Hermann Obrecht

Hermann Obrecht
Illustration.
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller fédéral
Élection 4 avril 1935
Réélection 11 décembre 1935
13 décembre 1939
Département Économie publique
Prédécesseur Edmund Schulthess
Successeur Walther Stampfli
Conseiller national
Législature 24e à 27e
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Granges
Origine Canton de Soleure
Date de décès (à 58 ans)
Lieu de décès Berne
Nationalité Suisse
Parti politique PRD
Profession Instituteur

Hermann Obrecht, né le à Granges et mort le à Berne, est une personnalité politique suisse. Membre du Parti radical-démocratique, il est conseiller fédéral de 1935 à 1940.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Hermann Obrecht est né le à Granges dans une famille de cultivateurs. Il étudie à l'école cantonale de Soleure et en 1901 obtient son diplôme d'instituteur. En 1902, il est nommé greffier de la chancellerie de Soleure. En 1907, il épouse Lina Emch qui lui donnera trois enfants.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Membre du Parti radical-démocratique, il commence sa carrière politique très jeune, en 1904 à l'âge de 22 ans, comme secrétaire au Département des finances du canton de Soleure. En 1909, il est élu Conseiller d'État du canton de Soleure chargé des Finances, devenant à 27 ans le plus jeune conseiller d'État de Suisse. Il démissionne de sa charge de conseiller d'État en 1917 et est élu député au Grand Conseil soleurois et adjoint du maire de Soleure, puis à la fin de cette même année, il est élu au Conseil National où il siègera de 1917 à 1928.

Ministre de l'économie publique[modifier | modifier le code]

Hermann Obrecht est élu au Conseil fédéral le dès le premier tour avec 125 voix (56e conseiller fédéral de l'histoire[réf. nécessaire]). Il succède à Edmund Schulthess à la tête du Département de l'Économie Publique le . Peu de temps après son élection a lieu une votation populaire concernant l'initiative populaire « pour combattre la crise économique et ses effets » à laquelle il était fortement opposé. En 1939, en réaction à l'initiative, il soumet au peuple un projet de loi pour « l'extension de la défense nationale et la lutte contre le chômage » qui est accepté par le peuple et les cantons. En 1936, il impose la dévaluation du franc suisse afin de lutter contre la crise économique. En 1939, il est réélu par 166 voix. Le il annonce son retrait pour raison de santé, à compter du 31 juillet suivant.

Décès[modifier | modifier le code]

Après son retrait du Conseil fédéral, il s'établit à Vaumarcus, mais, mourant, il se rend le à Berne où il décède le , quelques mois après le décès de son épouse. Ses obsèques ont lieu dans l'église réformée de Soleure, où le conseiller fédéral Rudolf Minger prononce son discours d'adieu.

Sources[modifier | modifier le code]