Henry Silva

Henry Silva
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Henry Silva dans Quelli che contano (1974).
Naissance
Brooklyn (New York, État de New York)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 95 ans)
Woodland Hills (Los Angeles, Californie)
Profession Acteur
Films notables voir filmographie

Henry Silva, né le à Brooklyn (New York) et mort le à Woodland Hills (Los Angeles), est un acteur américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henry Silva naît à Brooklyn en 1926 de parents siciliens et espagnols. Il est élevé dans le quartier d'East Harlem par sa mère, Angelina Martinez, après que son père, Jesus Silva a quitté le foyer familial[1]. À l'âge de 13 ans, alors qu'il est encore à l'école publique, il choisit d'abandonner les cours pour se consacrer au théâtre en prenant des cours d'art dramatique tout en faisant la plonge dans un hôtel de New York. En 1952, il fait sa première apparition non créditée dans le film Viva Zapata ! d'Elia Kazan aux côtés de Marlon Brando[2].

En 1955, devenu serveur, Henry Silva se décide à auditionner pour rejoindre l'Actors Studio. Il réussit le concours avec quatre autres prétendants sélectionnés parmi 2 500 candidats[1]. Sa carrière débute à Broadway lorsque le Studio lui propose de jouer sur scène la pièce Une poignée de neige de Michael V. Gazzo en compagnie de ses collègues Ben Gazzara, Shelley Winters, Harry Guardino et Anthony Franciosa.

Repéré par Hollywood, il commence rapidement sa carrière cinématographique en apparaissant dans divers films tels que Bravados de Henry King ou Vertes Demeures de Mel Ferrer. C'est surtout en 1963 avec La Revanche du Sicilien qu'il s'impose sur les écrans et peaufinera son personnage de tueur froid et cruel.

Il est alors souvent cantonné à des rôles de bandits et de méchants. Mais lorsqu'un producteur italien lui propose d'interpréter un héros dans le western spaghetti, Du sang dans la montagne en 1966, il accepte sans hésiter. Le destin lui donne raison puisque le film est un succès aux box-office espagnol, italien, allemand et français. Pour lui commence alors une importante carrière européenne où il s'exile en Italie pour enchaîner les films commerciaux. C'est à cette période qu'il fait la rencontre de Fernando Di Leo qui l'emploie essentiellement dans plusieurs rôles de mafieux.

Il fait par la suite son retour aux États-Unis dans les années 1980 pour enchaîner les films de genres et série B tout en continuant de jouer dans des productions internationales. Dans la décennie suivante, afin de lui rendre hommage, de nouveaux auteurs lui proposent des rôles de truands dans des films comme Dick Tracy de Warren Beatty, The End of Violence de Wim Wenders et Ghost Dog : La Voie du samouraï de Jim Jarmusch. En parallèle, il tient entre 1994 et 1998 le rôle du méchant de DC Comics Bane dans les œuvres du DC Animated Universe, à savoir les séries d'animation Batman: The Animated Series, The New Batman Adventures et Superman: The Animated Series[3].

Henry Silva est apparu dans plus de 130 rôles au cinéma et à la télévision[1],[2]. Sa dernière apparition est dans le film Ocean's Eleven, où il interprète son propre rôle, 41 ans après avoir joué dans L'Inconnu de Las Vegas, dont le film de Steven Soderbergh est un remake[1].

Il meurt le à Woodland Hills (Los Angeles) à l'âge de 95 ans[1],[2].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Henry Silva s'est marié et a divorcé à trois reprises, une première fois avec Mary Ramus, puis avec l'actrice Cindy Conroy, qui a été Miss Canada et enfin avec l'actrice Ruth Earl avec qui il a eu deux fils, Michael Silva et Scott Silva[4].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Henry Silva dans Un crime dans la tête (1962).
Henry Silva et Antonia Santilli dans Le Boss en 1973.

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en-US) Neil Genzlinger, « Henry Silva, Actor Who Specialized in Menace, Dies at 95 », sur nytimes.com, (consulté le ).
  2. a b et c « Mort d'Henry Silva, indispensable voyou cruel d'Hollywood et... du Marginal », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  3. (en) « Henry Silva Dies: Prolific Actor In ‘Manchurian Candidate’, ‘Ocean’s 11’ & ‘Johnny Cool’ Was 95 », sur deadline.com, (consulté le ).
  4. (en-US) Adam Bernstein, « Henry Silva, versatile Hollywood villain, dies at 95 », sur washingtonpost.com, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]