Gouvernement Monti

Gouvernement Monti
(it) Governo Monti

République italienne

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Photo du gouvernement Monti.
Président de la République Giorgio Napolitano
Président du Conseil Mario Monti
Formation
Fin
Durée 1 an, 5 mois et 12 jours
Composition initiale
Coalition Indépendant
Majorité parlementaire :
PdL-PD-UdC
Représentation
Chambre des députés
556  /  630
Sénat
281  /  315
Drapeau de l'Italie

Le gouvernement Monti (Governo Monti) est le 61e gouvernement de la République italienne, investi durant la XVIe législature du Parlement italien ; cet exécutif était présidé par l'économiste indépendant Mario Monti. Chargé des affaires courantes depuis sa démission, le , son mandat prit fin le , après la prestation de serment du gouvernement Letta.

Il s'agit du second gouvernement de la XVIe législature, élue en 2008 ; il a, par ailleurs, reçu la plus large confiance de l'histoire parlementaire italienne en dehors des vingt ans de fascisme au cours desquels ne fut autorisé qu'un seul parti[1].

Considéré par certains comme un « technicien » (tecnico) bien que nommé sénateur à vie depuis le et donc membre du Parlement italien, d'autres, du fait de ses mandats dans la Commission Santer, comme commissaire européen du Marché intérieur et des Services (1995-1999), puis dans la Commission Prodi, comme commissaire chargé de la Concurrence, présentent Mario Monti comme un homme politique de tout critère[2].

Chronologie[modifier | modifier le code]

La nomination[modifier | modifier le code]

Le , le gouvernement Berlusconi IV perdit sa majorité parlementaire, après l'approbation, par 308 voix favorables, d'un compte-rendu portant sur le Budget. Le même jour, un communiqué de la présidence de la République annonce la prochaine démission du cabinet de Silvio Berlusconi, lorsque la loi de Finances sera formellement approuvée par les deux Chambres du Parlement. À la suite de cette annonce officielle, le nom de l'économiste Mario Monti, auparavant membre de la Commission européenne, est alors évoqué par la presse italienne pour la constitution d'un gouvernement ; une charge que le chef de l'État, Giorgio Napolitano lui conféra le 13 novembre suivant.

Selon la presse transalpine, le nouveau gouvernement devrait comprendre douze ministres techniciens, quand bien même le président du Conseil désigné souhaitait nommer des parlementaires dans son cabinet[3]. La principale tâche de cet exécutif serait la mise en œuvre de la lettre d'intentions rédigée par le gouvernement Berlusconi IV pour la Commission européenne, celle-ci ayant pour sujet la réduction du déficit public et les difficultés liées à la dette italienne.

D'autre part, certaines parties de l'échiquier politique réclament du nouveau gouvernement la réforme complète de la loi électorale en vigueur (le Porcellum ou « cochonnerie », comme elle est désignée) dans l'attente d'un référendum abrogatif qui rétablirait le Matarellum. Le , au lendemain de sa désignation par le président Napolitano, le chef du gouvernement désigné déclare que « les marchés sauront être patients, la démocratie [ayant] sa propre durée », précisant qu'il « n'accepterait pas [de diriger] un gouvernement limité dans le temps et sans l'appui des partis ».

Le président de la Chambre des députés, Gianfranco Fini, annonce que le vote de confiance devrait se tenir le . Monti confirme lui-même qu'il entend gouverner jusqu'au printemps 2013, c'est-à-dire jusqu'à la fin de la législature, s'il est investi. Le 15 novembre, après avoir mené ses dernières consultations, y compris les syndicats et les forces sociales, Mario Monti annonce qu'il lèvera définitivement sa réserve le lendemain, à 11 h, en acceptant la présidence du Conseil et présentant la liste de ses ministres au président Napolitano, durant un entretien au palais du Quirinal[4],[5]. Les possibles entrées de Gianni Letta (PdL) comme de Giuliano Amato (ex-socialiste) dans un tel gouvernement semblent être contrecarrée par les deux partis opposés mais aussi par le Nouveau Pôle pour l'Italie[6].

Les premières consultations[7][modifier | modifier le code]

Le , le président de la République, Giorgio Napolitano a reçu, au palais présidentiel du Quirinal, les représentants des dix-neuf partis représentés au Parlement italien, terminant ses consultations par la réception des chefs du Parti démocrate (PD) et Le Peuple de la liberté (PdL), les deux plus grandes forces politiques du pays, avec 206 députés chacun. Alors que la Ligue du Nord se place seule dans l'opposition, ce gouvernement doit, pour obtenir l'investiture et durer, prendre en compte les principales attentes des dix-huit autres partis.

  • Le PD veut un gouvernement à fort caractère technique et de rupture, capable d'un vaste paquet de réformes parmi lesquelles la réforme électorale. Pier Luigi Bersani souligne que « pour nous l'Italie vient avant tout et c'est pourquoi nous nous engageons pour un gouvernement d'urgence et de transition, pour un gouvernement totalement neuf, composé de personnages sérieux et techniciens, pour faire face à l'urgence ». « Nous souhaitons que le Parlement mette la main à des réformes urgentes, y compris celle électorale, la réduction du nombre de parlementaires, la réforme des règlements et d'autres réformes institutionnelles ».
  • Le PdL veut limiter le mandat du gouvernement aux engagements pris avec l'Europe : Angelino Alfano regrette la foule hostile et vociférante du 12 novembre, qu'il considère comme une véritable attaque personnelle à Silvio Berlusconi qui ne renonce pas à faire de la politique[réf. nécessaire]. Mais néanmoins, il donne son assentiment à cette investiture et souligne que seuls les engagements européens doivent constituer le contenu essentiel du programme du gouvernement. La durée reste corrélée au programme qui sera présenté. En matière de composition, le PdL préfère des techniciens plutôt que des politiques.
  • l'Italie des valeurs (IdV) souhaite un court séjour de Monti au palais Chigi. Le parti d'Antonio Di Pietro attend de connaître la composition et le programme de Monti et surtout sa durée, avant d'accorder ou non sa confiance : « Nous attendons de connaître l'équipe, le programme, l'agenda. Nous souhaitons que ça marche et nous travaillons pour que ça devienne une réalité ».
  • l'Union de Centre, l'Alliance pour l'Italie et Futur et liberté pour l'Italie, au nom du Nouveau Pôle pour l'Italie, « souhaite(nt) la naissance d'un gouvernement jusqu'à la fin de la législature parce que des considérations tactiques et des fourberies ne seraient pas admises ». Pier Ferdinando Casini souligne aussi que « Les partis italiens sont à la croisée des chemins : ou ils spéculent sur la situation actuelle en espérant quelque avantage électoral, ou ils assument des responsabilités comme nous leur avons demandé les premiers, et souvent seuls, durant cette période ».
  • la Ligue du Nord (LN) : « Nous avons dit non à la mêlée. Ils n'ont pas besoin de nous. Nous resterons dans l'opposition. Nous resterons vigilants. Nous verrons ce qu'il y a dans le programme » (Umberto Bossi après son entrevue avec Napolitano). Bossi quitte Rome et refuse toute consultation ultérieure avec Mario Monti. Il rouvre le Parlement de la Padanie à Vicence.
  • les minorités linguistiques, l'Union valdôtaine et Roberto Nicco d'Autonomie Liberté Démocratie appuient pleinement l'essai de Monti et repoussent les élections à l'échéance normale, de même que la Südtiroler Volkspartei qui cependant « appréciera proposition après proposition » (Siegfried Brugger, président du groupe mixte).
  • le Mouvement pour les autonomies est « prêt à soutenir le gouvernement Monti », de même que les centristes de Raffaele Lombardo. Le sénateur Giovanni Pistorio attend du nouvel exécutif une attention extraordinaire aux thèmes de la Cohésion nationale et surtout de l'équité sociale et territoriale.
  • le Parti socialiste italien est d'accord pour un gouvernement technique mais souhaite la présence de politiques dans le nouvel exécutif. Il demande de l'équité par le biais de Riccardo Nencini.
  • FareItalia : les anciens supporteurs de Gianfranco Fini appuient Monti et « un gouvernement composé de techniciens de grande valeur avec un programme défini sur la ligne de la rigueur et du développement. L'Italie a besoin de réformes, pas d'élections ».
  • le Parti républicain italien, par le biais de Francesco Nucara a exprimé son plein appui au nom de Mario Monti.
  • Peuple et territoire par le biais de Silvano Moffa donne le consentement de son groupe à un gouvernement « formé uniquement par des personnalités qui ne soient pas partisanes. Notre soutien ne manquera pas si le programme sera celui en ligne avec la lettre à l'Europe et, une fois ces résultats atteints, la parole doit revenir aux électeurs ».
  • Grande Sud : appréciation avec réserve du chef de la délégation, Arturo Iannaccone : « Monti semble être le nom sur lequel s'enregistrent les convergences majeures. Nous attendons désormais le programme. La confiance sera accordée ou pas selon les déclarations programmatiques ».
  • le Parti libéral italien, Roberto Antonione, représentant la nouvelle composante parlementaire a laissé le Quirinal sans faire de déclaration. Avec lui, de nombreux ex-PdL comme Giustina Destro, Giancarlo Pittelli, Fabio Gava et Luciano Sardelli.
  • les Libéraux-démocrates donnent leur plein appui à Monti, sans condition, comme le souligne Daniela Melchiorre. Mais elle souhaite « la pleine participation des partis politiques ».

Au lendemain de sa démission, et durant la réception de Mario Monti par le président de la République, au palais du Quirinal, Silvio Berlusconi fit une déclaration télévisée de huit minutes, reprise par toutes les chaînes nationales, au cours de laquelle il déclara son soutien au prochain gouvernement, tout en assumant le travail accompli.

Réactions de la presse étrangère[modifier | modifier le code]

D'une façon générale, la presse étrangère salue Monti comme l'« anti-Berlusconi » : Le Monde titre « Ave Mario » en soulignant le fort contraste entre Berlusconi et son successeur (en matière d'austérité notamment). Le Figaro en fait de même : « Italie : Mario Monti, l'anti-Berlusconi » en Une. Libération titre : « Berlusconi parti, Monti pressenti » et souligne la porte dérobée du palais du Quirinal par laquelle est sorti Berlusconi, tandis que l'espagnol El Mundo souligne le manque de modestie du personnage qui à l'occasion d'une intervention télévisée inhabituelle sur toutes les chaînes a souligné « avec orgueil » sa gestion catastrophique et le quotidien de droite souligne l'héritage empoisonné reçu de son prédécesseur, avec la difficulté de s'éloigner du grotesque du personnage pour regagner la confiance des marchés. Tandis que La Vanguardia s'interroge sur le fait que « Berlusconi est-il l'unique coupable de la situation économique et financière désastreuse de l'Italie », ce que confirme El País qui rappelle que « Berlusconi s'en va, mais les dommages qu'il a créés dans les institutions démocratiques et dans l'économie italienne, resteront encore pour longtemps ». The Independent souligne que « l'eurozone ne survivra pas si Monti échoue » tandis que le Financial Times titre « les Italiens veulent un retour pas un déclin ». Beppe Severgnini affirme : « La comédie est finie et dit que les Italiens seront certes des « émotifs » mais ne sont pas « stupides », parce que nonobstant les Alléluias devant le Quirinal, ils sont également capables de comprendre qu'à chasser Berlusconi du pouvoir, ce ne sont pas eux, mais les institutions européennes ».

Confiance du Parlement[modifier | modifier le code]

La confiance fut largement confiée au gouvernement par le Parlement italien les — le Sénat vote vers 21 h 30[8],[9] — et , date du vote à la Chambre des députés[N 1], à la majorité absolue de 556 voix contre 61, soit la plus forte de l'histoire de la République[10]. Les 61 voix contraires sont celles des 59 députés de la Ligue du Nord et des représentants du PdL : Domenico Scilipoti et Alessandra Mussolini. Le gouvernement reçoit ainsi la confiance de dix-huit partis représentés au Parlement italien et la seule opposition de la Ligue du Nord.

Coalition et historique[modifier | modifier le code]

Dirigé par l'indépendant Mario Monti, il est uniquement constitué de personnalités indépendantes, ne comportant, dans ses rangs, aucun parlementaire, et se présentant, de facto, comme un « gouvernement technique ». Il fut formé à la suite de la démission du précédent président du Conseil, Silvio Berlusconi, causée par la crise de la dette publique, et succède au gouvernement Berlusconi IV.

Composition[modifier | modifier le code]

Membres[modifier | modifier le code]

Portefeuille Titulaire Parti
Président du Conseil des ministres Mario Monti Sans
Secrétaire d'État auprès de la présidence du Conseil des ministres
Secrétaire du Conseil des ministres
Antonio Catricalà Sans
Ministres sans portefeuille
Ministre pour les Affaires européennes Enzo Moavero Milanesi Sans
Ministre pour le Tourisme et les Sports
Ministre pour les Affaires régionales, le Tourisme et les Sports (25/11/2011)
Piero Gnudi Sans
Ministre pour la Cohésion territoriale Fabrizio Barca Sans
Ministre pour les Relations avec le Parlement Dino Piero Giarda Sans
Ministre pour la Coopération internationale et l'Intégration Andrea Riccardi Sans
Ministre pour l'Administration publique et la Simplification Filippo Patroni Griffi (28/11/2011) Sans
Ministres
Ministre des Affaires étrangères Giulio Terzi di Sant'Agata (jusqu'au 26/03/2013) Sans
Mario Monti (intérim) Sans
Ministre de l'Intérieur Annamaria Cancellieri Sans
Ministre de la Défense Giampaolo Di Paola Sans
Ministre de la Justice Paola Severino Sans
Ministre de l'Économie et des Finances Mario Monti (jusqu'au 11/07/2012) Sans
Vittorio Grilli Sans
Ministre du Développement économique
Ministre des Infrastructures et des Transports
Corrado Passera Sans
Ministre des Politiques agricoles, alimentaires et forestières Mario Catania Sans
Ministre du Travail et des Politiques sociales Elsa Fornero Sans
Ministre de l'Environnement, de la Protection du territoire et de la Mer Corrado Clini Sans
Ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Francesco Profumo Sans
Ministre pour les Biens et les Activités culturels Lorenzo Ornaghi Sans
Ministre de la Santé Renato Balduzzi Sans

Principaux changements[modifier | modifier le code]

Il comprend seize ministres pour dix-sept ministères contre les vingt-quatre ministres du gouvernement Berlusconi IV. Le ministère du Développement économique va ainsi être fusionné avec le ministère des Infrastructures et des Transports, tandis que le ministère du Travail et des Politiques sociales va intégrer le département des Droits et de l'Égalité des chances, jusqu'à présent dépendant de la présidence du Conseil et qui disposait d'un représentant au conseil des ministres.

Il compte seulement trois femmes, mais celles-ci sont nommées à des portefeuilles de premier ordre (Justice, Intérieur et Travail).

Comparaison avec le gouvernement Berlusconi IV[modifier | modifier le code]

Les ministres remplacés sont[11] :

Ministres sans portefeuille :

Comparaisons de formation[modifier | modifier le code]

Depuis 2000 uniquement :

Sondage[modifier | modifier le code]

Le premier sondage Demos après sa nomination donne un indice de satisfaction supérieur à 84 % avec des Italiens qui estiment ce gouvernement légitime démocratiquement[12], une donnée exceptionnelle[13]. Ainsi, 60 % des électeurs de la Ligue du Nord (opposition) soutiennent le gouvernement, tandis que 80 % souhaitent qu'il aille au terme de la législature.

Intentions de vote[modifier | modifier le code]

Les premières intentions de vote de (en sachant qu'une très forte majorité des Italiens, 80 %, souhaite que le gouvernement Monti aille jusqu'au terme de la législature, soit 2013) :


(*) en 2008 et 2009, au sein du Le Peuple de la liberté.
(**) en 2008, La Gauche - l'Arc-en-ciel.

Démission[modifier | modifier le code]

Le 8 décembre suivant, ayant perdu le soutien du PDL, le parti de Silvio Berlusconi, à la Chambre, le président du Conseil, Mario Monti, se rend au palais du Quirinal et fait part au président Napolitano de son intention de démissionner, une fois approuvé, par le Parlement, le budget de l'État[14]. La veille de cette déclaration, en marge d'un colloque sur la gouvernance économique à Cannes, il se déclarait « confiant » dans ses successeurs, certains qu'ils auraient « la sagesse » de ne pas remettre en cause ses réformes structurelles, reconnaissant toutefois qu'il reste « énormément à faire » pour la croissance économique[15]. Il présente sa démission au président de la République dans la soirée du 21 décembre. Le chef de l'État le chargea cependant des affaires courantes, jusqu'aux élections législatives du .

Le gouvernement Monti parvient, avant sa démission, à faire approuver, par le Parlement, le budget 2013 présenté par le gouvernement, avec une majorité de 309 pour, contre 55 oppositions[16],[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Certains milieux lui reprochent en effet de représenter « les pouvoirs forts » (la finance internationale et les banques, notamment).
  2. Il s'agissait jusqu'à présent d'une direction générale du ministère des Affaires étrangères.
  3. Entre le choix du Président et la présentation de la liste des ministres.
  4. Même sigle mais en partie différent de l'Union de Centre actuelle.
  5. Le parti ne tiendra son premier congrès que bien après l'élection, le .
  6. En raison notamment des deux journées de consultation que Mario Monti a consacrées à recevoir les dix-neuf formations politiques représentées, les forces sociales et civiles.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « Monti, fiducia record alla Camerail nuovo premier tra rigore e ironia » [« Monti obtient la confiance du Parlement »], La Repubblica, (consulté le ).
  2. (it) « Le défi d'un technicien », La Repubblica, .
  3. Richard Heuzé, « Mario Monti va intégrer des politiques dans son équipe », Le Figaro, (consulté le ).
  4. (it) « Monti : “Travailler dans un cadre défini avec le Pdl et le Pd” », La Repubblica].
  5. (it) « Monti, “prêt à donner la liste des ministres” », La Repubblica, .
  6. (it) « Le Journal de la crise », Corriere della Sera, .
  7. (it) « Le PDL et le PD appellent aux réformes et soutiennent Monti », La Repubblica, .
  8. (it) « Monti : la confiance au Sénat avec 281 oui - “Nous ne sommes pas les pouvoirs forts. Divisés, nous échouerons”. », Corriere della Sera, .
  9. (it) « Monti et les ministres ont prêté serment au Quirinal. Maintenant, la question du Parlement », La Repubblica, .
  10. (it) « Gouvernement Monti : la confiance de la Chambre accordée , 556 votes favorables, 61 contre », Corriere della Sera, .
  11. (it) Ministri: chi entra e chi esce, La Repubblica, [« Les ministres, qui entre, qui sort »], .
  12. (it) « Le gouvernement Monti a la confiance des Italiens ».
  13. (it) « Une forte confiance pour le gouvernement Monti », La Repubblica, .
  14. « Crise en Italie: Berlusconi entre en lice, Monti veut démissionner », Le Point, .
  15. AFP, « Monti confiant sur ses successeurs », Le Figaro, (consulté le ).
  16. (en) « Monti démissionne de son poste de Premier ministre », CNN, .
  17. AFP/Reuters, « Italie : Mario Monti présente sa démission », Le Monde, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]