Henri Meunier (illustrateur belge)

Henri Meunier
Naissance
Décès
Pseudonyme
Meunier, Henri Georges Jean IsidoreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Lieu de travail
Père
Jean-Baptiste Meunier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

Henri Georges Jean Isidore Meunier, également connu sous le nom de Marc-Henry Meunier (Ixelles, - Etterbeek, ), est un peintre, graveur, illustrateur et affichiste belge, proche du courant art nouveau.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Henri Meunier est le fils du graveur Jean-Baptiste Meunier et le neveu du peintre Constantin Meunier.

Formation[modifier | modifier le code]

C'est son père qui le forme à la gravure dans son propre atelier. Puis, Henri entre à l’École des arts industriels et décoratifs d'Ixelles où son père est chargé du cours de dessin d'après nature.

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

Lithographe, Meunier est aussi un graveur sur cuivre et un relieur remarquable. Il reçoit la médaille d'or en 1893 lors d'une exposition à Limoges. Il réalise entre autres des cartes postales, des cartes à jouer (Jeu de cartes esthétiques, Jeu de whist[1]), des timbres (série Léopold II de Belgique, 1905).

Il commence à produire des affiches vers 1895, à la même époque que ses confrères Henri Privat-Livemont et Gisbert Combaz, utilisant des aplats de couleurs et des contours épais, marqué par le japonisme alors en vogue : par ce traitement, ses images possèdent un fort impact visuel. Son style tranche avec l'explosion florale de la plupart des artistes art nouveau et s’apparente plutôt à celui de graphistes anglosaxons comme James Pryde ou Albert Morrow. « Il est, écrit Alain Weill, d'une pureté exceptionnelle ».

Meunier collabore à la revue L'Estampe moderne éditée par Charles Masson et Henri Piazza et où il publie L'heure du silence (1897). Jules Chéret choisit de reproduire pas moins de trois œuvres de Meunier dans sa revue Les Maîtres de l'affiche (1895-1900), à savoir : Salle du Cirque royal Concert Ysaye, Café Rajah et Starlight Savon. En 1897, Jean Louis Sponsel (1858-1930) reproduit également quelques gravures de Meunier dans son essai, Das moderne Plakat (Dresde, Gerhard Kühtmann), l'un des premiers livres en couleurs sur l'affiche artistique.

La Gazette des beaux-arts propose quelques-unes de ses gravures (1909).

En 1916, il expose une série d'eaux fortes mettant en scène les combats qui s'étaient déroulés lors de la bataille des Ardennes (1914).

Affiches répertoriées[modifier | modifier le code]

  • 1896 : Salle du Cirque royal Concert Ysaye (Bruxelles, Lithographie J.-E. Goossens)
  • 1896 : Aujourd'hui collecte en faveur de l’œuvre du grand air
  • 1896 : Casino de Blankenberghe
  • 1897 : Café Rajah [plusieurs séries]
  • 1898 : Cartes Postales Artistiques Dietrich & Cie
  • 1898 : Le testament du baron Jean
  • 1899 : Starlight Savon (Bruxelles, Lithographie O. de Rycker)
  • 1900 : Mode d'été
  • 1900 : Le Cyclodrome
  • 1901 : Le Carnet mondain (Bruxelles, imprimerie Meert)
  • 1902 : Phares électriques

Non datées :

  • Pollet et Vittet, Chocolaterie de Pepinster
  • Gonthier-Meymans

Conservation[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Imprimés par Ernotte Michaux, Bruxelles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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