Gradualisme

Le gradualisme peut faire référence :

  • en biologie, au gradualisme phylétique (en), théorie néo-darwinienne selon laquelle les espèces évoluent lentement par micro-mutations successives, s'opposant à la théorie saltationniste de l’évolution ;
  • en politique et en économie, à une conception du changement et de l'application des réformes par le biais d'une évolution continue. Le gradualisme « implique une progression par courtes étapes, avec, à l'issue de chacune d'elles, la définition de ce qui sera fait à l'étape suivante »[1]. L'approche gradualiste se définit par opposition à la rupture et à la logique révolutionnaire, comme à celle de « thérapie de choc »[2] ;
  • en management, à un processus de prise de décision reposant sur l'intervention et la participation de chacun des acteurs concernés, plutôt qu'à une décision imposée par le haut[3].
  • Dans le bouddhisme à l'atteinte progressive de l'éveil. Voir l'article « gradualisme (bouddhisme) ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. France. Ministère de l'information, France. Direction de la documentation, Notes et études documentaires, Numéros 4875 à 4879, La Documentation Française, 1988, page 60
  2. Wladimir Andreff, Economie de la transition : La transformation des économies planifiées en économies de marché, Bréal, 2007, page 89
  3. J. Mercier, L'Administration Publique. De l'école classique au nouveau management public, Presses de l'Université de Laval, 2002, page 151