Humbert Clérissac

Humbert Clérissac
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Humbert Clérissac (Roquemaure, - ), né Baptiste Placide Léopold, était un dominicain, proche de l'Action française: c'est sous son influence que Jacques Maritain se rapprocha de ce groupe, Clérissac devenant à partir de 1908 le directeur spirituel des Maritain[1]. À partir de 1913, Maritain mit Clérissac en contact étroit avec l'officier et écrivain Ernest Psichari[1], qui finit par rentrer dans le tiers-ordre dominicain.

Clérissac fit ses études au collège jésuite d'Avignon, puis entra au noviciat de Sierre en Suisse, avant de terminer ses études à Rijckholt (Pays-Bas). Après la « dispersion » de l'ordre dominicain en 1903 (c'est-à-dire les lois anticléricales d'Émile Combes), il partit pour Londres où il espérait fonder une nouvelle branche dominicaine, projet qui échoua. Il prêchait souvent dans des retraites, en particulier à l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes.

Malade, il meurt en 1914 et est enterré dans sa ville natale.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La Lumière de l’agneau
  • La Mission de sainte Jeanne d'Arc
  • Le mystère de l’Eglise (traduit en anglais)
  • De saint Paul à Jésus Christ
  • L’Âme saine
  • L’Amour propre dans l’étude et dans la vie de saint Thomas d'Aquin
  • La Bienheureuse Jeanne d’Arc.

Il écrivit une retraite (Pro Domo et Domino, sur l’ordre de Saint Dominique).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Frédérique Neau-Dufour (2001), Ernest Psichari: l'ordre et l'errance, Le Cerf, 2001, p. 239 sq.

Sources[modifier | modifier le code]

  • RP Clérissac, site de la mairie de Roquemaure
  • « Clérissac », dans Jean Thomas, Pierres précieuses de l'Église de Nîmes : de la Révolution à la séparation de l'Église et de l'État (1789-1905), t. 2, Nîmes, Lacour, (ISBN 2-86971-014-3), p. 258.