hubiC

Logo de HubiC

Interface utilisateur de hubiC
Interface utilisateur de hubiC

Adresse https://hubic.com/fr/
Commercial  Oui
Publicité  Non
Type de site Service d'hébergements de fichiers en ligne
Langue Français, Anglais
Inscription  Oui (fermées depuis mai 2018)
Propriétaire OVHcloud
Lancement
Fermeture
État actuel Fermé depuis le [1]

hubiC était un service de stockage et de partage de copies de fichiers locaux en ligne proposé entre et par la société française OVH. L'offre grand public est surnommée hubiC pour « Hub in the Cloud ». En , après plusieurs années sans nouveauté, le service n'accepte plus de nouvelles inscriptions. Quatre ans plus tard, en , hubiC ferme définitivement ses portes.

Histoire[modifier | modifier le code]

OVH lance fin son tout nouveau service de stockage dans les nuages[2] et se fait rapidement un nom[3] grâce à son offre de stockage illimitée à un coût très bas[4]. Afin de se différencier des autres services similaires la version gratuite permettait de stocker jusqu'à 25 Go de données[5],[4], et deux versions payantes étaient découpées en deux paliers qui permettaient de stocker soit 100 Go (hubiC perso) ou soit en illimité (hubiC premium). Ces offres étaient proposées pour 11,95  et 83,71  par an respectivement.

Selon le magazine de presse informatique spécialisé PCWorld, hubiC serait « le premier service du genre à proposer une capacité de stockage illimitée à ses abonnés pour un tarif très abordable »[3]. Durant cette période se créent jusqu’à 3 000 comptes par heure et 40 To de données sont déposés chaque semaine[6].

Début marque l'arrêt de l'offre illimitée et une hausse générale des tarifs, soit un peu plus d'un an après le lancement du service. Deux nouveaux paliers apparaissent en plus des 100 Go, soit 500 Go et 1 To. L'offre gratuite offrant 25 Go reste d'actualité[7].

Le , OVH dévoile de nouvelles offres. Aux côtés de la formule 25 Go, inchangée, le tarif pour 100 Go est revu à la baisse tandis que l'offre 1 To est remplacée par une offre 10 To[8].

Fin , OVH annonce la fin des nouvelles inscriptions de comptes et du développement de l'offre[9]. L'hébergeur précise qu'aucun compte et aucune données ne seront supprimées et indique la possibilité d'une reprise du service par un « acteur européen capable de proposer une offre de stockage pour tous dans le respect des valeurs d’OVH »[10].

Le , OVH annonce la fermeture prochaine du service et invite ses utilisateurs à récupérer leurs fichiers ; il est également précisé qu'un « nouveau service, résolument enrichi et tourné vers l’avenir, va prochainement voir le jour, à des conditions différentes »[11].

Le , le service est définitivement fermé, et la page d'accueil du service renvoi désormais vers Shadow Drive, un service en préparation chez OVH[1].

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Le service proposé par OVH reçoit un accueil mitigé. En effet, bien que le coût du stockage soit très avantageux vis-à-vis des prix des services concurrents de nombreux dysfonctionnements sont rapportés par la presse et les utilisateurs sans que OVH n'apporte de réponse[12],[13]. En , dans un comparatif des solutions de stockage en ligne, Next INpact concluait en l'impossibilité de recommander ce service face à la concurrence en raison des nombreux points négatifs tels que son manque de fiabilité, la variabilité des taux de transfert et le manque de fonctionnalités[14].

Caractéristiques techniques[modifier | modifier le code]

Ce service d’informatique en nuage est accessible via n'importe quel navigateur Web, mais aussi en utilisant un client multi-système d'exploitation : sous Macintosh, MS Windows[15], (en version bêta pour cette dernière, en date de novembre 2016).

Ce client permet d'utiliser hubiC de manière transparente, les fichiers localisés sur le répertoire sauvegardé du disque dur de l'ordinateur étant copiés sur le serveur après chaque enregistrement.

L'hébergement des données est fait en France[16],[17],[6] avec une volonté d’avoir un cloud pour lequel les serveurs sont hébergés dans l’Hexagone[18],[19].

Ceci implique que les données, à l'inverse de services identiques américains, ne tombent pas sous le coup du USA PATRIOT Act (autorisant les services de sécurité à accéder aux données informatiques détenues sans autorisation aux États-Unis), mais sont soumises à la législation française. Depuis l'affaire PRISM de , le fondateur Octave Klaba a indiqué que le service est plus populaire, et que sa croissance s'est accélérée[20],[21],[3],[22]. Les serveurs sont localisés à Roubaix[20],[23], Gravelines, et Strasbourg[22].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « hubiC ferme définitivement ses portes et laisse place à Shadow Drive », sur www.nextinpact.com, (consulté le )
  2. « Cloud : OVH lance Hubic, un service de stockage avec 25 Go gratuits », sur www.zdnet.fr, (consulté le )
  3. a b et c Mathieu Chartier, « OVH annonce des nouveautés pour hubiC », sur www.pcworld.fr, (consulté le )
  4. a et b « HubiC : Test de l’offre Cloud d’OVH pour le grand public (25 Go Gratuits) », sur www.lejournalducloud.com, (consulté le )
  5. Sébastien Gavois, « HubiC d'OVH : 25 Go de stockage en ligne gratuit, illimité pour 83,71 € / an », sur pcinpact.com, (consulté le )
  6. a et b OVH, « Première année d'hubiC », sur www.ovh.com/fr, (consulté le )
  7. Mathieu Chartier, « hubiC : hausse des prix, disparition de l'illimité et nouveau départ pour le Cloud d'OVH », sur www.pcworld.fr, (consulté le )
  8. « Stockage en ligne : OVH casse les prix d'Hubic », sur www.journaldunet.com, (consulté le )
  9. « OVH gèle le développement de hubiC », sur Next INpact, (consulté le )
  10. « Les nouvelles inscriptions au service hubiC sont désormais closes », sur ovh.com, (consulté le )
  11. « hubiC va définitivement s’arrêter, « un nouveau service, résolument enrichi » en préparation » Accès libre, sur Next INpact, (consulté le )
  12. Bastien L., « [Dossier] HubiC : Que vaut le cloud à la française de OVH ? », sur www.lebigdata.fr, (consulté le )
  13. Louis Adam, « OVH : coup d’arrêt pour Hubic et le cloud grand-public », sur ZDNet, (consulté le )
  14. Vincent Hermann, « Face à ses concurrents, Hubic a bien peu d'arguments », sur Next INpact, (consulté le )
  15. « OVH lance Hubic, une sérieuse alternative à Dropbox ? », sur www.korben.info, (consulté le )
  16. S. Morelli, « Lille 1 et OVH partenaires, 20 000 étudiants sur le cloud ! », sur www.lavoixletudiant.com, (consulté le )
  17. Stéphane Hubin, « Villeneuve-d’Ascq : l’hébergeur informatique OVH.com offre de la mémoire aux cerveaux de l’université Lille1 », sur www.lavoixdunord.fr, (consulté le )
  18. Paul Loubière, « Cet homme va devenir aussi puissant que Xavier Niel », sur www.challenges.fr, (consulté le )
  19. « La sécurité et la confidentialité des données avec hubiC », sur www.hubic.com (consulté le )
  20. a et b Guerric Poncet, « Entretien : Octave Klaba réagit à Prism et promet la transparence », sur www.lepoint.fr, (consulté le )
  21. Guerric Poncet, « Prism : Barack Obama a-t-il poignardé Google, Apple et Microsoft ? », sur www.lepoint.fr, (consulté le )
  22. a et b Guillaume Belfiore, « OVH Summit : le cloud public d'Hubic s'enrichira de plusieurs nouveautés », sur www.clubic.com, (consulté le )
  23. Cédric Godart, « PRISM : vos données plus sûres à Roubaix ou dans la Silicon Valley? », sur www.latribune.fr, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Services commerciaux équivalents[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

(fr + en) Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata