Gare-Rue Verte (tramway de Rouen)

Gare-Rue Verte
Accès de la station devant la gare SNCF.
Accès de la station devant la gare SNCF.
Localisation
Pays France
Ville Rouen
Quartier Gare SNCF
Adresse Place Bernard-Tissot
Coordonnées
géographiques
49° 26′ 54″ nord, 1° 05′ 39″ est
Géolocalisation sur la carte : Rouen
(Voir situation sur carte : Rouen)
Gare-Rue Verte
Caractéristiques
Position par
rapport au sol
Souterraine
Voies 2
Quais 2
Historique
Mise en service
Architecte(s) Yves Couloume
Artiste(s) Brian Coleman
Florian Lechner
Gestion et exploitation
Propriétaire Métropole Rouen Normandie
Exploitant Transdev Rouen
Correspondances
Train Gare de Rouen-Rive-Droite : TER Normandie
TEOR T4
FAST F2F7
Autobus  11  22 Noctambus
Autres Lovélo (Gare)
Tramway de Rouen

Gare-Rue Verte est une station du tronc commun des lignes Technopôle et Georges Braque du tramway de Rouen (localement nommé « métro »). C'est une station souterraine située rive droite de la Seine, à proximité du centre-ville de Rouen.

Elle dessert la gare SNCF de Rouen-Rive-Droite, ce qui fait d'elle l'une des stations les plus fréquentées du réseau.

La station abrite des œuvres de Brian Coleman[1] et Florian Lechner[2].

Situation[modifier | modifier le code]

Sur le réseau du tramway de Rouen, la station Gare-Rue Verte est établie sur la portion souterraine du tronc commun entre les stations Beauvoisine et Palais de Justice - Gisèle Halimi[3].

Géographiquement, la station Gare-Rue Verte est située sur la rive droite de la Seine au nord-ouest de la ville de Rouen. Son principal accès est situé place Bernard-Tissot face à la gare SNCF de Rouen-Rive-Droite, au nord de la rue Jeanne-d'Arc et à proximité du sud de la rue Verte[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'inauguration du « Métrobus[5] » se déroule le sur la place Bernard-Tissot[6] en présence de Laurent Fabius, François Gautier et Jean-Paul Proust[7]. La mise en service de la station a lieu le lendemain comme l'ensemble du réseau[8]. C'est la station la plus profonde du réseau, elle est établie à 22 mètres de profondeur[9].

En 2010, l'œuvre commune de Brian Coleman et Florian Lechner est restaurée[10],[11].

En 2012, les rames bleues Alsthom TFS (Tramway français standard) sont remplacées par des rames blanches Alstom Citadis série 402[6].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

La station Gare-Rue Verte est une station souterraine disposant de trois accès par escaliers et un accès par ascenseur sur le parvis de la gare SNCF[4]. Ses deux quais d'une longueur de 60 mètres, équipés de validateurs de titres de transport, sont accessibles aux personnes à la mobilité réduite.

La station est équipée de guichets automatiques, permettant l'achat des titres de transports.

Desserte[modifier | modifier le code]

La station, située sur le tronc commun du réseau, est desservie par les rames en provenance et à destination des trois terminus de la ligne, avec une première desserte à h 1 (h 46 le dimanche) et la dernière desserte à h 12 (23 h 12 le dimanche).

Intermodalité[modifier | modifier le code]

La station permet des correspondances immédiates avec la gare de Rouen-Rive-Droite pour les trains du réseau SNCF et plusieurs arrêts de bus permettant l'accès aux lignes T4, F2, 8, 11 et Noctambus[4].

Conception artistique[modifier | modifier le code]

Quais de la station.

Comme les autres stations souterraines, la conception et la réalisation de la station Gare-Rue Verte ont été confiées à l'architecte-urbaniste Yves Couloume qui a produit « des volumes ouverts, des surfaces animées (pierre et métal perforé au lieu du carrelage habituel) et surtout une lumière du jour abondante dotent ces lieux de passage et d'attente d'une vraie qualité esthétique qui encadre magistralement toutes les interventions artistiques »[12].

Un an avant la livraison des stations, le Syndicat intercommunal de l'agglomération rouennaise a mandaté la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) de Haute-Normandie pour créer un groupe de travail, piloté par Victoire Dubruel, dont l'objet était de réaliser un parcours artistique financé par du mécénat d'entreprises[12]. Pour cette station, le choix s'est porté sur Cygnes dansant dans mon absence et From the dorm that woke me (« D'après le songe qui me réveille ») de Brian Coleman[1] ainsi que sur Colonne de verre de Florian Lechner[2].

À proximité[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Caroline Cros, Laurent Le Bon, L'art à ciel ouvert: « La Création contemporaine », dans Commandes publiques en France, 1983-2007, Flammarion, 2008, p. 70 et p. 235 extraits (consulté le 25 juin 2013)
  2. a et b Caroline Cros, Laurent Le Bon, L'art à ciel ouvert: « La Création contemporaine », dans Commandes publiques en France, 1983-2007, Flammarion, 2008, p. 73 extraits (consulté le 25 juin 2013)
  3. Site crea-astuce.fr, plan du réseau, zoom sur Rouen voir (consulté le 24 juin 2013).
  4. a b et c Site reseau-astuce.fr: plan centré sur la rive-droite. https://www.reseau-astuce.fr/ftp/document/zplrou1909.pdf
  5. Site lepoint.fr, « Le tram caché », par Jean Liou et Stéphane Siret, dans Le Point du (consulté le 25 juin 2013).
  6. a et b Site la-crea.fr, Historique : Le métro en dates intégral (consulté le 25 juin 2013).
  7. Cécile-Anne Sibout, « En cadeau de Noël, un métro ! », Paris-Normandie, 19 décembre 2008.
  8. Site christophe.lachenal.free.fr, Réseau m-é-t-r-o-b-u-s Tcar : Historique lire (consulté le 23 juin 2013)
  9. Site paris-normandie.fr, « En quelques chiffres », dans Rouen : testez les nouvelles rames de métro !, article du quotidien Paris-Normandie, publié le 2 juin 2012 lire (consulté le 26 juin 2013).
  10. Site paris-normandie.fr, Les œuvres du métro rénovées, article publié le lire (consulté le 25 juin 2013).
  11. « Les stations s'embellissent », dans Crea le mag, no 12, février 2011, p. 12 lire (consulté le 25 juin 2013)
  12. a et b Site liberation.fr, Culture : « Rouen, l'art prend le tram. En quinze interventions artistiques, voyage en «Métrobus» », par Rosen Miriam, dans Libération, lire (consulté le 25 juin 2013)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arielle Pellenc (réd), Victoire Dubruel et Pierre Leguillon (collab.), Quentin Bertoux (photogr.), m-é-t-r-o-b-u-s : art contemporain, Rouen : Connaissance du Patrimoine de Haute-Normandie, Direction régionale des affaires culturelles de Haute-Normandie, Rouen, 1995 (ISBN 2-912947-22-7) (présentation).
  • Carline Cros et Laurent Le Bon, L'art à ciel ouvert: commandes publiques en France, 1983-2007, La Création contemporaine, Flammarion, 2008, p. 76 et 250 (extrait).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]