Gazprom-Media

Gazprom-Media
logo de Gazprom-Media

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs Roman AbramovitchVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société par actionsVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Direction Aleksandr Jarov (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires GazprombankVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Industrie des médias (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Gazprombank
GazpromVoir et modifier les données sur Wikidata
Filiales NTV
Nash Futbol NTV Plus (en)
Match TV
Écho de Moscou
TV3 (en)
Red Media (d)
TNT
MRG-Radio (d)
NTV Plus (en)
Comedy Club Production (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
OKPO 87593069[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.gazprom-media.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonds propres 1,4 G ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires 7,3 G ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Bilan comptable 4,4 G ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 640,1 M ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Société précédente Media-MostVoir et modifier les données sur Wikidata

AO Gazprom-Media Holding (ou plus simplement Gazprom-Media, russe : АО «Газпром-Медиа Холдинг») est la plus grande holding de médias russes[3]. Gazprom-Media, dont le siège est à Moscou, détient 38 chaines de télévisions, 10 stations de radio, trois sociétés internet, un opérateur de télévision satellitaire, quatre maisons d'édition, 23 sites internet et quatre vendeurs de publicité.

Gazprom-Media, considéré comme un des acteurs majeurs du soft power russe[4], se trouve sur la liste de sanctions du département du Trésor des États-Unis depuis le [5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Gazprom-Media est fondé en 1998 par Gazprom pour regrouper et gérer les actifs du groupe dans les médias. Au moment de la fondation de Gazprom-Media, le géant gazier détenait 100 % des actions des sociétés de radio et télévision Promotey AST, le journal Troud, un paquet d'actions majoritaire dans le journal Tribuna, 30 % de la chaîne de télévision NTV, 3 % d'ORT et près d'une centaine de médias régionaux.

Gazprom-Media est doté de l'essentiel de ses actifs entre 2001 et 2002 avec le transfert des actifs de Media-Most de Vladimir Goussinski sur décision de la justice russe à la suite du conflit opposant Gazprom à Media-Most[6]. Gazprom-Media devient ainsi, entre autres, propriétaire de la chaîne NTV, de l'opérateur satellitaire NTV-Plus, de la chaîne de divertissements TNT, de la radio Écho de Moscou (en russe : Эхо Москвы), de la maison d'éditions Sem dney, la radio Sport-FM (fermée en 2005), etc.[7]

En , Gazprom-Media ouvre une plateforme payante d'accès légal à des ressources vidéos sur internet tels que des documentaires, des films de fiction et autres.

Depuis 2012, la publicité sur internet est gérée par une nouvelle entité, Gazprom Media Digital. Au même moment, Gazprom-Media Technology est créée pour développer des plateformes numériques de diffusion de contenu vidéo sur internet.

Mikhaïl Lessine, Président de Gazprom-Media Holding, est remplacé le par Dmitri Tchernyshenko à la suite de son départ à la retraite. Dmitri Tchernyshenko est élu Président de Gazprom-Media Holding pour une durée de trois ans le [8].

Propriétaires[modifier | modifier le code]

Gazprom-Media Holding est racheté en par Gazprombank pour 37,22 milliards de roubles. À l'époque, le capital de Gazprombank est contrôlé à 41,73 % par Gazprom et 46,92 % par le fonds de pension Gazfond.

Selon la liste des personnes affiliées publiée par Gazprom-Media Holding, 60,002 % de ses actions appartenaient au à la société Elion (Moscou)[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://sbis.ru/contragents?p=companies »
  2. a b c et d « Бухгалтерская отчётность » (consulté le )
  3. « Крупнейшие российские медиакомпании* », Газета "Коммерсантъ", no 111,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
  4. Dimitri Filimonov, « Le géant endormi : l’essor du cinéma comme instrument de soft power russe », sur www.areion24.news (consulté le )
  5. (ru) « Среди попавших под санкции США компаний оказался холдинг «Газпром-медиа» », Lenta.ru,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Нескучный бизнес », Известия,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Как создавался и развивался "Газпром-медиа холдинг" », Газета "Коммерсантъ", no 27,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le )
  8. « Дмитрий Чернышенко назначен на должность Председателя Правления ОАО «Газпром-Медиа Холдинг» », sur www.gazprom.ru (consulté le )
  9. « Список аффилированных лиц ОАО «Газпром-Медиа Холдинг» на 30.09.2013 г. »