Genesis P-Orridge

Genesis P-Orridge
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Genesis P-Orridge en 2007.
Informations générales
Surnom DJ Doktor Megatrip, Megs'on, P. Ornot, PT001, Vernon Castle
Nom de naissance Neil Andrew Megson
Naissance
Manchester
Décès (à 70 ans)
New York
Genre musical Musique expérimentale, musique bruitiste, musique industrielle
Site officiel www.genesisp-orridge.com

Genesis Breyer P-Orridge ou GPO, née Neil Andrew Megson le à Manchester et morte le à New York[1], est une artiste, performeuse, musicienne et écrivaine britannique.

Elle a fait l'objet de nombreuses controverses à la suite de ses performances conflictuelles des débuts, avec COUM Transmissions à la fin des années 1960 et au début des années 1970, puis avec le groupe Throbbing Gristle dès le milieu de cette décennie, précurseurs de la musique industrielle centrés autour de thématiques telles que la prostitution, la pornographie, l'occultisme ou les tueurs en série. Ses travaux musicaux ultérieurs avec Psychic TV lui valurent une reconnaissance plus large, et même quelques singles à succès commercial. Elle a collaboré à la réalisation de plus de 230 productions musicales.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Neil Megson naît en 1950 à Manchester dans le quartier Victoria Park. Sa famille est familière de l'art, auquel elle s'intéresse donc très tôt : son père, Ron, représentant la semaine, est pendant son temps libre un musicien amateur de jazz, qui apprécie particulièrement le Bebop et Nat King Cole; sa mère quant à elle travaille dans une usine mais joue aussi des rôles de figurante dans des spectacles de danse[2]. Grâce à son père elle découvre très jeune des musiques variées et avant-gardistes qui resteront pour elle des influences premières, parmi lesquelles on peut citer le poète beat William Burroughs[3], le compositeur et guitariste Frank Zappa, le free jazz et le musicien contemporain John Cage[4]. En 1968 elle lance sa première performance artistique, en distribuant dans la rue des cartes postales sur lesquelles sont inscrits des mots comme « rosée », « arc-en-ciel », « fleur »[2],[4].

Une photographie de Neil à 5 ans figure sur la pochette de l'album A Hollow Cost. Pendant son adolescence elle fréquente l'école Solihull. Elle s'intéresse beaucoup à l'occultisme (sa grand-mère est médium). La famille Megson vit à l'orée de la forêt Epping, à Loughton dans l'Essex.

1965-1969 : changement d'identité[modifier | modifier le code]

En 1965, Neil, alors étudiant à l'université de Hull, se fond dans le personnage de Genesis P-Orridge qu'elle s'est créé. Elle enregistre son premier disque sous ce nom, Early Worm, en 1968 (un seul exemplaire fut pressé ; en , le label discographique américain Dais Records a sorti une édition limitée à 500 exemplaires du LP Thee Early Worm, récupéré depuis les bandes originales par voie numérique, puis mastérisé pour une édition en vinyles, avec un livret de Genesis P-Orridge [5]). Le successeur de cet album d'improvisation sur des instruments fabriqués par lui-même, Catching the Bird, ne sortit jamais. Le , elle change légalement de nom grâce à une législation britannique encore très permissive sur ce point ; elle s'en tire avec des frais administratifs de deux guinées seulement (environ 5£)[6].

À cette époque, la famille Megson vivait à Solibu, une banlieue de Birmingham. Le grenier de la maison de Links Drive n'était pas seulement le repaire de P-Orridge mais aussi son premier studio, où Early Worm fut enregistré.

D'après Genesis P-Orridge, Deroy Sound, le laboratoire où Early Worm fut pressé, avait auparavant également pressé des discours enregistrés à la radio et à la télévision d'Adolf Hitler, pour le compte du tueur en série Ian Brady[7]. Plus tard, avec Throbbing Gristle, Genesis P-Orridge écrira un morceau appelé Very Friendly à propos de Brady et de sa complice Myra Hindley.

Sur la pochette d'Early Worm on peut voir des citations de John Cage, son livre Silence étant une source d'inspiration pour Genesis P-Orridge.

1969-1976 : COUM[modifier | modifier le code]

En 1971, P-Orridge rencontre William S. Burroughs après avoir brièvement correspondu avec lui. Burroughs lui présente Brion Gysin, qui devient une des influences majeures de P-Orridge, aussi bien sur le plan des idées que sur le plan artistique, et l'initie au magick.

P-Orridge quitte l'université en 1969 et rejoint une communauté nommée Exploding Galaxy à Londres. Les membres de cette communauté vivent de façon stricte et abandonnent toute notion de classe sociale et de vie privée. Ils rejettent toutes les conventions sociales, se déguisent et participent à des jeux de rôle.

Elle retourne à Hull et, sous l'influence de cette communauté, forme un collectif de performance artistique baptisé COUM Transmissions, qui pratique de longues improvisations musicales souvent grossières[4] (aucun membre n'est musicien de formation). En fin d'année elle est rejointe au sein du collectif par sa future compagne, Christine Carole Newby, qui changera elle aussi de nom pour devenir Cosey Fanni Tutti en 1973[8]. Sous l'influence de Tutti, les performances de COUM, à l'origine centrées sur la musique, deviennent de véritables happenings de plus en plus extrémistes et focalisés sur les tabous, le sexe, le paranormal, le sadisme, l'automutilation, la scatologie[4] etc. Peter "Sleazy" Christopherson d'abord spectateur des performances de COUM, se joint au collectif en 1974.

Tutti travaille en tant que secrétaire, stripteaseuse et performer pornographique. L'exposition Prostitution, présentée du 19 au à l'Institute of Contemporary Arts (ICA) à Londres, inclut la projection d'une vidéo mélangeant des photographies érotiques et pornographiques avec d'autres tout à fait banales de Tutti[9], ainsi que des tampons hygiéniques usagés insérés de façon incongrue dans des cadres divers[10]. Des gardes travestis, des punks et autres gens déguisés de façon curieuses sont engagés pour se mêler au public de la galerie.

Le spectacle provoque un débat au Parlement du Royaume-Uni. Dans la Chambre des communes, le représentant conservateur écossais Sir Tory Nicholas Fairbairn demande une explication au ministre des Arts Harold Lever, mettant en cause l'attribution de subventions publiques[11] à ce genre d'évènements. La presse anglaise se fait immédiatement le relais de cette indignation. Dans le Daily Mail du , Fairbairn qualifie l'exposition d'« Outrage révoltant. Sadique. Obscène. Diabolique. », ajoutant une phrase qui marquera le début d'une légende: « Ces gens sont des fossoyeurs de la civilisation »[12] (« Wreckers of civilisation »[13]).

Gen et Cosey font des découpages de ces articles criant au scandale et élaborent des collages[14], qui sont à leur tour intégrés à l'exposition.

Vers la fin de son existence, les performances de COUM se limitaient à un petit nombre de protagonistes: P-Orridge, Cosey, Sleazy et Chris Carter[15] un noyau qui allait bientôt devenir Throbbing Gristle.

1976-1981 : Throbbing Gristle[modifier | modifier le code]

P-Orridge affirme vouloir toucher un maximum de personnes à travers son art ; elle estime que la performance artistique n'est pas le moyen le plus approprié pour ce faire et décide donc de se consacrer plus exclusivement à la musique, grâce à laquelle elle espère pouvoir considérablement élargir son auditoire.

Throbbing Gristle (TG) est officiellement fondé le à l'ICA, sous la forme d'un groupe de rock à quatre membres. Le premier concert du groupe a lieu dans une galerie d'art londonienne (la Air Gallery) le . Le groupe jouait dans une pièce, la musique étant diffusée dans une pièce adjacente. Christopherson travaille aux effets spéciaux, notamment en projetant des cicatrices virtuelles sur ses partenaires, tandis que Carter utilise, lui, un véritable rasoir pour se balafrer.

Le dernier concert de cette première période de TG se tient le à San Francisco ; un disque intitulé Mission of Dead Souls en sera tiré la même année. À l'invitation de Mute Records, TG se reformera en 2004 pour définitivement se désunir en 2010 après la réalisation de nombreux projets de disques, de tournées et d'expositions.

Psychic TV[modifier | modifier le code]

Genesis P-Orridge (centre) avec Alice Genese (gauche) et Markus Persson (droite) de Psychic TV à Cologne en 2004

Psychic TV se forme en 1981, à la suite des encouragements d'Alex Fergusson d'Alternative TV de prendre un nouveau départ. Les collaborations entre eux remontent aux premiers temps d'ATV, où Genesis a tenu le rôle de batteur. La première chanson du groupe est Just Drifting, basée sur un poème de P-Orridge. Peu de temps après, Genesis et Paula P-Orridge (née Alaura O'Dell) se marient à Tijuana. Cette dernière deviendra l'une des membres les plus actives du groupe.

En 1981, Genesis P-Orridge fonde également Thee Temple ov Psychick Youth (TOPY), une association de magie du Chaos associée à Psychic TV, se définissant comme une « anti-secte ». L'association est désactivée en 1991, suivant une panique morale qui mène à un documentaire de Channel 4 accusant fallacieusement TOPY de pédophilie et à une descente de police à leur siège. À la suite de ces incidents, P-Orridge s'exile aux États-Unis[16]. TOPY est critiqué par le journaliste Dan Siepmann, selon qui l'association était une façade masquant un culte de la personnalité et des abus de pouvoir[17].

Au cours de sa longue existence (plus de 20 ans), Psychic TV s'essaiera à des registres très variés sur le plan musical (de la musique industrielle dans la lignée de TG à l'acid house, dont il est un précurseur au Royaume-Uni, en passant par un rock plus classique, proche de celui du Velvet Underground) et sera très prolifique, tant au niveau des nombreux concerts donnés (ce qui est un gros contraste en comparaison avec TG) que de la production discographique. Ainsi en 1988 le groupe entre dans le Livre Guinness des records pour être celui ayant publié le plus grand nombre de disques (quatorze) en l'espace de dix-huit mois[18].

Après une parenthèse de presque un décennie, le groupe fait son retour sur scène en 2003 sous le nom de PTV3 avec des effectifs entièrement renouvelés, à l'exception de P-Orridge. L'année suivante le groupe effectue une importante tournée en Europe, couvrant 16 pays, et aux États-Unis. En 2004, Throbbing Gristle est reformé et sort un nouvel album, le premier depuis vingt-cinq ans; Genesis poursuit en parallèle son travail avec PTV et retourne en studio. En la sortie du nouvel album est annoncée. Hell is Invisible... Heaven is Her/e, enregistré à New York, inclut d'illustres collaborateurs sur certaines pistes, comme Nick Zinner (Yeah Yeah Yeahs) et Gibby Haynes (Butthole Surfers). Genesis le décrit comme un « Dark Side of the Moon pour le XXIe siècle ».

Années 2000[modifier | modifier le code]

Lady Jaye Breyer P-Orridge.

Genesis s'installe à Brooklyn, New York avec sa seconde femme, Lady Jaye, née Jacqueline Breyer, également membre de son nouveau groupe Thee Majesty, et toutes deux se lancent dans une expérimentation corporelle inédite: elles subissent tous deux des opérations de chirurgie plastique dans le but de devenir physiquement semblables. « L'idée n'est pas d'être jumeaux mais d'être deux parties d'un nouvel être »[19], un être "pandrogyne" (pandrogynous) qui s'appellerait "Genesis Breyer P-Orridge". Genesis a notamment reçu des implants mammaires et a commencé à parler d'elle-même en utilisant le pronom anglais "she". Un documentaire de Marie Losier, The Ballad of Genesis and Lady Jaye, sorti en 2011, retrace l'histoire de cette double transformation.

2004 a été l'année de la reformation de Throbbing Gristle, avec de nouveaux concerts, suivis de trois nouveaux albums.

Le , Genesis Breyer P-Orridge annonce le décès inattendu de Lady Jaye Breyer P-Orridge. Lady Jaye est apparemment morte soudainement le d'une maladie cardiaque qui n'avait pas été diagnostiquée liée à son cancer de l'estomac[20],[21].

Du retrait de la tournée 2009 à 2016[modifier | modifier le code]

En , un collage rétrospectif de P-Orridge, intitulé « 30 Years of Beign Cut Up », ouvre à l'Invisible-Exports, une galerie d'art contemporain située à Lower East Side à Manhattan, New York City[22]. En , il est annoncé que P-Orridge se retirerait des tournées de tous les groupes auxquels elle participe (incluant Throbbing Gristle et Psychic TV) pour se concentrer à l'art, l'écriture et la musique[23].

En , P-Orridge vend sa propriété à Ridgewood, organisant une vente de garage dans le sous-sol d'une galerie d'art locale pour vendre un éventail d'effets personnels, en plus d'une panoplie de godemichés[24]. Cela accompli, elle déménage pour s'établir dans un appartement ne comportant qu'une seule chambre à New York dans le quartier de Lower East Side[24], où elle continue de produire de l'art depuis sa demeure[25]. P-Orridge reprend une tournée avec Psychic TV en 2016 avec la sortie de leur album Alienist. La tournée dura de mi-septembre jusqu'au début du mois de décembre, avec des concerts en Grèce, en Israël, en Pologne, en Russie, en Ukraine, au Royaume Uni et aux États-Unis d'Amérique[26].

En , P-Orridge obtient publicité d'une interview déterminante de Caitlyn Jenner qui se décrit elle-même comme une porte-parole pour la communauté transgenre, déclarant que Jenner était désemparée et qu'elle n'avait aucune idée de ce à quoi la vie pouvait ressembler pour la majorité des personnes transgenre vivant à travers le monde[27]. Lors de l'été 2016, le travail artistique de P-Orridge fait l'objet d'une exposition, « Try to Altar Everything », au Rubin Museum of Art à New York City. L'exposition comprend des peintures, des sculptures et des installations inspirées par la mythologie hindoue rencontrée à Kathmandu[28],[25],[29]. En , P-Orridge figure en tant que modèle dans une campagne du designer Marc Jacobs, qui décrit P-Orridge comme « une sorte de définition vivante de réalité et d'authenticité »[25].

En , Genesis Breyer P-Orridge annonce qu'elle est atteinte de leucémie et entame une campagne de financement pour payer les traitements nécessaires à sa guérison. Elle meurt le 14 mars 2020, âgée de 70 ans, des suites de sa maladie[30].

Réception et héritage[modifier | modifier le code]

Selon le New York Magazine, P-Orridge est devenu « une icône de l'avant-garde londonienne » en 1976 [22]. Rédactrice pour The New Yorker en 2016, la reporter Hermione Hoby compara P-Orridge à une « figure culte » considéré étant « un trésor de l'avant-garde par l'institution globale de l'art » [25].

Accusations de maltraitances et abus sexuels[modifier | modifier le code]

En 2017, dans son autobiographie, Cosey Fanni Tutti, l'ex-compagne de Genesis P-Orridge, l'accuse d'avoir tenté de l'assassiner, d'avoir fait pression sur elle pour participer à des orgies orchestrées par P-Orridge et pour avoir des relations sexuelles non-protégées ayant résulté en un avortement, et de diverses autres maltraitances. P-Orridge répond à ces accusations en déclarant que « Peu importe ce qui vend un livre, cela vend un livre », puis en affirmant n'avoir pas lu le livre[31],[17].

Discographie[modifier | modifier le code]

Genesis P-Orridge.

Note : ne sont ici répertoriées que les productions solo de Genesis P-Orridge. Pour les disques réalisés avec Throbbing Gristle, voir Discographie de Throbbing Gristle.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

En anglais[modifier | modifier le code]

  • Edited by Nicolas Ballet with personal explanations and insights added by Genesis Breyer P-Orridge Genesis Breyer P-Orridge: Nekrophile, vol. 1 – « Archives and Documents » & vol. 2 – « Messages and Prophecies », Toulouse, Timeless Editions, 2018.
  • Ford, Simon. Wreckers of Civilisation: The Story of COUM Transmissions and Throbbing Gristle. Black Dog Publishing, 1999. (ISBN 1-901033-60-0)
  • P-Orridge, Genesis, Douglas Rushkoff (préface) et Carl Abrahamsson (introduction). Painful but Fabulous: The Life and Art of Genesis P-Orridge. Soft Skull Press, 2002. (ISBN 1-887128-88-3)
  • P-Orridge, Genesis. "Magick Squares and Future Beats." Book of Lies: The Disinformation Guide to Magick and the Occult. The Disinformation Company, 2003: 103-118 (ISBN 0-9713942-7-X)
  • Vale, V. et John Sulak (2001). Modern Pagans. San Francisco: Re/Search Publications. (ISBN 1-889307-10-6)
  • Williams, Sheldon. "Genesis P-Orridge". pp. 770–772 dans Naylor, Colin & Genesis P-Orridge (éditeurs). Contemporary Artists. Macmillan Press/St Martin's Press, 1977. (ISBN 0-333-22672-0)
  • Visco, Gerry. S/HE IS (STILL) HER/E: Memorial for Lady Jaye Breyer P-Orridge. New York Press, [32].

En français[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Ballet, « Voyage spirituel de Genesis P-Orridge », La Spirale,
  • Duboys, Éric, Industrial Music for Industrial People, Camion Blanc - 2007 - 557 pages (n&b) (ISBN 978-2-910196-49-3)
  • P-Orridge, Genesis, To Be Ex-Dream, texte bilingue français / anglais, L'Art Pénultième / EPAC - 1997 - 120 pages n&b et coul.)
  • Anysia Troin-Guis, « Genesis Breyer P-Orridge. The Final Report : s/he is (still) her/e », Revue 02,‎ (lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) John Leland, « Genesis Breyer P-Orridge, Musician, Artist and Provocateur, Dies at 70 », sur The New York Times, (consulté le )
  2. a et b Duboys, 2007, p.19
  3. Christophe Becker (sous la direction de Noëlle Batt), L'influence de William S. Burroughs dans l’œuvre de William Gibson et de Genesis P-Orridge (thèse de doctorat), (SUDOC 197704727, lire en ligne)
  4. a b c et d Assayas, 2000, p.1976
  5. [1].
  6. Duboys, 2007, p.20
  7. (en) Interview de Genesis P-Orridge sur Sonicenvelope.com
  8. Duboys, 2007, pp.20-21
  9. Duboys, 2007, pp.32-33.
  10. Entretien de P-Orridge avec Jon Savage, England's Dreaming: Les Sex Pistols et le punk, Allia, Paris, 2002, cité dans Duboys, 2007, pp.34-36
  11. L'ICA est en effet un organisme public www.ica.org.uk - What is the ICA?
  12. Duboys, 2007, p.37
  13. L'expression est d'ailleurs le titre d'un ouvrage de référence de Simon Ford consacré à COUM Transmissions et Throbbing Gristle
  14. Duboys, 2007, p.38.
  15. Carter avait rencontré les autres membres de COUM durant l'été 1975. Il est technicien, spécialiste des effets son et lumières, et mit ses compétences techniques au service de la troupe, devenant vite un élément essentiel de son alchimie, en dépit de sa discrétion apparente (cf. Duboys, 2007, p.41).
  16. (en) Felix Petty, « The untold story of thee temple ov psychick youth gets the documentary treatment » Accès libre, sur i-d.vice.com, (consulté le )
  17. a et b (en-US) Dan Siepmann, « Groupthink and Thee Temple of Psychick Youth » Accès libre, sur PopMatters, (consulté le )
  18. Duboys, 2007, p.231
  19. Genesis P-Orridge dans l'Émission tracks "Spécial Pirates", diffusée sur Arte le 28/10/2004 à 23.15 [2]
  20. (en) Lady Jaye Breyer P-Orridge dead
  21. (en) Genesis P-Orridge - News
  22. a et b (en) Orden, Erica, « I Am My Own Wife », New York Magazine,‎ (lire en ligne)
  23. (en) « Psychic TV, Chandeliers, Radiant Devices. », sur Reader, (consulté le )
  24. a et b (en) Dodero, Camille, « Artist Provocateur Genesis Breyer P-Orridge Lives By the Last Exit To Brooklyn. », The Village Voice,‎ (lire en ligne)
  25. a b c et d (en) Hoby, Hermione, « The Reinventions of Genesis P-Orridge », The New Yorker,‎ (lire en ligne)
  26. (en) « Psychic TV "Alienist" Fall Tour Dates Announced ! », sur P-Orridge Shoppe, (consulté le )
  27. (en) « Genesis P-Orridge : Caitlyn Jenner should 'stop being a spokesperson' », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  28. (en) Battaglia, Andy, « Could it be magick ? The occult returns to the art world. », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  29. (en) Kennedy, Randy, « Genesis P-Orridge, a Shape-Shifter, Pays Homage to Hindu Myths. », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  30. « [R.I.P.] Genesis P-Orridge (Throbbing Gristle, Psychic TV) », sur New Noise Magazine, (consulté le )
  31. (en) Lottie Brazier, « Genesis P-Orridge: fantastic transgressor or sadistic aggressor? » Accès libre, sur The Guardian, (consulté le )
  32. New York's Premier Alternative Newspaper. Arts, Music, Food, Movies and Opinion

Annexes[modifier | modifier le code]

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Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]