Gilbert Albert

Gilbert Albert
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Carouge (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Patek Philippe (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partenaires
Jean Lurçat, Louis Cottier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Diamond International Award (d) (, et )Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Gilbert Albert est un joaillier d’art suisse né à Genève le et mort le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Gilbert Albert étudie la joaillerie à partir de 1945 à l’école des Arts industriels. Il s’oriente dans un premier temps vers le design horloger. Entre 1955 et 1962, il devient le chef d’atelier de la Maison Patek Philippe pour laquelle il conçoit le design des « montres asymétriques » devenues depuis des pièces de collection[1]. En 1958, il signe avec le designer horloger Louis Cottier un concept révolutionnaire de prototype de montre à indication linéaire, la Cobra[2].

Le joaillier sculpteur[modifier | modifier le code]

Finalement rattrapé par son goût pour les matériaux naturels et insolites, Gilbert Albert se tourne définitivement vers la joaillerie et ouvre son premier atelier en 1962 avant d’établir sa galerie et ses ateliers en 1973 rue de la Corraterie à Genève.

Il est le joaillier le plus récompensé des Diamonds International Awards, dont il reçoit dix fois l’Oscar[3].

Connu pour ses compositions à la fois baroques et savantes, il n’hésite pas à utiliser les matériaux habituellement ignorés par la joaillerie classique (scarabées, os de dinosaures, météorites)[4]. Il est également connu pour ses bijoux « ready-made », œuvres proches de l’esprit de Marcel Duchamp et auxquelles il consacre un ouvrage, Coups de cœur - coups de griffes, paru en 1996[5].

L’entreprise[modifier | modifier le code]

En 1999, Gilbert Albert fonde le musée des Cabinotiers de Genève en hommage aux artisans-horlogers genevois[6].

En 2007 a lieu l’ouverture de la boutique Gilbert Albert à Dubaï en association avec le groupe 32Design.

En , l’entreprise Gilbert Albert au sein de laquelle le joaillier poursuit son activité de créateur, devient la propriété du groupe de l’homme d’affaires iranien Majid Pishyar, 32Group[7].

Le l'entreprise quitte la rue de la Coraterie pour un bureau à l'étage du Quai des Bergues. L'enseigne zurichoise ferme également.

Mort[modifier | modifier le code]

Gilbert Albert meurt le [8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Histoire des montres-bracelets, sur le site du Patek Philippe Museum.
  2. « Urwerk présente la UR-CC1 : nom de code « King Cobra » », Magazine de la Haute Horlogerie, 18 août 2009. Consulté le 12 juillet 2011.
  3. L’interview de… Gilbert Albert. Gilbert Albert le joaillier aux 10 Oscars[PDF], VIP Magazine, hiver 2008/2009. Consulté le 12 juillet 2011.
  4. Les Bijoux, Roseline Ruther, Éditions Fayard, 1971.
  5. Coups de cœur - coups de griffes, Gilbert Albert, Éditions La Cachène, 1996.
  6. « Les cabinotiers. Gilbert Albert a ouvert son musée », Le Journal des Arts n° 101, 17 mars 2000. Consulté le 12 juillet 2011.
  7. « Majid Pishyar rachète la bijouterie genevoise Gilbert Albert », La Tribune de Genève, 9 décembre 2010. Consulté le 12 juillet 2011.
  8. « Gilbert Albert, joaillier humaniste Décès L’artiste genevois de renommée mondiale s’est éteint à l’âge de 89 ans. On se souviendra d’un homme de passions. », sur tdg.ch, 1er octobre 2019

Liens externes[modifier | modifier le code]