Ivica Dačić

Ivica Dačić
Ивица Дачић
Illustration.
Ivica Dačić, en 2023.
Fonctions
Président du gouvernement de Serbie
(intérim)
En fonction depuis le
(25 jours)
Président Aleksandar Vučić
Gouvernement Brnabić III
Prédécesseur Ana Brnabić

(29 jours)
Président Aleksandar Vučić
Gouvernement Vučić II
Prédécesseur Aleksandar Vučić
Successeur Ana Brnabić
Premier vice-président du gouvernement serbe
Ministre des Affaires étrangères
En fonction depuis le
(1 an, 5 mois et 19 jours)
Président Aleksandar Vučić
Président du gouvernement Ana Brnabić
Gouvernement Brnabić III
Prédécesseur Branko Ružić (1er VP)
Nikola Selaković (Affaires étrangères)

(6 ans, 5 mois et 25 jours)
Président Tomislav Nikolić
Aleksandar Vučić
Président du gouvernement Aleksandar Vučić
Lui-même (intérim)
Ana Brnabić
Gouvernement Vučić I et II
Brnabić I
Prédécesseur Aleksandar Vučić (1er VP)
Ivan Mrkić (Affaires étrangères)
Successeur Branko Ružić (1er VP)
Ana Brnabić (Affaires étrangères, intérim)
Nikola Selaković
Président de l'Assemblée nationale de Serbie

(1 an, 9 mois et 11 jours)
Législature 12e
Prédécesseur Smilja Tišma (intérim)
Maja Gojković
Successeur Vladimir Orlić
Président du gouvernement de Serbie
Ministre de l'Intérieur

(1 an et 9 mois)
Président Tomislav Nikolić
Gouvernement Dačić
Législature IXe
Coalition SNS-SPS (-URS)
Prédécesseur Mirko Cvetković (président du gouvernement)
Lui-même (Intérieur)
Successeur Aleksandar Vučić (président du gouvernement)
Nebojša Stefanović (Intérieur)
Premier vice-président du gouvernement serbe
Ministre de l'Intérieur

(4 ans et 20 jours)
Président Boris Tadić
Président du gouvernement Mirko Cvetković
Gouvernement Cvetković I et II
Prédécesseur Božidar Đelić (Premier VP)
Mirjana Orašanin (Intérieur)
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Prizren (Yougoslavie)
Nationalité Serbe
Parti politique Parti socialiste
Diplômé de Université de Belgrade

Signature de Ivica DačićИвица Дачић

Ivica Dačić
Présidents du gouvernement de Serbie

Ivica Dačić (en serbe latin, en serbe cyrillique : Ивица Дачић, /îʋitsa dâtʃitɕ/) né le à Prizren, est un homme d'État serbe.

Il dirige le Parti socialiste de Serbie depuis 2006. En 2008, il est élu ministre de l'Intérieur et vice-président du gouvernement. En juillet 2012, il est nommé président du gouvernement et entre en fonctions le 27 du même mois, tout en gardant la fonction de ministre des Affaires intérieures, jusqu'au où il cède sa place à Aleksandar Vučić ; il devient premier vice-président du gouvernement avec le portefeuille des Affaires étrangères.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts (1990-2003)[modifier | modifier le code]

Né à Prizren, Ivica Dačić effectue ses études primaires à Žitorađa puis ses études secondaires à Niš. Il étudie ensuite à la Faculté de sciences politiques de l'université de Belgrade, d'où il sort avec un diplôme en journalisme en 1989[1],[2].

À l'université, Dačić est membre de l'Association des communistes et, en 1990, il devient le premier président des Jeunesses socialistes de Belgrade. En 1991, il entre au Parti socialiste de Serbie (SPS), fondé en 1990 par Slobodan Milošević en s'appuyant sur la Ligue des communistes de Yougoslavie ; Dačić est le porte-parole du SPS de 1992 à 2000[2],[3]. Pendant cette période, il remplit parallèlement diverses fonctions ; en 1992, il devient membre du comité central du SPS et il est élu député à la Chambre des citoyens de l'Assemblée de la République fédérale de Yougoslavie, statut qu'il conservera au temps de la Serbie-et-Monténégro jusqu'en 2004[3].

En octobre 2000, après la révolution des bulldozers qui met un terme au pouvoir de Milošević, Ivica Dačić est co-ministre de l'Information dans le « gouvernement de transition » de Milomir Minić (en), un membre du SPS et un proche de Milošević ; en plus du SPS, le gouvernement est constitué de représentants de l'Opposition démocratique de Serbie (DOS) et du Mouvement serbe du renouveau (SPO) ; Dačić remplit cette fonction jusqu'en janvier 2001[3],[4].

De 2000 à 2003, il est président du Comité municipal du SPS pour la Ville de Belgrade et, en 2003, il est élu président du comité central du parti[3],[5].

Dans l'opposition (2003-2008)[modifier | modifier le code]

Pour les élections législatives du , Slobodan Milošević, le président du Parti socialiste de Serbie, est emprisonné à La Haye en attente de son jugement pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Ivica Dačić conduit à sa place la liste du parti, qui remporte 7,72 % des suffrages et obtient 22 sièges à l'Assemblée nationale de Serbie[6]. Il est alors élu député[7] et devient président du groupe parlementaire du SPS[2].

Lors de l'élection présidentielle du , toujours en l'absence de Milošević, Dačić se présente comme candidat pour le SPS[8]. À l'issue du premier tour, il termine en cinquième position, avec 125 952 voix, soit 4,04 % des suffrages[9], tandis que Boris Tadić, du Parti démocratique (DS), devient président de la République.

La mort de Slobodan Milošević, survenue en 2006, laisse vacante la présidence du Parti socialiste. Ivica Dačić le remplace alors à tête du parti[3].

Aux élections législatives du , Dačić, devenu président du SPS, figure en 1re position sur la liste du parti[10] ; sa liste remporte 5,64 % des suffrages et obtient ainsi 16 sièges à l'Assemblée[11] ; Dačić est réélu député[12].

Au gouvernement (depuis 2008)[modifier | modifier le code]

Avec le président Tadić (2008-2012)[modifier | modifier le code]

Ivica Dačić en 2011.

Boris Tadić est réélu président de la République le mais la Serbie traverse une crise provoquée par la déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo le  ; le gouvernement Koštunica, issu des élections législatives de 2007 est mis en difficulté et le président choisit de dissoudre l'Assemblée et convoque des élections législatives anticipées pour le mois de mai.

Dans ce contexte politiquement difficile, Ivica Dačić constitue et conduit une alliance électorale entre le Parti socialiste de Serbie, le Parti des retraités unis de Serbie (PUPS) et Nouvelle Serbie (JS)[13] ; la liste commune obtient 7,58 % des suffrages et envoie 20 députés à l'Assemblée[14], dont Dačić. Après ces élections, Dačić est sollicité d'un côté pour entrer dans une coalition avec le Parti démocratique de Serbie (DSS) de Koštunica et le Parti radical serbe (SRS) et d'un autre côté par le Parti démocratique (DS)[15]. Dačić fait alors le choix de Tadić, peut-être pour « devenir un parti de gauche européen respectable »[15]. Le , il est élu premier vice-président et ministre de l'Intérieur dans le premier gouvernement de Mirko Cvetković[16]. Il est reconduit dans cette double fonction dans le second gouvernement Cvetković, élu le [4]. L'un de ses conseillers les plus proches est Ivica Tončev.

Avec le président Nikolić (2012-2017)[modifier | modifier le code]

Le , le président Tadić démissionne ; de nouvelles élections générales sont prévues pour le 6 mai. Une nouvelle fois Dačić se présente en tant que candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle, avec l'appui du PUPS et de NS[17]. Il arrive en 3e position, obtenant 556 013 voix, soit 14,23 % des suffrages[18]. Les élections législatives, dont la liste est conduite par Dačić[19], confirment ce succès relatif ; la liste obtient 14,51 % des voix et 44 députés à l'Assemblée nationale[20]. Le second tour de l'élection présidentielle voit la victoire de Tomislav Nikolić, alors président du Parti progressiste serbe (SNS), parti issu d'une scission avec le Parti radical serbe (SRS) ; le président est considéré comme un « nationaliste ».

À la suite de ces élections, Dačić est approché par Nikolić pour participer à un gouvernement avec le SNS. Après des semaines de négociation, le Parti socialiste de Serbie renonce à son alliance avec le Parti démocratique[21],[22]. Le , Dačić reçoit un mandat pour devenir président du gouvernement[23],[24]. Il est élu à cette fonction par l'Assemblée le 27 juillet[25].

Ivica Dačić (au centre) avec Catherine Ashton et Hashim Thaçi, Pristina, février 2014.

Outre le SPS et le SNS, la coalition gouvernementale compte d'autres partis comme Régions unies de Serbie (URS) de Mlađan Dinkić, qui devient ministre des Finances et de l'Économie. À partir d'avril 2013, les relations entre Dačić et Dinkić s'enveniment au point que, au mois d'août, Dačić, en accord avec le président Nikolić, exclut l'URS du gouvernement[26] et il forme un gouvernement remanié qui est élu par l'Assemblée le [27]. L'un des hommes forts de cette période Dačić est Aleksandar Vučić, le président du Parti progressiste serbe, qui est désigné par deux fois comme vice-président du gouvernement. La situation économique de la Serbie est difficile mais les sondages restent favorables au Parti progressiste, notamment en raison de l'ouverture des négociations pour l'adhésion de la Serbie à l'Union européenne et à la suite de succès dans la lutte contre la corruption[28],[29]. Dans ce contexte, Aleksandar Vučić en appelle à des élections législatives anticipées susceptibles d'asseoir la légitimité politique de son parti[28],[30]. Dačić donne son accord pour ces élections anticipées[31] et, le , le président Nikolić dissout l'Assemblée et convoque des élections législatives anticipées pour le [32],[33].

Pendant la campagne, Ivica Dačić conduit la liste d'alliance entre le Parti socialiste de Serbie, le Parti des retraités unis de Serbie et Serbie unie[34], qui remporte 13,49 % des suffrages et obtient 44 à l'Assemblée nationale[35]. Parallèlement, le Parti progressiste serbe, avec 158 députés sur 250, remporte un succès considérable[35]. Aleksandar Vučić remplace Dačić dans la fonction de premier premier et son gouvernement est élu par l'Assemblée le [36]. Le SPS continue néanmoins à participer à la coalition gouvernementale et Dačić lui-même est élu comme premier vice-président de ce nouveau gouvernement, chargé des Affaires étrangères[4],[3],[5].

Avec le président Vučić (depuis 2017)[modifier | modifier le code]

Le , il succède par intérim, au président du gouvernement Aleksandar Vučić, devenu président de la République. Ana Brnabić lui succède le 29 juin et Dačić retrouve son poste de premier vice-président du gouvernement.

Il est élu président de l'Assemblée nationale le et le demeure jusqu'au . Le suivant, il réintègre le gouvernement comme premier vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères. À ce titre, il exerce une nouvelle fois la direction du gouvernement par intérim à partir du , après le départ d'Ana Brnabić, élue présidente de l'Assemblée nationale.

Prises de position[modifier | modifier le code]

Kosovo[modifier | modifier le code]

En 2008, en réaction à la déclaration d'indépendance du Kosovo, Dačić lance un appel pour que soient interdits tous les partis politiques et toutes les organisations non-gouvernementales de Serbie qui reconnaîtraient l'indépendance du Kosovo. Il a particulièrement mis en cause Nataša Kandić, qui dirige une O.N.G. dans le pays[37].

En 2011, il exprime l'opinion que les habitants du Kosovo et les Serbes « n'ont plus besoin de contes de fées de vie multi-ethnique » et avance l'idée que la partition (du Kosovo) entre la Serbie et l'Albanie est la seule solution réaliste aux problèmes existants. Il ajoute que, si l'entité serbe de Bosnie décidait d'un référendum pour faire sécession de la Bosnie, elle ne voudrait pas devenir un État indépendant mais se joindre à la Serbie car il s'agit du même peuple[38].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Ivica Dačić est marié et père de deux enfants. Il parle anglais et russe[4].

Depuis 2010, après ses mesures contre le crime organisé, il vit sous une protection policière renforcée, la mafia serbe ayant menacé d'enlever son fils et sa fille[39].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (sr) Lj. Mitić, « Školski drugovi o Ivici Dačiću : Bucko je bio izuzetno dete », sur blic.rs, Blic, (consulté le ).
  2. a b et c (sr) « Karijera i dostignuća Ivice Dačića », sur 24sata.rs, 24 sata, (consulté le ).
  3. a b c d e et f (sr) « Ivica Dačić », sur istinomer.rs, Istinomer (consulté le ).
  4. a b c et d (en) « Deputy Prime Ministers and Ministers », sur srbija.gov.rs, Gouvernement de la Serbie (consulté le ).
  5. a et b (sr) « Predsednik - Ivica Dačić », sur sps.org.rs, Parti socialiste de Serbie (consulté le ).
  6. (sr) « Izveštaj o rezultatima izbora za narodne poslanike u Narodnoj skupštini Republike Srbije održanih 28. decembra 2003. godine. », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  7. (en) « 27. January 2004 convocation », sur parlament.rs, Assemblée nationale de la République de Serbie (consulté le ).
  8. (sr) « Izbori za predsednika Republike Srbije 2004. godine », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  9. (sr)(en) « Izveštaj o rezultatima glasanja za predsednika Republike Srbije na izborima održanim 13. juna 2004. godine », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  10. (sr) « Socijalistička partija Srbije », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  11. (sr) « Izveštaj o rezultatima izbora za narodne poslanike u Narodnoj skupštini Republike Srbije održanih 21. januara 2007. godine. », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  12. (en) « 14. February 2007 convocation », sur parlament.rs, Assemblée nationale de la République de Serbie (consulté le ).
  13. (sr) « Socijalistička partija Srbije (SPS), - Partija ujedinjnih penzionera Srbije (PUPS) - Jedinstvena Srbija (JS) », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  14. (sr) « Izveštaj o rezultatima izbora za narodne poslanike u Narodnu skupštinu Republike Srbije održani 11. maja 2008. godine. », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  15. a et b (fr) « Serbie : les héritiers de feu Milošević sur le point de s’entendre avec les démocrates », sur balkans.courriers.info, Le Courrier des Balkans, (consulté le ) - site payant.
  16. (en) « Parliament elects new government », sur b92.net, B92, (consulté le ).
  17. (sr) « Izbori za predsednika Republike Srbije 2012. godine (I krug) », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  18. (sr) « Izbori za predsednika Republike održani 6. maja 2012. godine (Prvi krug) », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  19. (sr) « Ivica Dačić - Socijalistička partija Srbije (SPS), - Partija ujedinjnih penzionera Srbije (PUPS) - Jedinstvena Srbija (JS) », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  20. (sr) « Izbori za narodne poslanike u Narodnu skupštinu Republike Srbije održani 6, maja 2012. godine », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  21. (en) Matt Robinson, « NEWSMAKER-"We've changed": New Serb PM is ex-aide to Milosevic », sur articles.chicagotribune.com, Chicago Tribune, (consulté le ).
  22. (en) « New guard, old guard », sur economist.com, The Economist, (consulté le ).
  23. (fr) « Serbie : les socialistes dirigeront avec les nationalistes », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
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  26. (sr) B. Baković, « Dačić izbacio URS iz vlade », sur politika.rs, Politika, (consulté le ).
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  28. a et b (fr) Corinne Deloy, « Le Parti progressiste au pouvoir, grand favori des élections législatives anticipées du 16 mars prochain en Serbie » [PDF], sur robert-schuman.eu, Fondation Robert-Schuman (consulté le ).
  29. (en) « Ruling Serb Progressive Party stays popular: opinion poll »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur reuters.com, Reuters, (consulté le ).
  30. (en) Aleksandar Vasovic, Matt Robinson, « Serbian party seeks to cement power in early election »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur reuters.com, Reuters, (consulté le ).
  31. (en) Gordana Filipovic, Misha Savic, « Serb Ruling Parties Call for Early Elections on March 16 », sur bloomberg.com, Bloomberg News, (consulté le ).
  32. (en) « Serbian president dissolves parliament, calls early election for March 16 », sur foxnews.com, Fox News, (consulté le ).
  33. (en) Ivana Sekularac, « Serbian party seeks to cement power in early election », sur reuters.com, Reuters, (consulté le ).
  34. (sr) « Ivica Dačić - "Socijalistička partija Srbije (SPS), Partija ujedinjenih penzionera Srbije (PUPS), Jedinstvena Srbija (JS)" », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  35. a et b (sr) « Izveštaj o ukupnim rezultatima izbora za narodne poslanike u Narodnu skupštinu Republike Srbije, održani 16. marta 2014. godine. », sur rik.parlament.gov.rs, Site de la Commission électorale de la République de Serbie (consulté le ).
  36. (en) « New government elected », sur srbija.gov.rs, Site du Gouvernement de la Serbie, (consulté le ).
  37. (en) Marko Attila Hoare, « What is at stake in the struggle for Serbia ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bosnia.org.uk, Bosnian Institute, (consulté le ).
  38. (en) « Dacic Suggests Kosovo Should Be Divided Between Albania, Serbia », sur balkaninsight.com, BalkanInside, (consulté le ).
  39. (en) « IM’s family under protection from mafia threats », sur b92.net, B92, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]