Giovanni Battista Maini

Giovanni Battista Maini
Monument pour Scipione Publicola Santacroce (1749), Santa Maria in Publicolis, Rome
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Lieu de travail
Sainte Anne (1750-1752), Basilique Sant'Andrea delle Fratte, Rome.

Giovanni Battista Maini (Cassano Magnago, Lombardie, - Rome, ) est un sculpteur italien qui est actif à la fin au XVIIIe siècle principalement à Rome.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giovanni Battista Maini, fils de Bartolomeo Maijno et de Margarita Borsa est né à Cassano Magnago, près de Varèse, le . Après une formation à Milan il se rend à Rome (1708) où il travaille pendant plus de 20 ans dans l'atelier de Camillo Rusconi, qui est considéré alors comme le plus grand sculpteur de Rome et participe aux plus importants projets de l'époque. Parmi ses premières commandes figure l'exécution d'un bas-relief de la Gloire de saint François pour une église jésuite de Madrid. Toutefois, le bas-relief original de Rusconi n'a jamais été sculpté sur marbre. Comme Rusconi, Maini a toujours modélisé ses projets en stuc avant leur réalisation sur marbre[1].

Maini collabore aussi à la décoration de la coupole de l'église Santi Luca e Martina, travaille dans l'Église Sainte-Agnès en Agone, où il exécute le monument funéraire du pape Innocent X (1729), (probablement basé sur les dessins et modèles de Rusconi)[2].

Pour la Basilique Saint-Pierre il sculpte les grandes statues en marbre de saint François de Paule (1732) (conçu par Pietro Bianchi) et saint Philippe Neri (v. 1735) qui font partie d'une série de sculptures attribuées à divers artistes dont Michel-Ange Slodtz qui réalise Saint Bruno. Il termine les statues des archanges Michel et Gabriel (v. 1737) pour la basilique de Mafra, commandée par le roi du Portugal[2].

Entre 1732 et 1735, Maini est commissionné par Clément XII pour sa chapelle familiale, la Chapelle Corsini à Saint Jean de Lateran. La statue de bronze la Bénédiction de Clément XII est inspirée par celle d'Urbain VIII du Bernin à Saint-Pierre et a remplacé une statue antérieure, œuvre de Carlo Monaldi (it)[1].

Il sculpte également pour le monument du cardinal Neri Corsini (1733-1734), un neveu du pape. Entre 1741 - 1743, il travaille sur le portique (La Vierge de saint Luc) de Santa Maria Maggiore. C'est de la même époque que date la sculpture Saint Jean en prière de Saint Jean de Latran[2].

À partir de 1734 Maini est impliqué dans le travail de conception de la Fontaine de Trevi, mais il lui est impossible d'obtenir la commande car le choix de l'architecte principal Nicola Salvi pour la sculpture finale de la statue de Neptune et du groupe Cantabrico se porte sur Pietro Bracci (1743-1759)[1].

Il réalise également des bas-reliefs pour la Chapelle Chigi de la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Sienne[2]. À sa mort à Rome le , jl laisse sa femme, quatre filles et un fils[2]. Innocenzo Spinazzi est un de ses élèves.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jane Turner, The Dictionary of Art. 20, p. 125. New York, Grove, 1996 (ISBN 1884446000)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (it) « Maini, Giovanni Battista in "Enciclopedia Italiana" », sur Treccani, (consulté le ).
  2. a b c d et e (it) Jennifer Montagu, « Maini, Giovanni Battista in "Dizionario Biografico" », sur Treccani, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]