Georges Mathey

Georges Mathey
Autoportrait (1906), musée des Ursulines, Mâcon.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 27 ans)
ThannVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Georges Mathey, né le au Port d'Arciat à Crêches-sur-Saône et mort pour la France le à Thann[1], est un peintre et sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père, François, tient une tuilerie. Georges Mathey fait ses études au lycée de Mâcon. Il est admis l’École des beaux-arts de Lyon de 1902 à 1908, où il obtient de nombreuses récompenses. Il poursuit ses études à l’École des beaux-arts de Paris, où il est l'élève d'Injalbert et d'Emmanuel Hannaux. Il reçoit un second prix de Rome en 1910[2].

Il expose au Salon des artistes français à Paris de 1910 à 1914), où il reçoit une médaille de bronze en 1911. Il perd sa mère la même année, ce qui lui inspire des statuettes de Mère à l’enfant. Il semble alors promis à un brillant avenir selon les critiques de l’époque. Roger Dévigne écrit : « Sa grand idée était de s'inspirer de la vie quotidienne pour décorer le cadre naturel de la vie : le logis, l'école, l'atelier, la maison commune... Il laisse sept ou huit cents croquis faits dans la rue, le carrefour, le jardin public et d'où sont sorties, vivantes, toutes ses esquisses et statuettes : jeune mère assise, avec l'enfant qui vient se jeter sur ses genoux ; autre maman qui lève son petit à bout de bras ; le Bol de Lait ; gamines qui dansent ; enfants qui courent... Statuettes de mouvements et de grâce, où cette âme tendre et studieuse tentait de saisir amoureusement la vie, la vraie vie, celle dont le cœur harmonise les gestes... Un grand monument Printemps ; jeune fille nue qui s'éveille rêveusement avec, derrière elle, - groupes en bas-relief - une ronde d'enfants, des amoureux, des vieilles... Autre grande œuvre : Le berger chaldéen, que Mathey avait conçu pour décorer les jardins de l'Observatoire... ».

Mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, il disparaît dans les tranchées de Thann, en Alsace, le . Ses camarades ne retrouvent de lui que son ultime œuvre : la crosse de son fusil, qu’il avait sculptée, et qui permet de l'identifier.

En mai et , ses œuvres sont exposées à la Boutique de l'Encrier, 74 rue du Bac (Paris).

Un ensemble d'œuvres de Georges Mathey est conservé au musée des Ursulines de Mâcon.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche militaire de Georges Mathey », sur Les archives départementales de Saône-et-Loire (consulté le ).
  2. Marie Lapalus et Nane Tissot, Georges Mathey (1887-1915), Cahiers d'inventaire, no 10, musées de Mâcon, 2007.

Autres sources[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Roger Dévigne, revue L'Encrier, no spécial 4-5, -.
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Marie Lapalus et Nane Tissot, Georges Mathey (1887-1915), Cahiers d'inventaire, no 10, musées de Mâcon, 2007.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]