Giovan Battista Pigna

Giovan Battista Pigna
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Giovan Battista NicolucciVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Parentèle
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A travaillé pour
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Maîtres
Lilio Gregorio Giraldi, François Portus, Alessandro Guarini (d), Vincenzo Maggi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Giovan Battista Nicolucci, surnommé Giovan Battista Pigna (né à Ferrare le et mort dans cette même ville le ), est un humaniste et poète italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giovan Battista Nicolucci naquit dans le Duché de Ferrare le . Il était fils d’un riche apothicaire, qui avait une cône pour enseigne, d’où lui vint le surnom de Pigna. Dès l’âge de vingt-deux ans il obtint la chaire d’éloquence de l'Université de Ferrare (1551). Il mérita la protection de ses souverains par ses talents et ses ouvrages. Il fut à la fois grammairien, littérateur et historien. Il mourut à Ferrare le .

Œuvres[modifier | modifier le code]

On lui doit divers livres de politique et d’histoire[1] :

  • Il Principe, Venise, 1561, in-8° ;
  • Il Duello, nel quale si tratta dello onore dell’ordine della cavalleria, 1554, in-4° ;
  • Historia de i Principi d’Este, Ferrare, 1570, in-fol., estimée et peu commune ;
  • Romanzi ne’ quali della poesia e della vita d’Ariosto si tratta, Venise, 1554, in-4°.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Girolamo Tiraboschi, Biblioteca modenese, vol. IV, Modène, , p. 131 ;
  • Lorenzo Barotti, Memorie istoriche di letterati ferraresi, vol. II, Ferrare, , p. 177 ;
  • Venceslao Santi, « La precedenza fra gli Estensi e i Medici e l'istoria de’ Principi d'Este di G. Battista Pigna », Atti della Deputazione ferrarese di storia patria, vol. IX,‎ , p. 35 et suiv. ;
  • Luigi Raffaele, « I codici delle rime di Giambattista Pigna », Atti della Deputazione ferrarese di storia patria, vol. XXI,‎ , p. 35 et suiv. ;
  • Giulio Bertoni, « Torquato Tasso e Lucrezia Bendidio », Poeti e poesie del Medioevo e del Rinascimento, Modène,‎ , p. 273 et suiv.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. On lui doit aussi comme littérateur des poésies latines (Carminum libri quatuor), imprimées avec celles de Celio Calcagnini et du célèbre Arioste, Venise, 1553, in-8°.

Liens externes[modifier | modifier le code]