Hôpital militaire Reine Astrid

Hôpital militaire Reine Astrid (fr)
Militair Hospitaal Koningin Astrid (nl)
Image illustrative de l’article Hôpital militaire Reine Astrid
Présentation
Coordonnées 50° 54′ 24″ nord, 4° 23′ 27″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Ville Neder-Over-Heembeek
Adresse rue Bruyn, no 1
Fondation 1974
Site web http://www.hopitalmilitaire.be/index.php?lang=fr
Organisation
Type hôpital militaire
Affiliation École royale militaire,
Université libre de Bruxelles,
Belgian Association for Burn Injuries (BABI)
Services
Service d’urgences oui
Spécialité(s) brûlures,
médecine de catastrophe
(Voir situation sur carte : Bruxelles)
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)

L’hôpital militaire Reine Astrid (en néerlandais Militair Hospitaal Koningin Astrid) est un hôpital militaire belge de la composante médicale de l'armée belge, situé sur la base militaire Reine Astrid, à Neder-Over-Heembeek, dans la Région de Bruxelles-Capitale.

C'est le centre hospitalier principal de l'Armée belge, son directeur est le Colonel Administrateur Militaire Carlos de VAULX de CHAMPION.

Il est spécialisé dans le traitement des brûlures des 3e et 4e degré et en médecine de catastrophe. Il n'est normalement accessible qu'au personnel militaire, mais il n'est pas rare qu'il accueille des traumatisés civils victimes d'une catastrophe ou de brulures graves.

Historique[modifier | modifier le code]

L’hôpital est inauguré en 1974 en remplacement du vétuste hôpital militaire d'Ixelles[1].

Le Centre des grands brûlés est, quant à lui, créé en 1981. En 2010, après deux ans de travaux, ce centre est agrandi. Sa capacité est portée à 26 chambres individuelles et le sas d'admission peut accueillir jusqu'à 7 brûlés en même temps[2].

En 1987, avec cinq autres hôpitaux, la base militaire Reine Astrid est incorporée dans la structure nouvellement créée : Belgian Association for Burn Injuries[3].

En , le Centre antipoisons belge déménage d'Ixelles pour s'installer dans les locaux de l’hôpital[4].

En 2006, un partenariat est conclu avec le CHU Brugmann permettant ainsi de mieux s'intégrer dans les structures publiques des soins de santé belges et de pallier la pénurie de personnel militaire consécutive à la suppression de la conscription[5]. Le quatrième étage de l'hôpital militaire constitue donc le site Reine Astrid du CHU Brugmann et comporte quatre unités de soins spécialisées dans le domaine de la réadaptation. Historiquement, ces quatre unités sont composées d'une part d'unités de l'ancien site René Magritte[6], qui était situé à Jette et qui est aujourd'hui fermé, et d'autre part du centre de réadaptation Heysel-Brugmann.

Musée belge de radiologie[modifier | modifier le code]

Depuis 1990, un musée, avec pour thème la radiologie, est ouvert dans les couloirs du service de radiologie. Accessible gratuitement à tous, son créateur et conservateur est le docteur René Van Tiggelen[7].

Accueil de civils[modifier | modifier le code]

Lors de l'Épidémie de maladie à coronavirus de 2019-2020, deux personnes de retour de Chine le 9 février 2020 sont placées en quarantaine pour deux semaines à l'hôpital militaire[8].

Accès[modifier | modifier le code]

En transport en commun, le site de l’hôpital est accessible via

  • Quatre lignes d'autobus de la STIB : 47, 53, 56, 57 arrêt « Hôpital militaire » ;
  • Future ligne 10 du tramway de Bruxelles Hôpital militaire (Neder-Over-Heembeek) - Rogier (Bruxelles) (2024)[9] ;
  • Une ligne d'autobus de la société De Lijn : 820 : Jette - Vilvorde - Zaventem Cargo Luchtaven.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L’hôpital militaire », Historique des casernes, sur http://www.polfed-fedpol.be, (consulté le ) : « 3e § »
  2. Charlotte Mahieu (photogr. Frédéric Pauwels), « Le centre des brûlés de l'hôpital militaire s'agrandit », Le Vif/L'Express, Roulers, Roularta Media Group, le Vif Info, Science,‎ (lire en ligne [[html]])
  3. « Centres de brûlés », sur www.brulures.be (consulté le )
  4. « Le Centre Antipoisons : bref historique », Qui sommes nous ?, sur http://www.poisoncentre.be (consulté le )
  5. « Partenariat hôpital militaire - CHU Brugmann », Actualité, revue de presse, sur http://www.chu-brugmann.be (consulté le )
  6. « Inauguration du site René Magritte - CHU Brugmann », sur http://www.chu-brugmann.be (consulté le )
  7. « Musée belge de Radiologie », Page d'accueil, sur www.radiology-museum.be, (consulté le )
  8. « Fin de la quarantaine pour deux personnes à l’hôpital militaire de Neder-Over-Heembeek », News, sur Coronavirus COVID-19, (consulté le ).
  9. « Calendrier », sur MOVE NOhW (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hermann Vogel (René Van Tiggelen), Violence et radiologie, Bruxelles, Musée belge de radiologie, , 71 p. (OCLC 800573852) (KBR code BRO 2010 4.154) — Ouvrage édité pour l'exposition éponyme organisée dans l’hôpital militaire du 11 au 30 septembre 2010.
  • Félix Putzeys et Émile Putzeys, Description de l'Hôpital militaire de Bruxelles, Liège, Nierstrasz, , 126 p. (OCLC 14777992) — Ouvrage sur l’hôpital militaire d'Ixelles.

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • « BABI », Accueil, sur www.brulures.be (consulté le )