Georges-André Chevallaz

Georges-André Chevallaz
Illustration.
Portrait.
Fonctions
Conseiller fédéral
Département militaire
(1980-83)
Département des finances et des douanes
(1974-79)
Élection 5 décembre 1973
Réélection 10 décembre 1975
12 décembre 1979
Prédécesseur Nello Celio
Successeur Jean-Pascal Delamuraz
Président de la Confédération suisse
Élection 12 décembre 1979
Prédécesseur Hans Hürlimann
Successeur Kurt Furgler
Conseiller national
Législature 36e à 39e
Syndic de Lausanne
Prédécesseur Jean Peitrequin
Successeur Jean-Pascal Delamuraz
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lausanne
Origine Canton de Vaud
Date de décès (à 87 ans)
Lieu de décès Lausanne
Nationalité Suisse
Parti politique PRD
Diplômé de Université de Lausanne
Profession Enseignant

Georges-André Chevallaz, né le à Lausanne (originaire de Montherod) et mort le dans sa ville natale, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique. Il est conseiller fédéral de 1974 à 1983 et président de la Confédération en 1980.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de Montherod et né à Lausanne, Georges-André Chevallaz effectue ses études de lettres à l'Université de Lausanne. Il est tout d'abord professeur à l'école supérieure de commerce de 1942 à 1955, tout en travaillant à sa thèse, qui lui permet de décrocher un doctorat ès lettres en 1949[1]. Entré au parti radical lausannois en 1945, qu'il préside dès 1953, Georges-André Chevallaz est élu au Conseil communal de Lausanne en 1949. En 1956, il est nommé à la direction de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne qu'il dirige jusqu'en 1957, année de sa nomination au poste de syndic de Lausanne (1957-1973). Conseiller national de 1959 à 1973, il est candidat au Conseil fédéral en 1966, battu par le radical tessinois Nello Celio. À cette époque, il signe régulièrement des chroniques dans le quotidien « 24 heures ».

Le , Georges-André Chevallaz est élu au Conseil fédéral comme représentant du canton de Vaud, devenant le 86e conseiller fédéral de l'histoire[réf. nécessaire]. Il dirige successivement le Département des finances et des douanes de 1974 à 1978, le Département fédéral des finances en 1979, puis le Département militaire fédéral (DMF) de 1980 à 1983. Il est président de la Confédération en 1980. Il démissionne le .

Passionné d'histoire, il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont un manuel d'histoire[2] qui a marqué plusieurs générations d'écoliers romands[3],[4].

Il décède le à Lausanne. Ses obsèques, le en la cathédrale de Lausanne, sont sobres et austères : aucun discours ni hommage officiel n'y sont prononcés.

Georges-André Chevallaz est le père du conseiller national Olivier Chevallaz et du brigadier Martin Chevallaz[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Georges-André Chevallaz, Aspects de l’agriculture vaudoise à la fin de l’Ancien Régime, Lausanne, F. Rouge,
  2. Georges-André Chevallaz, Histoire générale. De 1789 à nos jours, Lausanne, Payot,
  3. « Allez savoir! »
  4. « Charles Heimberg (Unige), "Ce que révèle une décennie sans manuel d’histoire dans le canton de Genève", 2011. », sur www.unige.ch
  5. Chantal Tauxe, « Un Chevallaz, pas trois », 24 Heures,‎ , p. 48 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]