Henri Blanc-Fontaine

Henri Blanc-Fontaine
Eustache Bernard, Buste d'Henri Blanc-Fontaine (1902),
plâtre patiné, musée de Grenoble.
Naissance
Décès
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IsèreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Henri Emmanuel Blanc-Fontaine est un peintre français né à Grenoble le et mort à Sassenage le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri Blanc-Fontaine envisage d'abord une carrière juridique. Le peintre Diodore Rahoult lui fait changer d'avis et l'entraîne à Paris où il devient élève de Léon Cogniet. Le , Blanc-Fontaine fait son entrée à l'École des beaux-arts de Paris[1]. Il débute au Salon de 1848 où il expose des peintures de genre. Rahout lui fait également découvrir la peinture de paysage en 1853, qui deviendra son genre de prédilection à partir de 1870.

Il reçoit aussi les conseils de Jean Achard à Grenoble — dont il fit un portrait conservé au musée de Grenoble — et d'Auguste Ravier à Charlieu.

Il est le beau-frère de la peintre Eugénie Gruyer-Brielman[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Paysagiste, peintre de genre et portraitiste, il a également pratiqué la nature morte.

En 1868, Henri Blanc-Fontaine est chargé avec son ami Diodore Rahoult de la décoration du musée-bibliothèque de Grenoble : il peint les allégories de La Peinture, l'Architecture, la Sculpture (1870) dans le tympan du vestibule (côté musée) et les allégories de La Philosophie, les Beaux-Arts, la Physique, les Arts militaires et l'Économie-Politique dans la salle de la bibliothèque.[3].

Son tableau Souvenir de La Grave, remarqué par l'écrivain et photographe Maxime du Camp, obtient une mention honorable à l'Exposition universelle de Paris en 1855, ce qui entraînera l'acquisition de la part de la Ville de Grenoble[4],[5].

Blanc-Fontaine reçoit une autre mention honorable pour son œuvre L'Ange gardien à l'exposition de la Société des amis des arts de Lyon en 1864[6].

Il fait partie du groupe de peintres se réunissant à Proveysieux et est parfois rattaché à l'école dauphinoise. Ses tableaux sont conservés au musée de Grenoble, au Musée dauphinois, et au musée des Beaux-Arts de Chambéry.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. France, Paris, Archives nationales, MIC/AJ/52/232, « École nationale et spéciale des beaux-arts, registres des matricules des élèves peintres et sculpteurs 1807-1894 », no 2264.
  2. Parenté d'Eugénie Gruyer-Brielman avec Henri Blanc-Fontaine, par Marie Pascale Rebaudet-van de Kerkhove, geneanet.org.
  3. Caroline Lenoir 2013, p. 72.
  4. Maxime du Camp, Les Beaux-Arts à l'Exposition universelle de 1855, Paris, Librairie nouvelle, pp. 346-347.
  5. Adrien Peladan (dir.), La France littéraire, artistique, scientifique, 26 septembre 1857, p. 13.
  6. Livret explicatif des ouvrages de peinture, sculpture, dessin, gravure, etc. admis à l'exposition de la Société des amis des arts de Lyon, Lyon, Impr. Louis Perrin, 1864, pp. 16-17.
  7. [PDF] Caroline Lenoir, Henri Blanc-Fontaine (1819-1897) : une carrière de peintre en province au XIXe siècle, 2013, tome II, fig. 7, p. 13.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]