Hamdine Sabahi

Hamdine Sabahi
حمدين صباحى
Illustration.
Hamdine Sabahi en 2016.
Biographie
Nom de naissance Hamdine Abdel-Atti Abdel-Maksoud Sabahi
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Baltim, gouvernorat de Kafr el-Cheik (Égypte)
Parti politique Parti nassériste arabe démocratique (1992-1997)
Parti de la Dignité (1997-2012)
Courant populaire égyptien (2012-2014)
Parti du courant populaire (depuis 2014)
Profession journaliste
poète

Hamdine Sabahi (en arabe : حمدين صباحى), né le à Baltim, est un journaliste, poète et homme politique égyptien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son opposition de longue date aux régimes de Sadate et de Moubarak lui doivent 17 séjours en prison durant leurs présidences successives. Dissident bien connu, Sabahi souscrit au nassérisme et fonde le Parti de la Dignité en 1996.

Chef du Parti du courant populaire et co-dirigeant du Front du salut national, il appuie rapidement la révolution égyptienne de 2011 et se porte candidat à l'élection présidentielle de 2012, où il arrive troisième. Une des quelques personnalités politiques laïques qui n'est associée d'aucune manière au régime Moubarak, il reçoit l'appui de plusieurs personnalités nasséristes. Il fait campagne avec le slogan « Un de chez nous » qui met en exergue ses liens avec la classe ouvrière et ses aspirations socialistes.

Il se présente de nouveau à l'élection présidentielle en [1]. Il perd face au maréchal Abdel Fattah al-Sissi qui remporte plus de 96 % des voix, dans un scrutin qualifié de « farce » par plusieurs organisations de défense des droits humains[2].

Le , il annonce son soutien à la candidature de Khaled Ali pour l'élection présidentielle égyptienne de 2018[3]. Celui-ci retire néanmoins sa candidature le [4]. Sabahi appelle alors à boycotter le scrutin, estimant qu'il s'agit d'une « mascarade », « qu’il n'y a aucune garantie pour un scrutin libre », puis accuse Sissi d'avoir « conduit le pays dans une impasse en raison de son arrogance et de sa volonté de réprimer toute opinion contraire »[5]. Plusieurs personnalités ayant annoncé leurs candidature, dont Ahmed Chafik et Sami Anan, ont été soit intimidés ou incarcérés[6],[7].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Éric Denécé et Chérif Amir, Les enjeux de l'élection présidentielle égyptienne, Le Monde, 23 mai 2014.
  2. Egypte : une écrasante et prévisible victoire du maréchal Sissi, Le Monde, 29 mai 2014.
  3. « Former Egyptian presidential candidate Sabahi signs endorsement for Khaled Ali's presidential candidacy » (consulté le )
  4. « Présidentielle en Egypte : un autre candidat jette l'éponge face à Sissi », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  5. « Egypte: l’opposition à Sissi appelle au boycott du scrutin présidentiel », sur geopolis.francetvinfo.fr (consulté le ).
  6. (en) Ruth Michaelson, « Egypt arrests ex-general who stood for election against Sisi », sur the Guardian, (consulté le )
  7. (en-GB) « Shafiq confirms exit from Egypt election », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )