Haras national de Rodez

Haras national de Rodez
Le bâtiment d'entrée.
Présentation
Type
Propriétaire
Commune de Rodez
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Le haras national de Rodez (1809 - 2017) est l'un des anciens Haras nationaux français, situé dans le département de l'Aveyron.

Histoire[modifier | modifier le code]

La fondation de la chartreuse de Rodez a été autorisée par lettres patentes du roi Louis XII et a eu lieu le . Les guerres de religion ont ensanglanté le pays et retardé sa construction qui a été lente. Il ne reste plus que l'église de cette époque qui est aujourd’hui écurie no 1. L’église a été consacrée en 1529 par l'évêque de Rodez, François d'Estaing.

Les bâtiments sont formés d'une ancienne chartreuse du XVIe siècle qui fait partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, le haras s'y établit en 1809, à la suite d'un décret de Napoléon Ier[1].

Situé au centre-ville de Rodez dans un parc de six hectares, l'ensemble est remarquable par son porche d’entrée, sa cour d'honneur avec un cadran solaire, ses écuries aménagées dans une ancienne chapelle voûtée, et la charpente de l'écurie des chevaux de trait. Il dispose d'une forge, d'une sellerie, d'un manège et d'un marcheur.

Après avoir eu pour fonction la production de chevaux militaires, ce haras s'est réorienté, comme tous les autres, vers l'organisation d'événements culturels. En 2009, à l'occasion de son bicentenaire, il produit un grand spectacle dans le cadre des Journées du Patrimoine[1]. Il organisait régulièrement des spectacles équestres[2],[3].

Le haras national de Rodez a fermé ses portes le [4].

Le Conseil Départemental loue actuellement l'espace au tiers-lieu ruthénois Station A[5].

Description du site[modifier | modifier le code]

L'ancienne chartreuse a été inscrite au titre des monuments historiques le pour son grand portail, les façades et toitures des bâtiments adjacents, les tours rondes de l'ancienne enceinte, et l'écurie contenant des vestiges de l'ancienne chapelle[6].

Élevage[modifier | modifier le code]

Ce haras était l'un des hauts lieux de l'élevage du cheval arabe en France, notamment grâce à l'étalon Dormane[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Haras nationaux : Bicentenaire du Haras national de Rodez
  2. La Dépêche du Midi : Le Haras de Rodez fait la part belle aux artistes du cirque
  3. La Dépêche du Midi : Visites et spectacles aux Haras de Rodez
  4. Virginie Bauer, « Le dernier jour du haras », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Station A - Projet de Tiers lieu à Rodez - Le Lieu Infini - Station A - Projet de Tiers lieu à Rodez » (consulté le )
  6. « Ancienne chartreuse », notice no PA00094109, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er juillet 2017.
  7. « De Tamerlan à Dormane : l'histoire du cheval arabe à Rodez », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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