Hexasilane

Hexasilane
Image illustrative de l’article Hexasilane
Structure de l'hexasilane
Identification
No CAS 14693-61-9
PubChem 71350631
SMILES
InChI
Apparence liquide incolore[1]
Propriétés chimiques
Formule H14Si6Si6H14
Masse molaire[2] 182,624 2 ± 0,002 8 g/mol
H 7,73 %, Si 92,27 %,
Propriétés physiques
fusion −44,7 °C[3]
ébullition 193,6 °C[3]
Masse volumique 0,847 g·cm-3[4]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'hexasilane est un composé chimique de formule Si6H14. Ce silane est l'analogue structurel silicié du n-hexane C6H14. Il se présente sous la forme d'un liquide incolore qui réagit avec l'eau[4]. Contrairement aux silanes plus courts, il ne s'enflamme pas immédiatement à l'air, même à °C, mais seulement après un certain temps[5]. Il n'est pas très stable thermiquement et tend à se décomposer en hydrogène H2 et silanes plus courts dès la température ambiante ; il se forme également des polymères[6].

L'observation d'hexasilane a été publiée pour la première fois par Carl Somieski[7]. Ce composé peut être obtenu sous la forme d'un mélange de silanes en faisant réagir du siliciure de magnésium Mg2Si avec des acides minéraux à l'abri de l'air[8],[9] ou du monosilane à l'aide d'une décharge électrique.

L'hexasilane peut être utilisé pour déposer des couches minces de silicium dans l'industrie des semiconducteurs[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Peter Paetzold, Chemie: Eine Einführung, Walter de Gruyter, 2009, p. 659. (ISBN 978-3-11-021135-1)
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a et b (de) A. F. Holleman, E. Wiberg et N. Wiberg, Lehrbuch der Anorganischen Chemie, 101e éd., Walter de Gruyter, 1995, p. 485. (ISBN 3-11-012641-9)
  4. a et b (en) William M. Haynes, CRC Handbook of Chemistry and Physics, 93e édition, CRC Press, 2016. (ISBN 978-1-4398-8050-0)
  5. (de) Bernhard Hidding, « Untersuchung der Eignung von Silanenals Treibstoffe in der Luft- und Raumfahrt », sur web.archive.org, Université de la Bundeswehr à Munich et Université Heinrich Heine de Düsseldorf, (consulté le ).
  6. (de) Alfred Stock, Paul Stiebeler et Friedrich Zeidler, « Siliciumwasserstoffe, XVI.: Die höheren Siliciumhydride », Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft (A and B Series), vol. 56, no 7,‎ , p. 1695-1705 (DOI 10.1002/cber.19230560735, lire en ligne)
  7. (de) Helmut Werner, Geschichte der anorganischen Chemie: Die Entwicklung einer Wissenschaft in Deutschland von Döbereiner bis heute, John Wiley & Sons, 2016, p. 35. (ISBN 978-3-527-33907-5)
  8. (en) Eugene G. Rochow, An Introduction Chemistry Of The Silicones, Read Books Ltd, 2013. (ISBN 978-1-4465-4610-9)
  9. (en) A. P. Hagen, Inorganic Reactions and Methods, The Formation of Bonds to C, Si, Ge, Sn, Pb, John Wiley & Sons, 2009, p. 8. (ISBN 978-0-470-14544-9)
  10. (en) Jane E. Macintyre, Dictionary of Inorganic Compounds, CRC Press, 1992, p. 3444. (ISBN 978-0-412-30120-9)