Giuseppe Girardini

Giuseppe Girardini
Illustration.
Fonctions
Ministre des Aides militaires et des Pensions de guerre du royaume d'Italie (par intérim)

(5 mois et 5 jours)
Premier ministre Vittorio Emanuele Orlando
Législature XXIVe
Prédécesseur Vittorio Italico Zupelli
Successeur Ugo Da Como
Ministre des Colonies du royaume d'Italie

(7 mois et 22 jours)
Premier ministre Ivanoe Bonomi
Législature XXVIe
Prédécesseur Luigi Rossi
Successeur Giovanni Amendola
Député du royaume d'Italie
Législature XVIIIe, XXe, XXIe, XXIIe, XXIVe, XXVe, XXVIe
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Udine (Royaume de Lombardie-Vénétie)
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Tricesimo (Royaume d'Italie)
Nationalité Italien
Père Felice Girardini
Mère Luigia Peressini
Profession avocat

Giuseppe Girardini (Udine, - Tricesimo, ) est un homme politique et un avocat italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Felice Girardini et de Luigia Peressini, il est rendu orphelin par son père à l'âge de 6 ans. Diplômé en droit à Rome en 1880, il fonde à Udine le Parti radical italien du Frioul, qui a pour organe de presse l'hebdomadaire Il Paese.

Il est élu député de la circonscription d'Udine dans sept législatures, entre 1892 et 1923.

Du 18 janvier 1919 au 23 juin 1919, il est Haut Commissaire à l'aide militaire et aux pensions de guerre ad interim, sous le gouvernement Orlando ; sous le gouvernement Bonomi I, il est nommé ministre des Colonies, de juillet 1921 à février 1922[1].

Il est membre de la franc-maçonnerie[2].

Lorsque le mouvement fasciste commence à se répandre dans le Frioul, Girardini montre immédiatement une certaine sympathie à son égard, le considérant comme un possible restaurateur de l'ordre après le soi-disant biennio rosso (« biennale rouge »). Après la prise du pouvoir, Mussolini déclare Girardini « fasciste honoraire ».

Un buste de Giuseppe Girardini, réalisé en 1934 par le sculpteur Mario Ceconi di Montececon, se trouve à Udine, sur la Piazza Patriarcato.

Distinctions honorifiques[modifier | modifier le code]

- Chevalier de Grand-croix décoré du Grand Cordon de l'Ordre colonial de l'Étoile d'Italie - Arrêté royal du 27 novembre 1921[3].

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Luciana Frassati: Un uomo, un giornale: Alfredo Frassati - 1978 - Editions di Storia e Letteratura - Rome.
  2. Luca Irwin Fragale: La Massoneria nel Parlamento. Primo novecento e Fascismo - année 2021 - Editions Morlacchi Editore - p. 208.
  3. Gazzetta Ufficiale del Regno d'Italia n.94 du 26 avril 1926, page 1702.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Giuseppe Masi, COLOSIMO, Gaspare, dans le Dizionario biografico degli italiani, vol. 27, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, 1982. URL consultée le 17 juin 2016.
  • (it) Antonio Garcea, «La corrispondenza Orlando - Colosimo (1919 mai 7 - juin 12)», Rivista storica calabrese (1993) N. S., n. 1-2 : 317-334
  • (it) Antonio Fiori, Orlando, Colosimo e l'ordine pubblico nella primavera del 1919, Naples : Edizioni Scientifiche Italiane, 2004
  • (it) Vanni Clodomiro, Il diario di Gaspare Colosimo, ministro delle Colonie (1916-1919), Institut historique italien pour l'époque moderne et contemporaine, Rome, 2012

Liens externes[modifier | modifier le code]