Irina Ionesco

Irina Ionesco
Irina Ionesco, planches contacts, 26 juin 2020.
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Irène IonescoVoir et modifier les données sur Wikidata
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Irina Ionesco, née Irène Ionesco le à Paris et morte le dans la même ville, est une photographe française.

Considérée comme une « icône gothique et grande dame de la photographie érotique[1] », elle est connue pour avoir utilisé sa fille Eva, alors prépubère, comme modèle[2] et avoir été condamnée par la cour d'appel de Paris pour « sexualisation malsaine » d’une « très jeune enfant »[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Ses parents, des immigrés roumains venus de Constanța, en Roumanie, s'installent à Paris où Irène Ionesco naît le [4],[5]. Son père est violoniste et sa mère trapéziste l'abandonne à quatre ans, elle est donc renvoyée en Roumanie où elle est élevée dans le monde du cirque par sa grand-mère et ses oncles.

Fuyant l'occupation soviétique en 1946, elle revient à Paris. De 15 à 22 ans, elle fait le tour des cabarets en Europe, au Moyen-Orient où elle est tour à tour danseuse aux serpents et contorsionniste[3],[1].

Victime d'un accident lors d'un numéro de danse à Damas, elle commence à dessiner, à peindre. Elle est, pendant quelques années, la compagne du peintre d'avant-garde néerlandais Corneille, fondateur du mouvement Cobra[6].

Photographe[modifier | modifier le code]

Elle suit des études d'art à Paris, où elle découvre la photographie en 1964, lorsque Corneille lui offre un reflex[1]. Le , son exposition à la Nikon Gallery (Paris) attire fortement l'attention[3].

Bientôt, elle est publiée dans de nombreux magazines grand public et artistiques comme L'Œil, Connaissance des arts, mais également dans certains autres magazines érotiques ou pornographiques comme Photo, Playboy, Playmen, Penthouse[7] et Normal, et recueils aujourd'hui très prisés des collectionneurs et expose dans les galeries d'art du monde entier.

L'œuvre d'Irina Ionesco est surtout connue pour ses théâtralisations de femmes savamment habillées, parées de bijoux, gants et autres atours, accompagnées d'objets symboliques comme des foulards et parfois d'autres symboles fétichistes, posant quelquefois d'une manière provocante ou érotique.

Certaines de ses photographies mettant en scène sa fille Eva, entre l'âge de 4 et 12 ans, ont d'ailleurs été qualifiées par les juges pour certaines d'entre elles « comme appartenant habituellement au registre de l'érotisme ou de la pornographie »[8]. Elle fait jouer sa fille dans deux films érotiques, Spermula et Jeux interdits de l'adolescence, dont les scènes érotiques dans laquelle elle apparaît sont par la suite censurées dans les VHS mais dont les collectionneurs recherchent les versions uncut[9].

Au cours des années 1970 et au début des années 1980, elle photographie de nombreuses personnalités, notamment Sylvia Kristel (héroïne du film Emmanuelle) ou Élisabeth Huppert pour l'édition française du magazine érotique Playboy[10], parmi d'autres modèles peu ou pas connus du tout mais qui ont contribué à l'essentiel du corpus de son œuvre photographique : Fafa, Vivianne, Maroussia, Sacha, etc.

Entre 2000 et 2012, Irina Ionesco réalise un important travail de photographie de mode pour la presse, notamment pour Vogue[3] ou Stiletto[11].

Polémique et procès intenté par sa fille Eva[modifier | modifier le code]

En 2011, Eva Ionesco réalise My Little Princess, un film où elle montre une enfant érotisée à l'occasion de mises en scène photographiques. Le personnage d'Irina Ionesco est interprété par Isabelle Huppert.

À la sortie du film, Eva Ionesco déclare : « My Little Princess est très en dessous de ce que j’ai vécu[12]. »

Dans le même temps, Eva Ionesco engage à nouveau un procès contre sa mère. Celle-ci est condamnée par le tribunal de grande instance de Paris le à verser 10 000 euros de dommages et intérêts[13] au lieu des 200 000 euros demandés pour atteinte au droit à l’image et à la vie privée de sa fille Eva[14] pour ces photos prises durant les années 1970 alors qu’Eva était âgée de 4 à 12 ans[13]. En revanche, le TGI de Paris déboute Eva Ionesco de sa demande de récupérer la propriété des négatifs de sa mère où elle figure et il la déboute également de sa demande de destruction de négatifs relatifs à sa personne.

Irina Ionesco a rappelé au cours de l'audience qu'aucune juridiction dans le monde n'avait jamais censuré ses photographies et qu'Eva Ionesco, elle-même, a participé, adulte, à la diffusion et à la commercialisation de ces photographies en signant des contrats d'édition sur lesquels elle touchait des redevances. Le tribunal a ainsi octroyé à Irina Ionesco le droit de conservation de l'ensemble des négatifs des photographies sur lesquelles apparaît Eva Ionesco. Celle-ci a fait appel de ce jugement.

Le , la 7e chambre du pôle 2 de la cour d'appel de Paris a rendu un arrêt[15] condamnant Irina Ionesco. La Cour, rejetant l’argument d'Irina Ionesco fondé sur la prescription de l’action, a relevé qu’à supposer même qu’il ait existé, a considéré qu'Eva Ionesco n’a pas pu donner un consentement éclairé sur l’utilisation des photographies d'elle prises par sa mère. Écartant le débat de la qualité artistique ou non des photographies visées dans l’instance, la Cour a estimé que les photographies étaient « incontestablement attentatoires à la dignité d'Eva Ionesco ». Elle a précisé que « dénudée ou non, la fixation photographique de l’image sexualisée de façon malsaine, d’une très jeune enfant ou d’une toute jeune fille ne peut qu’être dégradante pour celle-ci, quelle que soit l’intention de l’auteur ou la subjectivité du public auquel elle est destinée. »

En conséquence, la cour d'appel a prononcé une interdiction à Irina Ionesco « concernant la diffusion de toute image de sa fille sans le consentement exprès de celle-ci, toute infraction à cette prohibition l’exposant à de nouvelles saisies et demandes d’indemnisation [...]. ».

Irina Ionesco meurt à l’âge de 91 ans à l'hôpital Rothschild de Paris[16] le [6].

Elle désigne son petit-fils l'artiste Lukas Ionesco comme légataire universel et désigne son dernier avocat Emmanuel Pierrat comme exécuteur testamentaire.

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages personnels[modifier | modifier le code]

Années 1970

  • Liliacées langoureuses aux parfums d’Arabie (1974), Chêne (ISBN 2-85108-005-9)
  • Femmes sans tain (1975), Bernard Letu
  • Nocturnes (1976)
  • Litanies pour une amante funèbre (1976), Cegna Editori
  • Temple aux miroirs (1977), Seghers
  • Irina Ionesco (1979), Bernard Letu (ISBN 2-88051-006-6)

Années 1980

  • Cent onze photographies érotiques (1980), Borderie, Les Pilles 1980 (ISBN 2-86380-011-6)
  • Le Divan (1981), Borderie, Paris 1981
  • Les Passions (1984), Pink Star Éditions, Paris 1984 (ISBN 2-903901-05-8)
  • The Eros of Baroque (1988), Tokyo, Libroport 1988 (ISBN 4-845-70362-9)

Années 1990

Années 2000

  • Eva : Éloge De Ma Fille (2004). Tokyo, Éditions Treville 2004 (ISBN 0-9727073-1-X)
  • L'Œil de la poupée (2004, avec Marie Desjardins). Des femmes, Paris 2004 (ISBN 2-7210-0485-9)
  • R (2004). Pan-Exotica. Tokyo, Éditions Treville 2004 (ISBN 4-309-90604-4)
  • Le Japon interdit (2004). Arts Galeries Benchaieb, Paris 2004 (ISBN 2-9523045-0-5)

Années 2010

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • 1979 – Women on Women (Twelve Photographic Portfolio, A&W Publication, Deborah Turbeville, Karin Szekessy, Alice Springs, Sacha, Marcia Resnick, Christa Peters, Sarah Moon, Linda Benedict/Jones, Irina Ionesco, Jo alison Feiler, Shirley Beljon, Caroline Arber
  • 1979 – La Photographie et le Charme Féminin, Éditeur Christophe Collomb, 144 p. Photographies de : Michael Boys, John Kelly, Robert Farber, John Swannell, Alan Kaplan, James Wedge, Irina Ionesco, Ray Garcia, Hideki Fujii, Uwe Omner
  • 1982 – Le Nu Français - Éditions Jannink, 1982, Paris . Texte de Jacques Laurent, photos de Jeanloup Sieff, Edouard Boubat, Henri Cartier Bresson, Jean-Philippe Charbonnier, Lucien Clergue, Jean Dieuzaide, Robert Doisneau, Anne Garde, Irina Ionesco, J.H. Lartigue, Man Ray, Meerson, Michaud et Willy Ronis
  • 1984 – Passions - Irina Ionesco, Michael Lonsdale & Pierre Bourgeade (Le Club Du Livre Secret & Pink Star Éditions). 69 photographies d'Irina Ionesco. 31 × 24,4 cm. Couverture souple
  • 1991 – Méditerranéennes - Éditions Contrejour, 1991. Elysabeth Foch, préface Jean-Marie Dallet. La Méditerranée en images avec notamment : Irina Ionesco, Werner Bischof, Edouard Boubat, Jean Dieuzaide, Alberto Garcia Alix, Agnès Vard, William Klein, etc. (ISBN 2-85949-124-4)
  • 2014 – Black Forest, 50 photographes contemporains (Roger Ballen, Arthur Tress, Jœl-Peter Witkin…), Russell Joslin, Candela Books, New York

Publications dans la presse photographique[modifier | modifier le code]

Années 1970[modifier | modifier le code]

  • 1973 - Opus international, n° 43, avril, « Les nuits rêvées d'Irina Ionesco », texte et poème de Corneille
  • 1974 - Photo n° 80, mai, portfolio Eva Ionesco
  • 1974 - Skema, n° 7, juillet
  • 1975 - Photo n° 97, octobre
  • 1975 - Photo Italie, n° 3
  • 1976 - Photo, n° 104, mai
  • 1976 - Penthouse « Photo World », juin/juillet
  • 1977 - Photo n° 113, février, 84 p.
  • 1977 - Zoom, n° 117, Série : « Litanies pour une amante funèbre »
  • 1977 - Yes Weekly magazine, Scarce spanish
  • 1978 - Photo n° 124, janvier
  • 1978 - Zoom n° 59, janvier
  • 1979 - Photo n° 141, juin
  • 1979 - Photo reporter
  • 1979 - Playboy n° 66, mai, Sylvia Kristel
  • 1979 - Playmen, Sylvia Kristel
  • 1979 - Zoom, n° 59, décembre/janvier, 132 p. (dimension : 24 cm × 31 cm), p. 94, « Les coursives du rêve » (interview Yves Aubry).
  • 1979 - Photo n° 147, 150 p., 27,5 × 21,5 cm, décembre, « Style 80 » p. 102 (exposition de la galerie Sylvia Bourdon)

Années 1980[modifier | modifier le code]

  • 1980 - Photo n° 59, mai
  • 1980 - Playmen, décembre
  • 1982 - Playboy n° 103, juin
  • 1983 - Playmen (Italie)
  • 1983 - Lui n° 229, février
  • 1983 - Zoom n° 108, mars
  • 1984 - Playmen, décembre
  • 1985 - Photo, avril
  • 1985 - Photo n° 118, avril
  • 1986 - Zoom n° 15 - édition japonaise
  • 1986 - Playmen n° 134
  • 1987 - Photo n° 234, mars, 114 p., « À la recherche de Bataille » - modèle : Anne de Broca
  • 1988 - Excelsior n° 28, 29 × 23,5 cm, 138 p.

Années 2000[modifier | modifier le code]

  • 2002 - Rebel, n° 4 - photographies de mode
  • 2004 - Above Magazine n° 1
  • 2005 - Ynox Paris n° 5, « Natures mortes psychanalytiques », 68 p., texte Jean-Fabien G. Phinera
  • 2007 - Stiletto n° 7, juillet - photographies de mode
  • 2007 - Stiletto n° 17, - Hiver 2007/2008 - photographies de mode
  • 2008 - Stiletto n° 20, - Automne 2008 - photographies de mode

Années 2010[modifier | modifier le code]

  • 2010 - Stiletto n° 28, - Automne 2010 - photographies de mode
  • 2011 - Stiletto n° 30, - Printemps/Eté 2011 - photographies de mode
  • 2012 - Stiletto n° 35, septembre - hors-série Biennale des Antiquaires, Paris - photographies de mode
  • 2012 - Zoo magazine, décembre - photographies des années 1970, les portraits peints d'Irina Ionesco par Gérard Beringer
  • 2012 - Photo n° 211 - Collection Club, 82 p., mai (avec Élisabeth Huppert)
  • 2016 - Normal Magazine hors série n°1 Printemps 2016 - Le nu vu par
  • 2022 - Normal Magazine n°14 automne 2022 - Héroïnes

Textes auto-biographiques d'Irina Ionesco sur son œuvre[modifier | modifier le code]

  • Irina Ionesco, Mon Tapis volant (lire en ligne [PDF])
  • Irina Ionesco, « Mon désir d'Orient », Confluences Méditerranée, no 10,‎ , p. 161-163 (lire en ligne [PDF])
  • Irina Ionesco, « Le troisième œil », L'en-je lacanien, Éditions Érès, no 10,‎ , p. 163-168 (lire en ligne)

DVD et éditions numériques[modifier | modifier le code]

  • Nude, DVD (Japon)
  • Litanie per un amante funebre. Con CD-ROM - Ionesco Irina, Wittkop Gabrielle, cur. Cegna G., Si-Times Edizioni, 2013 (Italie)
  • New York room 442. Con DVD dell'opera originale - Corneille Pierre, cur. Irina Ionesco, Cegna G., Si-Times Edizioni, 2013 (Italie)

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 1970 – Jalmar Galerie, Amsterdam
  • 1971 – Galleria La Lanterna, Trieste – Milan
  • 1973 – Photographer’s Gallery, Londres
  • 1974 – Galerie Nikon, Paris • Galerie Spectrum, Barcelona
  • 1975 – Canon Photo Gallery, Amsterdam • Pentax Gallery, Tokyo • Galerie 5-6, Gand • Galerie Bernard Letu, Genêve
  • 1976 – Galerie Canon, Genêve • Studio d’Arte Contemporanea, Roma • Galerie Loplop, Tokyo
  • 1978 – Galerie FNAC Montparnasse, Paris
  • 1980 – Galerie Aspects, Bruxelles • Hansen Gallery, New York (USA) • Galerie Jade, Colmar
  • 1982 – Les Carnets d'Aryan, Galerie Créatis, Paris • Galerie Bijam Alam, Paris
  • 1983 – Galerie Aspects, Bruxelles
  • 1984 – Zeit Photo Salon, Tokyo
  • 1987 – Galerie Interform, Japon
  • 1989 – Photographies 1969-1969, Espace Photographique, Paris Audiovisuel • Rêve d’Égypte, Centre Culturel Français, Le Caire & Alexandrie
  • 1991 – Les Immortelles, Galerie Contrejour, Paris • Kafka ou le Cercle de Prague et Le Château de Mucha à Prague, Galerie Nationale, Prague • Bursary Léonard de Vinci : Institut français de Prague
  • 1992 – Baby Jane, Galerie Turbulence, New York
  • 1992-1995 – Galerie De Zwarte Man, Bruxelles et Knocke-Le-Zoute
  • 1993 – Regards sur Tanger, Institut du monde arabe, Paris • Galerie Vrais Rêves, Lyon
  • 1994 – Photogalerie Bild, Aarau, Suisse
  • 1995 – Les rituels et les jours[réf. nécessaire][pas clair], Bon Marché Rive Gauche, Paris
  • 1996 – Souvenirs des jours, Galerie Nikon, Tokyo & Osaka • Past Rays Gallery, Yokohama • In color, Delta Mirage, Tokyo
  • 1998 – Past Rays Photo Gallery, Yokohama • L'Or du Temps, galerie de la Reine Margaux, Paris
  • 2000 – Les Femmes, Galerie Accento, Etterbeek • Past Rays Photo Gallery, Yokohama
  • 2001 – Anges, Past Rays Photo Gallery, Yokohama • Galleria 70, Milan • Past Rays Photo Gallery, Yokohama
  • 2002 – Galleria 70, Milan • Past Rays Photo Gallery, Yokohama
  • 2003 – MiArt, International Fair of Modern and Contemporary Art, Milan Galleria 70 • Past Rays Photo Gallery, Yokohama
  • 2004 – Le Japon Interdit, Arts Galerie Benchaieb, Paris
  • 2005 – Eva-The Nymph Of Dream, Parco Museum of art and beyond, Tokyo
  • 2006 – Galleria 70, Milão • Palais de Tokyo—Ultra Peau, Paris • Biennale Internazionale di Fotografia di Brescia (Italy)
  • 2007II Corpo Nudo, Musée de la photographie Ken Damy, Brescia • Irina Ionesco et Christine Spengler, « Interlude Photo », Ynox Gallery Palais-Royal, Paris
  • Kowasa Gallery — L’Eternel Féminin, Barcelone
  • Galerie Baudoin Lebon, Paris
  • 2008 – Musée de l’Élysée, Controverses : Une histoire juridique et éthique de la photographique », Lausanne
  • 2009 – NU(E)S, Galerie Baudoin Lebon, Paris
  • 2009-2010 – Collection de Gilles Deves, Musée Tavet-Delacour, Pontoise
  • 2010 – Irina Ionesco, Galerie One Piece Contemporary Art, Roma • Sogno svelato, Camera16 contemporary art, Milan • Irina Ionesco, Galerie E.G.P, Paris
  • 2013 - Irina IONESCO, son monde et la mode, Galerie Vrais Rêves, Lyon

Collections publiques et musées[modifier | modifier le code]

  • Musées d'Art Moderne de la Ville de Paris, Paris
  • Maison Européenne de la Photographie (MEP), Paris
  • Bibliothèque Nationale de France (BNF), BPI, Paris
  • Musée Camille Pissaro, Paris
  • Musée de l'Élysée, Suisse
  • Musées royaux des beaux-arts de Belgique
  • Musée Ludwig, Cologne, Allemagne
  • Bates Museum of Art, Maine, États-Unis

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « A 74 ans, la photographe Irina Ionesco est toujours aussi sulfureuse », sur lepoint.fr, .
  2. Fabrice Drouelle, « Eva Ionesco, itinéraire d’une enfance gâchée », France Culture, 27 août 2019.
  3. a b c et d Joséphine Bindé, « Irina Ionesco, photographe libre, mère toxique », sur telerama.fr, .
  4. « Irina Ionesco, photographe libre, mère toxique », sur Télérama.fr (consulté le ).
  5. (en-US) « Biographie – IRINA IONESCO » (consulté le ).
  6. a et b « Irina Ionesco, photographe controversée, est décédée », sur Les Inrocks (consulté le )
  7. Reprise communiqué de l'AFP en anglais du 18 décembre 2012.
  8. « Eva Ionesco compte faire appel pour interdire les photos d'elle nue enfant », L'Express du 18 décembre 2012 ; d'après les attendus du jugement du tribunal de grande instance de Paris en date du 17 décembre 2012.
  9. Tinam Bordage, Les dossiers Sadique-master Dissection du cinéma underground extrême, Camion Blanc, , p. 87.
  10. Voir sur img6.bdbphotos.com.
  11. Voir sur stiletto.fr.
  12. Voir sur elle.fr.
  13. a et b Irina Ionesco condamnée pour les photos sulfureuses de sa fille, Le Monde, 17 décembre 2012.
  14. « La photographe Irina Ionesco condamnée pour les photos érotiques de sa fille enfant », 20minutes.fr, 17 décembre 2012.
  15. Portant numéro d’inscription 13/00051 au répertoire général.
  16. « Mort d'Irina Ionesco, connue pour ses photos sulfureuses de sa fille enfant », sur Le Figaro, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Autour d'Irina Ionesco[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]