Guy Razanamasy

Guy Razanamasy
Illustration.
Fonctions
Premier ministre de Madagascar

(2 ans et 2 jours)
Président Didier Ratsiraka
Albert Zafy
Prédécesseur Victor Ramahatra
Successeur Francisque Ravony
Biographie
Nom de naissance Guy Willy Razanamasy
Date de naissance
Lieu de naissance Antananarivo (Colonie de Madagascar)
Date de décès (à 82 ans)
Nationalité Malgache
Parti politique Association pour la renaissance de Madagascar
Profession Pharmacien

Guy Razanamasy
Premiers ministres de Madagascar

Guy Willy Razanamasy, né le à Tananarive et mort le , est un homme d'État malgache, Premier ministre de Madagascar et maire d'Antananarivo.

Biographie[modifier | modifier le code]

Guy Razanamasy a travaillé comme pharmacien et fabricant de médicaments avant de devenir le directeur de la société pharmacologique "Cofarma" et d'entrer en politique. Il a été élu maire d'Antananarivo dans les années 1980.

En 1991, le Président de Madagascar, Didier Ratsiraka, doit faire face à une opposition qui s'amplifie. Face à la grève générale, un gouvernement rival est constitué par le Comité des Forces Vives (FV) dirigé par Jean Rakotoharison. L'armée étant réticente à obéir à ses ordres, Didier Ratsiraka remplace le Premier ministre, Victor Ramahatra, par Guy Razanamasy qui, comme maire, venait de refuser de proclamer la loi martiale à Tananarive. Razanamasy appelle le Comité des Forces Vives à rejoindre son gouvernement et, en octobre, il signe un accord avec l'opposition pour former un gouvernement de transition, d'une période maximale de dix-huit mois, la Convention du . Sur cette base la sortie de crise se profile, tout pouvoir réel ayant été retiré à Didier Ratsiraka. Guy Razanamasy reste premier ministre, des membres des Forces Vives rejoignent son cabinet élargi, et il conserve ce poste jusqu'en 1993 sous la présidence d'Albert Zafy.

En 1994, Guy Razanamasy redevint maire d'Antananarivo pour cinq ans. Il se présenta à l'élection présidentielle malgache de 1996 comme le candidat de la Confédération des sociétés civiles pour le développement, mais n'a recueilli que 1,2% du total des suffrages exprimés et a été éliminé dès le premier tour.

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]