeune noir est assassiné parce qu'il aimait une blanche. Son frère Joe, atterré par le racisme ambiant, s'expatrie vers un pays où il a obtenu l'appui d'un certain Horace Chandley, libraire d'une petite ville. La cité est sous l'emprise d'un gang dirigé par Stan Walker. Contrairement à la population, Joe est le seul à résister aux intimidations de Stan et de sa bande. Pour se venger des blancs, Joe, dont la pigmentation claire de la peau ne révèle pas ses origines, réussit à se faire aimer d'Elisabeth Shannon qui était promise à Stan. Poursuivant sa vengeance, il séduit ensuite Sylvia, la sœur d'Elisabeth. Ses plans sont contrariés lorsque Stan découvre qu'il est afro-américain. Informée, Sylvia le poursuit à son tour de sa vindicte pour laver son honneur de blanche bafouée, mais Joe et Elisabeth, profondément épris l'un de l'autre, réussissent à s'enfuir jusqu'au dénouement dramatique.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

  • Extérieurs : Nice (France), Rome (Italie).

Autour du film[modifier | modifier le code]

Boris Vian, qui désapprouvait totalement l'adaptation de son roman, subit un arrêt cardiaque dans la salle au début de sa première projection. Le matin du , il assiste à la première de J'irai cracher sur vos tombes au cinéma Le Marbeuf (Paris 8e). Il a déjà combattu les producteurs, sûrs de leur interprétation de son travail, et a publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Quelques minutes après le début de la projection, il s'effondre dans son siège et, avant d'arriver à l'hôpital, meurt d'une crise cardiaque.

La longue genèse du film est évoquée dans le documentaire d'Alexandre Hilaire et Yacine Badday Le Cinéma de Boris Vian (2011).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. André Gosselain fiche sur le site de la BNF

Liens externes[modifier | modifier le code]