Honni soit qui mal y pense (film)

Honni soit qui mal y pense
Description de l'image The Bishop's Wife (1948 poster).jpg.
Titre original The Bishop's Wife
Réalisation Henry Koster
Scénario Leonardo Bercovici
Robert E. Sherwood
Acteurs principaux
Sociétés de production Samuel Goldwyn
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre comédie romantique
Durée 109 minutes
Sortie 1947

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Honni soit qui mal y pense (The Bishop's Wife) est un film américain de Henry Koster avec Cary Grant, Loretta Young et David Niven, sorti en 1947.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Cary Grant, Loretta Young et David Niven

L'évêque protestant épiscopalien Henry Brougham (David Niven) se demande anxieusement comment financer la construction d'une nouvelle cathédrale et il prie Dieu de l’inspirer[1]. À sa requête, c’est un ange très séduisant nommé Dudley (Cary Grant) qui vient répondre et qui ne révèle son identité qu'à Henry[2].

Cependant, la mission de Dudley n’est pas d’aider à construire une cathédrale, mais de guider spirituellement Henry et son entourage. En effet, Henry a fini par être obsédé par cette collecte de fonds et néglige sa vie de famille. Ses relations avec Julia (Loretta Young) et leur fille encore jeune se sont tendues depuis qu’il ne pense plus qu’à la cathédrale.

Tout le monde, sauf Henry, est charmé par Dudley, même le Professeur Witheridge (Monty Woolley) qui n’est pas croyant. Dudley persuade les paroissiens riches, en particulier la veuve Agnes Hamilton (Gladys Cooper), d’apporter les fonds nécessaires, mais non pas pour construire la cathédrale. Il persuade Mme Hamilton de faire don de son argent pour nourrir et habiller les nécessiteux - au grand déplaisir de Henry. Pour gagner du temps, Dudley redécore également en quelques secondes l'arbre de Noël des Brougham, sauve une vieille église en suscitant à nouveau l'intérêt chez les garçons de la chorale, et de façon magique dicte à une machine à écrire le nouveau sermon de Henry - à l'insu de ce dernier.

Mais, comme Dudley passe du temps à réconforter Julia, se produit une conséquence inattendue : il se retrouve fortement attiré par elle. Sentant cela, Henry devient jaloux et s’inquiète de savoir quand cet hôte importun en aura fini et partira. Il révèle la véritable identité de Dudley au professeur Wutheridge, qui le pousse à réagir et à se battre pour la femme qu'il aime.

Dudley montre sa volonté de rester, mais Julia, sentant ce qui le pousse, lui dit qu’il est temps pour lui de s’en aller. Dudley dit à l'évêque qu'il est rare qu’un ange en arrive à envier un mortel. Henry veut savoir pourquoi son projet de cathédrale a échoué. Dudley lui rappelle qu'il avait prié pour avoir des conseils et non un bâtiment.

Sa mission terminée et sachant que Julia aime son mari, Dudley s’en va en promettant de ne jamais revenir. Tous les souvenirs à son sujet sont effacés, et plus tard pendant la veillée de Noël à minuit, Henry prononce le sermon qu'il croit avoir lui-même écrit. Dudley observe depuis la rue, heureux que sa mission ait réussi.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Bosley Crowther, The Bishop's Wife', Starring Cary Grant, David Niven, Loretta Young, Opens at Astor, nytimes.com, USA, 10 décembre 1947
  2. Ted Johnson, With Subtle Magic, It's a Wonderful 'Bishop's Wife', latimes.com, USA, 9 janvier 1992

Liens externes[modifier | modifier le code]

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